Appliquée sur la peau d'une souris, la tatrazine, un colorant alimentaire, a rendu la peau transparente et a permis de visualiser les organes (foie, intestins, vaisseaux sanguins). Le colorant absorbe une partie de la lumière et en réduit la diffusion.
On peut ainsi voir à quelques millimètres de profondeur : chez la souris, cela suffit pour voir les organes, mais c'est insuffisant pour l'être humain, sans compter la nécessité de vérifier l'absence de toxicité du procédé.
Commentaires préférés (3)
A quand la tatrazine sur les comptes publics ? La toxicité est déjà à l’intérieur donc, on s’en fout!
Et d'ailleurs, en France pour le moins, tous tests sur animaux nécessite des tests préalables le justifiant puis à soumission d'article, pour limiter l'exploitation animal
Petite coquille dans l’anecdote, il s’agit de la taRtrazine et non pas tatrazine !
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On vérifie pour l'humain. Pour la souris...
A quand la tatrazine sur les comptes publics ? La toxicité est déjà à l’intérieur donc, on s’en fout!
Le procédé est généralement plus dans ce sens , on essaie d'abord en Afrique puis ensuite sur les souris...
Et d'ailleurs, en France pour le moins, tous tests sur animaux nécessite des tests préalables le justifiant puis à soumission d'article, pour limiter l'exploitation animal
Petite coquille dans l’anecdote, il s’agit de la taRtrazine et non pas tatrazine !
Tout à fait ! Je l'avais signalé dès la rédaction mais sans que ça ne soit pris en compte.
Vous avez des exemples en tête ?
Source: www.nature.com/articles/s41467-024-53126-3
Je ne comprends pas pourquoi souvent, certains s’offusquent des essais cliniques sur les populations noires. Les essais doivent être effectués sur tous les profils génétiques différents. Pourquoi des médicaments seraient réservés à certains profils et pas d’autres ?
Certes, quelques essais peu éthiques ont été effectués en Afrique il y a longtemps, mais c’est du passé.
Rappelons d’ailleurs que : « Selon une étude publiée en 2018 par le réseau Les Entreprises du médicament (LEEM) et basée sur les données officielles du gouvernement américain, sur les essais cliniques initiés en 2017, le pourcentage de participation par régions/continents du monde est sans ambiguïté. Amérique du Nord : 57 % ; Europe : 38 % ; Asie : 27 % ; Océanie : 11 % ; Amérique latine : 8 % ; Afrique et Moyen-Orient : 7 %. L’Afrique subsaharienne est la partie du monde la moins sollicitée pour les essais cliniques. »
À quoi correspondent les 10 jours ? À quoi les 2000€ ? Qu'est-ce que le "ça" qu'il faut checker ?
Soit je n'ai pas de "bon sens", soit vous confondez le bon sens avec autre chose.
youtu.be/W6GNB7RLXYM?feature=shared
Le premier est que vous confondez le bon sens avec une connaissance des procédés d'études de toxicité en laboratoire. Le bon sens voudrait justement qu'on comprenne qu'une connaissance des procédés d'études de toxicité en laboratoire ne va pas de soi. Et qu'il vaudrait mieux les rappeler tranquillement avant de n'en sortir que des bribes en pariant sur la connaissance de son interlocuteur et en s'insurgeant ensuite de son manque de bon sens. Ça, ça me paraît évident.
Le deuxième problème c'est que manifestement vous êtes capable de quantifier en euros la douleur et la mort de milliers d'animaux. A tel point que vous semblez être capable de déterminer la somme à partir de laquelle cela vaut le coût de faire souffrir des animaux. On arrive alors à ce qui me semble être, à moi, une absurdité, que l'argent peut valoir plus que la souffrance animale. Je n'y vois pas de bon sens.
Y a t il de généreux vontaires humains?
Tu n'as pas tort, il eut été bon d'élaborer un peu plus la réponse, mais ça ne la rend pas l'échange incompréhensible pour autant, et ça ne rend pas nécessairement la réponse moins pertinente.
Pour ce qui est de ton dernier paragraphe je pense que tu t'éloignes du sujet. Évaluer la toxicité du test sur souris aurait amené a utiliser plus de souris, aurait coûté plus d'argent, et n'aurait rien changé a l'intérêt ce ce genre de test pour l'homme.
Et enfin pour conclure, c'est bien de vouloir réduire la souffrance qu'elle soit humaine ou animale mais ça ne se fera pas sans expérimentation. On a bien avancé sur ces sujets lors du dernier siècle et il faut continuer. Mais penser qu'on fait souffrir inutilement des animaux est a mon sens déplacé. C'est un peu comme penser qu'on peut vivre de façon prospère sans pétrole, utopique et déconnecté des réalités de ce monde.
Le premier est de partir du principe qu'une discussion éclairante et constructive entre deux individus puisse partir de propos implicites. Même si le sujet de la discussion est clairement établi.
Le second concerne votre apparent "réalisme" qui me paraît être du cynisme. Partir du principe que c'est "impossible" engage à ne rien changer du contexte qui rend cela impossible. Partir du principe que c'est nécessaire implique une nécessité de changement.
Je laisse de côté le second paragraphe qui, à mon sens relève d'une incompréhension profonde entre nous. Ce n'est pas une accusation. Vous me paraissez intelligent. Je pense seulement qu'il faudrait tout reprendre pour savoir où l'incompréhension à commencer ; ce qui ne me paraît ni pratique ni forcément enviable.
Peut-être que lorsqu'on envisage une discussion constructive il convient de se forger une opinion éclairée afin d'éviter de tomber dans des poncifs ?
Mais soit. Cessons là cette discussion manifestement non désirée.