La France aurait pu avoir son "Hong-Kong". En 1898, celle-ci obtint, en même temps que le Royaume-Uni, une concession de 99 ans sur le Kouang-Tchéou-Wan, un territoire un peu plus grand que Hong-Kong. Elle ne parvint pas à le développer suffisamment pour concurrencer son rival britannique.
Le Kouang-Tchéou-Wan fut rétrocédé à la Chine en 1945, contrairement à Hong-Kong qui fut rétrocédé au terme du bail.
Commentaires préférés (3)
Voilà un petit résumé des sources en anglais, plus complètes que celles en français :
Kouang-Tchéou-Wan, également connu sous le nom de Guangzhouwan (广州湾), était un territoire situé sur la côte sud de la Chine, dans l’actuelle ville de Zhanjiang. En 1898, la France a obtenu ce territoire sous forme de bail auprès de la dynastie Qing et l’a administré en tant que partie de l’Indochine française. Capitale : Fort-Bayard (avec un ‘a’ :-). 
Le territoire a été occupé par le Japon en février 1943 pendant la Seconde Guerre mondiale. Après la reddition du Japon en 1945, la France a officiellement restitué Kouang-Tchéou-Wan à la République de Chine. 
Pendant la période de l’administration française, des infrastructures telles qu’une école franco-chinoise et une succursale de la Banque de l’Indochine ont été établies à Fort-Bayard. Une église catholique romaine, Saint-Victor, construite durant cette période, est encore préservée aujourd’hui. 
Le territoire n’a pas connu une croissance démographique rapide, sa population passant de 189.000 au début du XXe siècle à 209.000 en 1935. Les principales industries comprenaient le transport maritime et l’exploitation minière du charbon.
Par rapport à Hong-Kong....
Acquise en 1842, ceci ne concernait alors qu'une petite partie Territoriale de ce qui fut la Colonie Britannique. Cette acquisition était alors perpétuelle.
En effet, en 1898, le Royaume-Uni loua pour une période de 99 ans, ce qui était alors appelé "Nouveaux Territoires".
Quand, dans les années 80-90 du siècle dernier, le Gouvernement Britannique commença a négocier la restitution du Territoire locatif à la Chine Continentale, Londres dut se rendre à l'évidence que la petite portion "perpétuelle" n'avait pas la possibilité d'être viable en soi. De là, la décision de tout faire retourner sous Souveraineté Chinoise Continentale.
Pour la petite anecdote: la fin du contrat de location ne précisait pas une date exacte. Devait-elle être effectuée le 1er janvier 1997 ? Le 31 décembre 1997 ? Afin de "couper la poire en deux", il fut décidé que ceci aurait lieu dans la nuit du 30 juin au 1er juillet.
Mise à part les possessions Françaises et Britanniques en Chine, il y eut également la Portugaise, au travers de Macao.... mais également Qingdao, qui était alors la plus petite "colonie" Allemande du nom de "Kiautschou" . Acquise par l'Empire Allemand en 1897, de par un bail de location de 99 ans, ce Protectorat de 550 km2, se voulait être la porte d'entrée commerciale de l'Allemagne en Chine, une base maritime, ainsi qu'une démonstration de rayonnement Germanique en Orient. Cette colonie Allemande prit fin en novembre 1914, suite à un Siège conjoint des troupes Impériales Chinoises et d'un contingent Britannique.
Pour la petite Histoire... Étant une colonie Allemande, pays réputé pour ses bières, il y fut également construite une brasserie. C'est du nom de cette "Colonie", qu'est aujourd'hui issu la "Tsingtao", bière la plus connue en Chine et exportée dans le monde.
La Belgique, l'Autriche, l'Italie, le Japon et la Russie, ont également eu des concessions en Chine.
Il y eut même une concession internationale à Shanghai, entre 1863 et 1943.
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Voilà un petit résumé des sources en anglais, plus complètes que celles en français :
Kouang-Tchéou-Wan, également connu sous le nom de Guangzhouwan (广州湾), était un territoire situé sur la côte sud de la Chine, dans l’actuelle ville de Zhanjiang. En 1898, la France a obtenu ce territoire sous forme de bail auprès de la dynastie Qing et l’a administré en tant que partie de l’Indochine française. Capitale : Fort-Bayard (avec un ‘a’ :-). 
Le territoire a été occupé par le Japon en février 1943 pendant la Seconde Guerre mondiale. Après la reddition du Japon en 1945, la France a officiellement restitué Kouang-Tchéou-Wan à la République de Chine. 
Pendant la période de l’administration française, des infrastructures telles qu’une école franco-chinoise et une succursale de la Banque de l’Indochine ont été établies à Fort-Bayard. Une église catholique romaine, Saint-Victor, construite durant cette période, est encore préservée aujourd’hui. 
Le territoire n’a pas connu une croissance démographique rapide, sa population passant de 189.000 au début du XXe siècle à 209.000 en 1935. Les principales industries comprenaient le transport maritime et l’exploitation minière du charbon.
Par rapport à Hong-Kong....
Acquise en 1842, ceci ne concernait alors qu'une petite partie Territoriale de ce qui fut la Colonie Britannique. Cette acquisition était alors perpétuelle.
En effet, en 1898, le Royaume-Uni loua pour une période de 99 ans, ce qui était alors appelé "Nouveaux Territoires".
Quand, dans les années 80-90 du siècle dernier, le Gouvernement Britannique commença a négocier la restitution du Territoire locatif à la Chine Continentale, Londres dut se rendre à l'évidence que la petite portion "perpétuelle" n'avait pas la possibilité d'être viable en soi. De là, la décision de tout faire retourner sous Souveraineté Chinoise Continentale.
Pour la petite anecdote: la fin du contrat de location ne précisait pas une date exacte. Devait-elle être effectuée le 1er janvier 1997 ? Le 31 décembre 1997 ? Afin de "couper la poire en deux", il fut décidé que ceci aurait lieu dans la nuit du 30 juin au 1er juillet.
Mise à part les possessions Françaises et Britanniques en Chine, il y eut également la Portugaise, au travers de Macao.... mais également Qingdao, qui était alors la plus petite "colonie" Allemande du nom de "Kiautschou" . Acquise par l'Empire Allemand en 1897, de par un bail de location de 99 ans, ce Protectorat de 550 km2, se voulait être la porte d'entrée commerciale de l'Allemagne en Chine, une base maritime, ainsi qu'une démonstration de rayonnement Germanique en Orient. Cette colonie Allemande prit fin en novembre 1914, suite à un Siège conjoint des troupes Impériales Chinoises et d'un contingent Britannique.
Pour la petite Histoire... Étant une colonie Allemande, pays réputé pour ses bières, il y fut également construite une brasserie. C'est du nom de cette "Colonie", qu'est aujourd'hui issu la "Tsingtao", bière la plus connue en Chine et exportée dans le monde.
La Belgique, l'Autriche, l'Italie, le Japon et la Russie, ont également eu des concessions en Chine.
Il y eut même une concession internationale à Shanghai, entre 1863 et 1943.
Je ne comprenais rien aux commentaires, j'avais lu "King-Kong"
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Anecdote intéressante qui m'a poussé à me demander pourquoi ces deux "colonies" ont eu des destins si différends. Un coup d’œil rapide sur une carte nous montre que le port français se trouvait sur une baie avec un intérêt économique plutôt limité. Alors que Hong-Kong se trouve à l’extrémité du delta de la rivière des perles. Delta qui donne accès à la ville de Canton.
Canton ou Guangzhou qui depuis au moins 2000 ans est la plus grande ville de la Chine du Sud, capitale alors du vaste royaume de Nanyue, dont le nom déformé a donné "Vietnam". Canton capitale de la province Guangdong qui est aujourd'hui la plus peuplée de Chine et la plus riche économiquement. La mégalopole du delta de la rivière des Perles compte aujourd'hui 70 millions d'habitants soit à peu près autant que la France.
A noter que sur la rive opposée du delta, opposée à Hong-Kong donc, se trouve Macao, ancien comptoir Portugais. On peut alors se demander pourquoi Macao qui existait en tant que comptoir européen environ 200 ans avant Hong-Kong et qui a dominé le commerce dans cette région n'a pas non plus eue le même destin. Il s'avère qu'à son apogée Macao est le centre d'un commerce triangulaire entre Goa en Inde (autre comptoir portugais), Nagazaki au Japon et donc la Chine où les autorités ont interdit pendant un siècle le commerce direct avec le Japon. Macao prospère et joue un rôle central dans les échanges économiques et culturels entre l'Asie et l'Europe, jusqu'à ce que ce triangle se casse la gueule suite à un événement aujourd'hui bien connu de beaucoup, notamment par les gamers et les nipponophiles : sakoku, l'isolement et la fermeture des frontières japonaise voulu par le shogun Ieyasu Tokugawa.
Macao perd pour très longtemps son intérêt, les portugais négocient quand même à la fin du 19ème siècle avec une Chine affaiblie l'occupation perpétuelle de la ville. 1974 marque la fin de la dictature au Portugal et l'arrivée au pouvoir des gauchistes, ceux ci décident alors de l'indépendance de toutes leurs colonies d'outre-mer. Mais la Chine refuse le transfert immédiat de Macao et s'en suit un accord pour une rétrocession progressive jusqu'en 1999.
Depuis Macao s'est reconverti en capitale mondiale du jeu, le chiffre d'affaire des casinos devenant le quadruple de celui des casinos de Vegas.
Attention « gauchistes » est un terme péjoratif. Vu le contenu de ton message je pars du principe que tu n’as rien contre la fin d’une dictature ni d’une politique anti colonialiste mais peut être me trompe-je ;)
C'était juste un clin d'œil aux utilisateurs de ce terme qui souvent ont une analyse et un vocabulaire aussi profond que leur platitude. Le but étant de souligner qu'au delà des noms et des concepts, ce qui importe c'est principalement les actes et les faits.
Trop facile votre truc je veux su défi moi bordel !!!!!!