Chez les adeptes de musculation, l'augmentation de la force physique ne dépend pas que de l'augmentation de la masse musculaire. Une bonne partie (jusqu'à 70%) est due à l'adaptation neuromusculaire, c'est-à-dire l'amélioration de la capacité du système nerveux à solliciter les fibres musculaires :
Les fibres sont sollicitées plus rapidement et plus efficacement. Au fur et à mesure que les pratiquants gagnent en masse musculaire, le rôle de l'adaptation neuromusculaire tend à diminuer (jusqu'à 30 % environ).
Commentaires préférés (3)
Ce sont les fameux « newbie gains », très motivants au début mais à double tranchant : au bout de quelques mois on atteint effectivement un plateau et cela peut être décourageant de voir nos progrès augmenter plus lentement.
Sans oublier le rôle des tendons qui ont tendance à s’adapter moins vite que les muscles et qui sont souvent la cause de blessures car on met une charge trop lourde que les muscles supportent mais pas les tendons.
Pour l’anecdote on le voit bien au compétitions quand de petits gabarits portent des charges très lourdes. Ils arrivent à solliciter bien plus de fibres musculaires que l’humain moyen.
C’est aussi pour cela que pour les séries lourdes on fait de grandes pauses. Ce n’est pas tant pour les muscles que pour le système nerveux qui doit se « recharger ».
C’est à dire qu’à masse musculaire égale tu es capable de faire mieux car tu sollicites toutes tes fibres et non simplement une partie.
La mémoire musculaire (muscle memory) répond à un autre concept lié à l’entraînement.
C’est la capacité à prendre la bonne position avant une activité car tu as entraîné ton corps à toujours avoir la même position.
Par exemple, en tir sportif ce sera l’aptitude à saisir l’arme et monter en cible « sans reflechir » (presque instinctivement sauf que là c’est un mouvement appris) avant de viser pour atteindre la cible.
Tous les commentaires (24)
Ce sont les fameux « newbie gains », très motivants au début mais à double tranchant : au bout de quelques mois on atteint effectivement un plateau et cela peut être décourageant de voir nos progrès augmenter plus lentement.
Je me doutais déjà de quelque chose avec ces histoires de "Muscle Memory" mais cette anecdote confirme bien que le mental est crucial!
Sans oublier le rôle des tendons qui ont tendance à s’adapter moins vite que les muscles et qui sont souvent la cause de blessures car on met une charge trop lourde que les muscles supportent mais pas les tendons.
Pour l’anecdote on le voit bien au compétitions quand de petits gabarits portent des charges très lourdes. Ils arrivent à solliciter bien plus de fibres musculaires que l’humain moyen.
C’est aussi pour cela que pour les séries lourdes on fait de grandes pauses. Ce n’est pas tant pour les muscles que pour le système nerveux qui doit se « recharger ».
N’y a t’il pas de risques de transmission de la maladie avec la transfusion de ce sang ?
Oui, je sais, ce commentaire était destiné à une autre anecdote, mais ça m’a fait rire :-)
C’est à dire qu’à masse musculaire égale tu es capable de faire mieux car tu sollicites toutes tes fibres et non simplement une partie.
La mémoire musculaire (muscle memory) répond à un autre concept lié à l’entraînement.
C’est la capacité à prendre la bonne position avant une activité car tu as entraîné ton corps à toujours avoir la même position.
Par exemple, en tir sportif ce sera l’aptitude à saisir l’arme et monter en cible « sans reflechir » (presque instinctivement sauf que là c’est un mouvement appris) avant de viser pour atteindre la cible.
D'ailleurs, quand votre muscle est fatigué et que vous ne pouvez plus tenir, en vérité ce sont les ions dans vos cellules nerveuses qui sont consommés et plus disponibles.
Il me semble aussi que c'est la raison pour laquelle les singes sont bien plus forts que nous: ils ont un système nerveux qui distribue à plus de fibres musculaires. En contrepartie, leur dexterité est bien plus faible.
A ce propos, j'avais fait une vidéo qui explique le fonctionnement des fuseaux neuro-musculaires et le rôle de l'organe tendineux de Golgi.
C'est plus en lien avec les étirements, mais cela peut vous être utile (ou vous pouvez la regarder par simple curiosité ;) )
www.youtube.com/watch?v=chkaIwL8dHk&list=PLOOTESVE2G2NlNyHM0sWiH9rWrC1n_tFV&index=3
C'est une maladie génétique donc on transmet bien la mutation mais pas par transfusion ;)
L'exemple parfait est le youtubeur Anatoly qui fait des pranks basés sur ca
En musculation un travail ou entraînement en force est bien différent d'un travail d'hypertrophie (prendre du volume musculaire).
Pour de la force on fait des séries courtes, de 3 à 4 répétitions par série mais à un poids quasi égal à notre maximum possible, quasiment à l'échec.
Pour de l'hypertrophie on des séries plus longues, 8 à 12 répétitions par série, pour un poids de environ 70% de son maximum.
Un entraînement en force ce fait un général sur de gros exercices, comme les tractions, développer couché, squats,... qui va recruter plus de muscles (des exercices dit polyarticulaires) pour engranger un maximum de gain sur l'ensemble du corps et non sur des exercices d'isolation comme un biceps curl.
Pour un habitué de la muscu, faire un entraînement en force est assez déstabilisant la première fois! On ce sent incapable de faire le mouvement plus de 3 ou 4 fois avec le poids mis alors que après le temps de repos assez long de 3min on a l'impression de n'avoir rien fait! Idem en fin de séance! C'est une fatigue plus "nerveuse" on va dire... on est loin d'être entièrement vidé en fin d'entraînement sans pouvoir en faire plus sur les muscles cibles!
Ce sont les pranks d’Anatoly
Mais ça a quelque chose de jouissif quand tu arrives à te dépasser sur des efforts violents comme ça ;)
Ce phénomène est lié aux noyaux musculaires. Le terme est donc employé dans deux contextes, justifiant son utilisation.
Lors de séances de musculation, l’organisme produit des noyaux musculaires, responsables de la croissance musculaire. Bien que la masse musculaire diminue avec le temps (le corps se débarrassant de ce qui n’est pas essentiel pour économiser de l’énergie), les noyaux persistent, facilitant ainsi la récupération musculaire par rapport à une construction à partir de zéro.
C’est une expérience courante chez les pratiquants de musculation.