Le Projet Innocence a sauvé des centaines de personnes

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Depuis 1992, le "Projet Innocence", mené par une association, a sauvé plus de 250 personnes de la mort. Cette organisation a permis de disculper des centaines de condamnés à mort (surtout aux États-Unis) en utilisant généralement des tests ADN. Pratiquement la moitié des personnes qui soumettent un dossier sont innocentées.

Qui plus est, les analyses génétiques permettent d'identifier les vrais coupables dans plus de la moitié des cas.


Commentaires préférés (3)

Ce qui est triste dans cette histoire c'est que ce soit à une association de faire ce travail au lieu du système judiciaire...

a écrit : Ce qui est triste dans cette histoire c'est que ce soit à une association de faire ce travail au lieu du système judiciaire... Et celui de la police. C'est effrayant.

a écrit : Ce qui est triste dans cette histoire c'est que ce soit à une association de faire ce travail au lieu du système judiciaire... En France, le juge d'instruction est sensé enquêter, et avec lui, la Police Judiciaire, "à charge et à décharge", c'est à dire qu'en théorie, au moins, il doivent non seulement trouver des preuves de la culpabilité, mais aussi qu'ils doivent vérifier tous les alibis et autres éléments communiqués par le "prévenu" (le suspect)... et en retirer des conclusions "objectives". C'est pour ça qu'en cas de souci, c'est préférable de tomber sur des équipes expérimentées. Ces gens sont des fonctionnaires d'état, et ne tirent aucun bénéfice directement calculé sur leur résultat
Aux USA, le procureur et la police (procureur et chef de la police élus, pour 2 à 4 ans) ne travaillent qu'à charge, c'est au suspect de prouver son innocence. Son avocat, souvent nommé d'office, a en charge une flopée de dossier, et n'a pas le temps - ni les finances - de gérer a minima l'instruction du cas de son client. De plus, il a, en face de lui, des gens aux dents longues, chef de la police ou procureur étant souvent des marchepieds pour se faire élire à un poste supérieur. Et quelque fois, ce même avocat pense à briguer un poste de procureur, donc évite de se fâcher avec ses éventuels futurs collègues et la police
En général, les procès sont assez mal préparés (souvent bâclés à la suite de surcharge de boulot, aux USA aussi) par le système judiciaire, et un prévenu qui a un peu de sous arrive souvent à faire démonter l'instruction par son avocat, qu'il paye et qui donc s'implique...
c'est ce qui laisse à penser que « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » (ça date de bientôt 400 ans - J de la Fontaine)


Tous les commentaires (12)

C’est énorme sachant qu’il n’y a « que » entre 20 et 50 condamnés à mort aux États Unis par an (peut être plus avant 2000), ça fait quand même un sacré ratio !

Ce qui est triste dans cette histoire c'est que ce soit à une association de faire ce travail au lieu du système judiciaire...

a écrit : Ce qui est triste dans cette histoire c'est que ce soit à une association de faire ce travail au lieu du système judiciaire... Et celui de la police. C'est effrayant.

C'est vraiment étrange, ça fait plusieurs décennies que l'adn est utilisé pour des affaires judiciaires, et le test adn du suspect ne fait pas tout ! il faut avoir accès aux échantillons qui sont sur la scène du crime, il faut qu'on soit en plus certain que l'empreinte adn présentée comme preuve d'innocence soit bien celle du suspect donc toute la chaîne depuis le prélèvement jusqu'à l'analyse doit être contrôlée par la justice

Voilà pourquoi je ne comprendrais jamais qu’on puisse être pour la peine de mort. Ne serait-ce qu’e personne accusée à tort c’est déjà largement problématique et inhumain…

Sur ce thème, je recommande le film (qui commence à dater un peu) "la vie de David Gale" avec Kevin Spacey, Laura Linney et Kate Winslet.

Après, ma recommandation vaut ce qu'elle vaut, je viens de voir que le film avait signé la fin de la carrière d'Alan Parker du fait de son échec commercial !

Mais perso j'ai adoré !
NB : le sujet du film étant la peine de mort... à regarder quand on a un peu le moral ;)

a écrit : Ce qui est triste dans cette histoire c'est que ce soit à une association de faire ce travail au lieu du système judiciaire... En France, le juge d'instruction est sensé enquêter, et avec lui, la Police Judiciaire, "à charge et à décharge", c'est à dire qu'en théorie, au moins, il doivent non seulement trouver des preuves de la culpabilité, mais aussi qu'ils doivent vérifier tous les alibis et autres éléments communiqués par le "prévenu" (le suspect)... et en retirer des conclusions "objectives". C'est pour ça qu'en cas de souci, c'est préférable de tomber sur des équipes expérimentées. Ces gens sont des fonctionnaires d'état, et ne tirent aucun bénéfice directement calculé sur leur résultat
Aux USA, le procureur et la police (procureur et chef de la police élus, pour 2 à 4 ans) ne travaillent qu'à charge, c'est au suspect de prouver son innocence. Son avocat, souvent nommé d'office, a en charge une flopée de dossier, et n'a pas le temps - ni les finances - de gérer a minima l'instruction du cas de son client. De plus, il a, en face de lui, des gens aux dents longues, chef de la police ou procureur étant souvent des marchepieds pour se faire élire à un poste supérieur. Et quelque fois, ce même avocat pense à briguer un poste de procureur, donc évite de se fâcher avec ses éventuels futurs collègues et la police
En général, les procès sont assez mal préparés (souvent bâclés à la suite de surcharge de boulot, aux USA aussi) par le système judiciaire, et un prévenu qui a un peu de sous arrive souvent à faire démonter l'instruction par son avocat, qu'il paye et qui donc s'implique...
c'est ce qui laisse à penser que « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » (ça date de bientôt 400 ans - J de la Fontaine)

Et dire qu en France dans certaines villes on fait des tests adn sur les chiens ( leurs déjections )pour verbaliser le propriétaire du chien…c est dingue…

a écrit : En France, le juge d'instruction est sensé enquêter, et avec lui, la Police Judiciaire, "à charge et à décharge", c'est à dire qu'en théorie, au moins, il doivent non seulement trouver des preuves de la culpabilité, mais aussi qu'ils doivent vérifier tous les alibis et autres éléments communiqués par le "prévenu" (le suspect)... et en retirer des conclusions "objectives". C'est pour ça qu'en cas de souci, c'est préférable de tomber sur des équipes expérimentées. Ces gens sont des fonctionnaires d'état, et ne tirent aucun bénéfice directement calculé sur leur résultat
Aux USA, le procureur et la police (procureur et chef de la police élus, pour 2 à 4 ans) ne travaillent qu'à charge, c'est au suspect de prouver son innocence. Son avocat, souvent nommé d'office, a en charge une flopée de dossier, et n'a pas le temps - ni les finances - de gérer a minima l'instruction du cas de son client. De plus, il a, en face de lui, des gens aux dents longues, chef de la police ou procureur étant souvent des marchepieds pour se faire élire à un poste supérieur. Et quelque fois, ce même avocat pense à briguer un poste de procureur, donc évite de se fâcher avec ses éventuels futurs collègues et la police
En général, les procès sont assez mal préparés (souvent bâclés à la suite de surcharge de boulot, aux USA aussi) par le système judiciaire, et un prévenu qui a un peu de sous arrive souvent à faire démonter l'instruction par son avocat, qu'il paye et qui donc s'implique...
c'est ce qui laisse à penser que « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » (ça date de bientôt 400 ans - J de la Fontaine)
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Sa peccadille fut jugée un cas pendable
Manger l’herbe d’autrui, quel crime abominable

je ne comprends pas comment une association puisse avoir accès aux base adn.

a écrit : Et dire qu en France dans certaines villes on fait des tests adn sur les chiens ( leurs déjections )pour verbaliser le propriétaire du chien…c est dingue… Je ne savais pas mais je serais ravi qu'on en fasse de temps en temps autour de chez moi !

a écrit : C’est énorme sachant qu’il n’y a « que » entre 20 et 50 condamnés à mort aux États Unis par an (peut être plus avant 2000), ça fait quand même un sacré ratio ! Attention, ce n'est pas la moitié d'entre eux qui est innocentée. Mais la moitié de ceux présentant un dossier à l'association.
Cela ne minimise pas l'erreur (on parle des vies de personnes innocentes), mais ça diminue le ratio.