La méthamphétamine peut encore être prescrite légalement aux Etats-Unis. Commercialisée sous le nom de "Desoxyn", la substance est notamment utilisée dans le traitement des troubles du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et l’obésité sévère résistante aux autres traitements.
D'autres pays autorisent aussi l'usage médical ou même récréatif de cette drogue.
Commentaires préférés (3)
En terme d'histoire, la première mention de ce trouble date de 1760 ou un médecin décrivait les troubles qu'il constatait chez certains enfants.
Ensuite la littérature a régulièrement décrit des enfants qu'on diagnostiquerait avec un TDA/H: je pense à Sophie dans les malheurs de Sophie (touche à tout, trop curieuse, sa salissant tout le temps, agitée, ne régulant pas ses colères, souvent isolée des autres enfants car "mauvais exemple"la punition sévère n'a aucun effet positif sur elle d'ailleurs.
Une chose aussi encore peut connu, le TDA/H ne "guerit" pas à l'âge adulte. Il se transforme, on arrive parfois à le canaliser avec des stratégies d'évitement mais il est toujours présent.
De plus en plus d'adulte sont diagnostiqués et traite actuellement. En général c'est quand on fait dépister son enfant, que le professionnel demande si d'autre personne de la famille aurait les mêmes troubles, que cela se fait.
Le TDA/H se retrouve à 75/80% chez un ou deux parents quand l'enfant est atteint.
actuellement des recherches se concentrent aussi sur la dopamine, cet hormone qui permet de "se lancer" sur une tâche/travail.
Les personnes atteintes de TDA/h n'en produiraient pas assez d'où le fait de très grosses difficultés à commencer ou finir une tâche fastidieuses (mais vraiment, difficile à décrire c'est pas "juste de la paresse").
Enfin, cela peut paraître contre-productif de donner des psycho stimulants à quelqu'un d'agité, mais en vrai nous avons certaines zone du cerveau pas assez stimulés d'où les troubles.
Étant personnellement impacté par le TDAH avec deux de mes filles j'ai du apprendre comme beaucoup à le découvrir et vivre avec au quotidien! Bref je ne vais pas m'étendre plus la dessus! Je tiens juste à remercier la communauté SCMB pour ces échanges respectueux éclairés et civilisés qui montre qu'on peut élevé le débat et échanger nos idées sans tomber dans la bêtise primaire des réseaux sociaux de bas étages! Merci à tous
Tous les commentaires (21)
Je confirme que en Australie la prescription est surprenament facile à obtenir (il y a quelques années tout du moins), utiliser surtout par les étudiants pour se concentrer en cours après une nuit à faire la fête, mais souvent détourner pour encore plus faire la chouille.
Au risque de me prendre un torrent d'insultes dans la tête, je profite de l'anecdote pour poser la question : a-t-on de véritables preuves scientifiques, notamment neurologiques (et pas seulement des observations et des théories psychologiques) pour appuyer l'existence effective de ces troubles que sont le TDAH, l'ensemble des Dys (praxique, calculique, graphique...), l'hyperactivité, etc. ?
C'est une question légitime et honnête pour y voir un peu plus clair.
En terme d'histoire, la première mention de ce trouble date de 1760 ou un médecin décrivait les troubles qu'il constatait chez certains enfants.
Ensuite la littérature a régulièrement décrit des enfants qu'on diagnostiquerait avec un TDA/H: je pense à Sophie dans les malheurs de Sophie (touche à tout, trop curieuse, sa salissant tout le temps, agitée, ne régulant pas ses colères, souvent isolée des autres enfants car "mauvais exemple"la punition sévère n'a aucun effet positif sur elle d'ailleurs.
Une chose aussi encore peut connu, le TDA/H ne "guerit" pas à l'âge adulte. Il se transforme, on arrive parfois à le canaliser avec des stratégies d'évitement mais il est toujours présent.
De plus en plus d'adulte sont diagnostiqués et traite actuellement. En général c'est quand on fait dépister son enfant, que le professionnel demande si d'autre personne de la famille aurait les mêmes troubles, que cela se fait.
Le TDA/H se retrouve à 75/80% chez un ou deux parents quand l'enfant est atteint.
actuellement des recherches se concentrent aussi sur la dopamine, cet hormone qui permet de "se lancer" sur une tâche/travail.
Les personnes atteintes de TDA/h n'en produiraient pas assez d'où le fait de très grosses difficultés à commencer ou finir une tâche fastidieuses (mais vraiment, difficile à décrire c'est pas "juste de la paresse").
Enfin, cela peut paraître contre-productif de donner des psycho stimulants à quelqu'un d'agité, mais en vrai nous avons certaines zone du cerveau pas assez stimulés d'où les troubles.
Usage - ainsi que d’autres drogues - très répandu en… Corée du Nord
Je suis justement prof, et on assiste dernièrement à une véritable recrudescence de ce genre de diagnostics. Et évidemment, la question doit se poser : assiste-t-on à une recrudescence de dysfonctionnements de mieux en mieux diagnostiqués, ou à une tendance chez les élèves à "psychologiser pathologiquement" leur moindre difficulté de concentration, d'éducation ou d'apprentissage..?
Je suis dans le spectre du tdah (diagnostiqué) et probablement dans le spectre de l'autisme.J'ai été diagnostiqué tard (+ 40) et honnetement les mesanphetamine change tout pour moi. Je fais partie de ceux chez qui le medicament fonctionne tres bien et j'ai la chance de ne pas devoir le prendre tous les jours, uniquemznt quand j'ai un down ou pour des taches specifiques. Ca m'aide a gerer mes emotions , ma memoire de travail, le "decision lock" , le "time blindness" etc etc. Ma vie est bcp bcp plus simple maintenant. Je precise aussi que comme dit plus haut, cela est fort lié a la genetique et donc pratiquement chaque tdah, autisme, etc est different :).
Étant personnellement impacté par le TDAH avec deux de mes filles j'ai du apprendre comme beaucoup à le découvrir et vivre avec au quotidien! Bref je ne vais pas m'étendre plus la dessus! Je tiens juste à remercier la communauté SCMB pour ces échanges respectueux éclairés et civilisés qui montre qu'on peut élevé le débat et échanger nos idées sans tomber dans la bêtise primaire des réseaux sociaux de bas étages! Merci à tous
Ce n'est vraiment pas simple d'être comme ça.
Et ce n'est pas une excuse.
Quand des parents vous expliquent que leur enfant a été diagnostiqué tdah, ou hpi, ou tsa, ou dys, ne le voyez pas comme des parents qui cherchent à minimiser des échecs potentiels ou à se vanter.
mais prenez le plutôt comme "pitaing c'est galère, et nous avons besoin de vous".
Et le peu que vous pourrez faire sera un immense soulagement et une véritable aide pour les familles et les enfants.
Je ne parle bien sur que des enfants et parents diagnostiqués par des pro et pas de celles et ceux qui le proclament sans rien de sérieux.
J'espère que cette anecdote vous permettra de voir les choses différemment et peut-être de modifier votre jugement ou le renforcer dans le bon sens.
Pour le tdah il y a une sous détection en France par rapport aux autres pays.
Vous pouvez, si vous voulez en savoir plus vous rapprochez de l'association hypersupers- tdah France.
C'est assez bien fait.
Pour les troubles dys, il y a la fédération française des dys.
Aaaaaah! Je comprends enfin pourquoi tout le monde veut être TDAH aux États-Unis, c'est parce que ça vient avec des avantages...
Le methylphenydate, ou ritaline, qui est un traitement courant pour le TDAH, est aussi considéré comme une drogue dans d'autres pays.
Je suis TDAH et autiste diagnostiquée récemment, et je vais démarrer le traitement. J'ai dû me renseigner pour un voyage à l'étranger.
D'un côté nous avons la nécessité de hiérarchiser les élèves en fonction de l'acquisition de certaines compétences (notre formation, les conseils de classes, Parcoursup nous y obligent). De l'autre nous avons l'obligation d'écoute et d'adaptation en fonction des élèves, et donc de leur capacité à assimiler de nouvelles compétences (notre humanité, notre moralité et notre bienveillance nous y obligent).
On se retrouve donc forcément dans une situation délicate lorsque l'élève en bas de cette hiérarchisation ne l'est pas en fonction d'un manque de volonté, d'écoute ou de travail, mais d'un handicap invisible. Les questions pleuvent : cet handicap est-il bien réel ? Le médecin a-t-il bien appliqué une procédure normée et efficace ou s'est-il contenté de répondre à une famille insistante essayant de sauver la scolarité d'un enfant seulement paresseux ? Si l'élève est véritablement atteint par ce trouble, comment mettre en place cette hiérarchisation sans le punir ? Et que mettre en place pour dépasser ces troubles ? Et j'en passe...
D'où ma question en début d'anecdote pour essayer d'y voir plus clair.
pédopsychiatre ou psychologue specialisé pour le tdah (même si le mieux reste le psychiatre car il faudra son accord pour le traitement)
Orthophoniste pour les troubles dys
...
Les diagnostics ne se font pas par le généraliste.
Je ne connais pas de diagnostics de complaisance (ca existe peut-être mais ça doit être une infime)
Toit simplement parce que c'est lourd à porter pour les enfants : regards des prof et des autres élèves parce qu'ils ne sont pas comme les autres, parce qu'ils ont des aménagements et parce qu'ils font iech le prof qui doit s'adapter.
Un enfant diagnostiqué par un pro spécialiste du trouble dys ou du tdah ou.... peut avoir des aménagements comme l'autorisation d'utiliser un ordinateur pour prendre les cours (l'élève pourra passer le brevet et le bac avec), un tiers temps, des pauses pendant l'examen, de dictées moins longues ou alors aussi longue mais a trous (donc photocopie remise par le prof)...etc...
Ces aménagements sont tracés au travers d'un PAP que l'établissement et les profs ont l'obligation de suivre.
Certains élèves peuvent déposer un dossier pour être reconnu auprès de la mdph.
Nous venons d'ailleurs de remplir la demande d'aménagement pour le brevet de notre fils l'année prochaine.
Vos questions sont intéressantes mais j'avoue que ce dernier message me fait peur.
J'y vois, sûrement à tort, un prof penser de prime abord que soit le diagnostic est de complaisance soit il a ete mal fait et donc tout faire pour ne pas croire à ces diagnostics, ne pas appliquer les aménagements...
Il y a encore des profs (même jeunes) qui ne croient pas que cela existe. Et qui ne font rien pour se renseigner.
si le diagnostic est posé alors il est avéré.
Vous / moi / personne n'a le droit de le remettre en cause.
Le vrai problème est que souvent les enfants diagnostiqués, suivis... sont dans des familles favorisées car cela coûte en argent mais surtout en temps.
C'était d'ailleurs là la base de ma question. Si je remets toute ma confiance en un médecin, je dois auparavant être certain de sa démarche, que je ne connais absolument pas. C'est pourquoi je demande ici. Le site me semblant en effet fréquenté par des gens somme toute éclairés et éclairants (à votre image), j'espérais que quelqu'un m'explique. Si en effet le médecin se contente de dire "ah oui, il est agité. Diagnostic : hyperactif", ou "en effet, il écrit très mal. Diagnostic : dysgraphique", alors forcément, il s'agit plus d'un moyen pour la famille de sauver la scolarité de leur enfant mise en péril par un manque d'éducation ou d'effort qu'un moyen de révéler un handicap. En revanche, si, comme vous le dites (et je vous crois sans retenue), des spécialistes de type orthophoniste ou psychiatre sont nécessaires pour la mise en place du diagnostic, cela me rassure. Et je me dis que je faisais bien de faire confiance.
Même si, comme vous le remarquez en fin de message, cette disparité sociale et économique me trouble aussi... Il y a finalement, aussi, un sauvetage de la scolarité par la relative aisance d'une famille qui peut assumer la mise en place du diagnostic, contrairement, par rapport, à des familles plus modestes dont l'enfant ne sera que considéré comme "en échec".