Les molécules de l'air se déplacent très vite. Leur vitesse dépend de la température : par exemple, à 20°C, les molécules se déplacent en moyenne à 1800 km/h. Elles n'ont cependant pas le temps de parcourir une grande distance, car elles subissent environ 5 milliards de collisions par seconde.

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Surtout, si tu prends unn interface entre 2 milieux dont un avec source de chaleur autre que de l'air, par conduction par exemple, où tu auras ta vitesse électronique qui créera la chaleur (pour dire simplement), mais c'est cette chaleur qui mettra en mouvement ton fluide et donc génèrera de la chaleur
Et c'est d'ailleurs pour ça qu'il est absolu (ce zéro), car on ne peut pas ralentir davantage un système déjà à l'arrêt. On a ainsi atteint la température la plus basse possible.
Enfin ça c'est tant qu'on n'aborde pas la mécanique quantique, le principe d'incertitude d'Heisenberg et la notion d'énergie du point zéro.
(Vu qu'on ne peut pas connaître avec précision à la fois position et vitesse (quantité de mouvement) d'une particule, les particules ne peuvent jamais être complètement immobiles)
C'est aussi pour ça qu'on ne peut pas l'atteindre,
Ca violerait les lois de la thermodynamique.
Il faudrait une infinité d'énergie pour arriver à un tel Résultat.
Sans oublier que le temps lui même s'arrêterait...
D'après les principes de la relativité générale et selon le point de vue substantivaliste l'espace temps est le substrat de l'univers, le support de tout ce qui existe. Dans ce cadre, si certaines particules s'arrêtent de bouger c'est sans effet sur l'espace temps ou sur les autres particules évoluant dans la même zone, tant qu'il n'y a pas collision évidemment.
D'après la mécanique quantique et certaines théories unificatrices comme la théorie des cordes, ou la gravité quantique à boucles, voir d'autres approches émergentes, l'espace temps ne serait pas le substrat ultime mais plutôt une manifestation relationnelle entre éléments fondamentaux (spins network). Et dans ce cas là, j'imagine que l'espace temps pourrait se figer de façon très locale si certaines particules arrêtaient de vibrer. Les interactions relationnelles pourraient d'ailleurs peut-être expliquer pourquoi aucune particule ne peut vraiment arrêter de vibrer d'après les lois quantiques.