Albert Einstein céda à sa première femme l'argent de son prix Nobel, avant même de le recevoir. Lors de son divorce en 1919, le couple s'accorda sur le fait que l’argent d’un éventuel prix Nobel serait attribué à Mileva Marić. Le physicien reçut le prix Nobel deux ans plus tard, et tint parole : l'argent fut transféré à son ex-femme et servit notamment à payer les traitements de leur fils Eduard, atteint de schizophrénie.
Cet argent n'était d'ailleurs pas immérité, dans la mesure où Mileva Marić avait participé aux travaux de son mari.
Commentaires préférés (3)
Son prix Nobel de 1921 n'est pas pour la relativité restreinte ou générale comme beaucoup le pensent, mais pour ses travaux sur l’effet photoélectrique (concept de photons etc).
La dotation (121 572 SEK, couronnes suédoises) transférée à Mileva, sera utilisée pour acheter des biens immobiliers à Zurich, où elle vit avec leurs deux fils, en plus des soins coûteux de leur fils Eduard.
Pour l'époque, 121 572 SEK sont environ 425 000 € aujourd'hui (calcul grossier via taux de change et évolution du pouvoir d'achat)
On vit dans la culture de l'instantané, de l'audience, du buzz, des réseaux sociaux. Peut-être devrions-nous revoir ce qu'il est important de réellement valoriser.
La plupart des gens ne connaissent pas Dirac mais il suffit de dire Messi et ils sont en extase. On fait avec la population que l'on a. Celle qui s'enflamme pour une passe décisive mais qui est incapable de s'intéresser à une équation qui révolutionne notre monde.
Exemple simple, rare sont ceux qui savent comment fonctionne un disque dur. Qui connait la spintronique... La technologie du quotidien est considérée comme acquise, méritée, mais on donne du caviar à des poules. On met à disposition de tous un bijou de technologie, de beaux smartphones, et quel est l'usage dominant ? Tiktok...
On méprise la complexité, les découvertes sont des anecdotes wikipedia ennuyeuses.
Notre modèle social déconne plein pot. Et pendant ce temps on donne de beaux modèles à notre jeunesse pour que ça perdure (ou se dégrade) encore et encore.
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Son prix Nobel de 1921 n'est pas pour la relativité restreinte ou générale comme beaucoup le pensent, mais pour ses travaux sur l’effet photoélectrique (concept de photons etc).
La dotation (121 572 SEK, couronnes suédoises) transférée à Mileva, sera utilisée pour acheter des biens immobiliers à Zurich, où elle vit avec leurs deux fils, en plus des soins coûteux de leur fils Eduard.
Pour l'époque, 121 572 SEK sont environ 425 000 € aujourd'hui (calcul grossier via taux de change et évolution du pouvoir d'achat)
Le gars était vraiment un génie.
Le système de léguer un bien hypothétique pour ne pas avoir de problème de répartition lors du divorce était assez bien calculé.
Même si plus tard il a dû léguer quand même.
Si la personne qui attire autant de monde ne recevait pas un pourcentage logique de la manne ainsi créée, tout irait pour les entreprises et les actionnaires qui gèrent l'ensemble....
L'excellente mini-série GENIUS relate la vie d'Einstein.
Une sacrée aventure semée de rebondissements.
Sa première femme, elle-même très brillante, a énormément contribué à son premier prix Nobel.
On vit dans la culture de l'instantané, de l'audience, du buzz, des réseaux sociaux. Peut-être devrions-nous revoir ce qu'il est important de réellement valoriser.
La plupart des gens ne connaissent pas Dirac mais il suffit de dire Messi et ils sont en extase. On fait avec la population que l'on a. Celle qui s'enflamme pour une passe décisive mais qui est incapable de s'intéresser à une équation qui révolutionne notre monde.
Exemple simple, rare sont ceux qui savent comment fonctionne un disque dur. Qui connait la spintronique... La technologie du quotidien est considérée comme acquise, méritée, mais on donne du caviar à des poules. On met à disposition de tous un bijou de technologie, de beaux smartphones, et quel est l'usage dominant ? Tiktok...
On méprise la complexité, les découvertes sont des anecdotes wikipedia ennuyeuses.
Notre modèle social déconne plein pot. Et pendant ce temps on donne de beaux modèles à notre jeunesse pour que ça perdure (ou se dégrade) encore et encore.
Et dans cette série on se garde bien de préciser que Poincaré avait tout annoncé 3 mois à Paris la théorie de la relativité restreinte. Reprise à l'identique par einstein, y compris l'ordre des chapitres, sans rien ajouter ni enlever. Il travaillait au dépôt des brevets, donc avait accès avant tout le monde à ce type d'information. C'est le seul job qu'il avait trouvé car il était un étudiant mediocre, d'une université mediocre...
Parler de plagiat est un peu compliqué car les différents travaux publiés par chacun ont été surtout repris systématiquement. C'est la marche normale des choses. Le flou vient du fait que chaque avancée avait droit à sa publication, et donc était reprise par d'autres pour leur propres recherches. Il aurait fallu que Poincaré s'abstienne de publier ses recherches avant d'avoir élaboré la relativité générale... et qui sait s'il l'aurait réellement élaborée, puisqu'il est décédé en 1912. Il a très certainement posé les bases des travaux d'Einstein, et aura lui-même été inspiré par les travaux de Lorentz.
Dans son développement de la relativité générale, Einstein aura également été inspiré par les travaux d'autres chercheurs, et d'autres lui seront venus en aide. Par exemple, David Hilbert aura finalisé l' "équation d'Einstein" concernant la loi de déformation à partir des travaux d'Einstein qu'il trouvait très intéressants. Bien meilleur mathématicien qu'Einstein qui lui était surtout un physicien, il lui aura ouvert la voie.
Il y a beaucoup de controverse sur la paternité de la relativité générale mais ce qui est sûr, c'est que son aboutissement est dû au travail de plusieurs personnes et non d'Einstein à lui seul.
C'est un problème assez récurrent chez Einstein lors des publications de ses travaux : il omet régulièrement de référencer les travaux ou notions utilisés pour développer les siens, même lorsqu'il s'agit de ses propres travaux antérieurs. Il aura reçu plusieurs lettres à ce sujet, qu'il aura toujours traité sérieusement en proposant des solutions honnêtes.