Marthe Richer eut une vie assez décousue. Née en 1889, elle fut d'abord prostituée, avant de devenir une "bourgeoise" en épousant un homme fortuné, puis aviatrice après que ce dernier lui offrit un avion. Par la suite, elle devint espionne avant d'embrasser une carrière politique : elle donna d'ailleurs son nom à la loi de fermeture des maisons closes en France de 1946.
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Ça alors ! Il y a donc une certaine Marthe Richer qui a eu exactement le même parcours que Marthe Richard.
JMCMB
La “veuve qui clôt” comme a titré le canard enchaîné.
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Ça alors ! Il y a donc une certaine Marthe Richer qui a eu exactement le même parcours que Marthe Richard.
JMCMB
Il faut être parlementaire (proposition de loi) ou ministre (projet de loi) pour être à l'initiative d'une loi.
Pourtant Marthe Richard n'était que conseillère municipale de Paris.
Sa proposition (adoptée) au conseil de Paris fut reprise par le député Marcel Roclore mais c'est le nom de Marthe Richard que la postérité a gardé.
La “veuve qui clôt” comme a titré le canard enchaîné.
La dernière maison close parisienne se nommait le One-Two-Two, située au 122 rue de Provence, Paris 8ème. Son histoire, bien que sordide et décadente, vaut le détour pour les vilains petits curieux :-)
Georgette Pélagie, la dernière responsable de l’établissement, dira au sujet de sa fermeture : « Un jour d’octobre 1946, le ciel devint très bas et pluvieux, les lumières s’éteignirent, les rires se cassèrent. Les jeunes femmes ne revinrent plus et pour la première fois au 122 rue de Provence, les volets s’ouvrirent ».
Précisons qu'à la fin de sa vie elle a reconnu que cette loi est aberrante et que ce sont les hommes de gauche qui l'ont poussé dans cette absurdité. Moi qui passe ma vie avec des filles de joie aux frontières, j'affirme que pas une ne comprend cette folie. C'est ainsi que depuis 74 ans la France vit dans l'erreur.
Anecdote venant à point nommé pour vous parler du Salon Kitty, une maison close de haut standing, du Berlin Nazi.
Régenté par Madame Kitty Schmidt, son Salon est fréquenté par la Jet Set masculine Berlinoise.
Quand en janvier 1933, Hitler accède au Pouvoir, Madame Kitty ne change pas des habitudes, mais ne se sent pas attirée par l'idéologie Nazie. Elle va donc continuer dans son monde des affaires de l'alcove, ammassant de l'argent, dont les bénéfices sont envoyé sur un compte Bancaire Londonien, par le biais de filles de confiance le dissimulant dans leurs dessous féminins, dit-on.. De l'argent a également été transféré par des exilés Juifs partant pour le Royaume-Uni.
Le 28 Juin 1939, Madame Kitty, les valises faites, va prendre le train qui doit la conduire à la ville de Enschede, ville Néerlandaise située proche de la Frontière Allemande. Une fois son passeport estampillé par les douaniers du Reich, elle est arrêtée, pour ne pas avoir déclaré les valeurs (argent, bijoux, fourrures) qu'elle possède sur elle.
Raccompagnée par le SD (Service de Sécurité de la SS) jusqu'à Berlin, Madame Kitty Schmidt était en réalité filée, suite à plusieurs télégrammes échangés entre elle et un correspondant à Londres, laissant entendre son départ pour le Royaume-Uni.
Dans les locaux de la SS, Schellenberg, un adjoint de Reinhart Heydrich, n'eut pas de mal à la convaincre de transformer son Salon, en Centre d'écoute et d'espionnage de gens influents, Allemands ou étrangers. Si elle refusait, son destin était dans un Camp...
Pour être encore plus efficace dans l'espionnage, Schellenberg supervisera la formation de nouvelles filles, destinées à l'écoute de confidences des hôtes. De plus, dans le sous-sol de l'édifice, est installée tout le matériel nécessaire, afin d'enregistrer le moindre mot prononcé quatre étages plus haut.
La particuliere activité du lieu, va durer jusqu'au 17 juillet 1942, quand l'édifice fut endommagé durant un Bombardement aérien.
Les disques d'enregistrement n'ont jamais été retrouvés.
Elle est décédée en 1954, sans avoir été inquiétée par la Justice.
Son nom est revenu brièvement dans les infos, ces derniers jours. Un tableau la représentant, a très récemment été retrouvé.
NB: j'ai omis beaucoup d'information publiée sur différents sites Net en différentes langues, car il y a un manque de documents d'époque, attestant ce qui a été dit à propos du Salon Kitty.
Dans ces établissements les filles étaient en sécurité et avaient un suivi médical (obligatoire) qui n'a plu lieu maintenant . Ia bien pensance (de gauche) a encore frappé et provoqué un retour en arrière.