Les goélands, connus pour leur voracité, s'attaquent parfois à des proies bien plus grandes qu'eux : les cétacés. Ils attendent que les baleines fassent surface et arrachent des lambeaux de chair. En Argentine, ce comportement menace même la survie des baleineaux : ils ne parviennent pas à téter efficacement et meurent de malnutrition.

Commentaires préférés (3)
Sur la cote d'Azur c'est une plaie! Ils n'arrivent pas a controler le nombre d'oiseaux, qui n'a pas de prédateur naturel sur place.
De base je ne voyais pas trop comment commenter. L'anecdote est clair et plutot bien fourni.
Rien sur les oiseaux ne me venait.
Et ton commentaire, sans aucune pensée offensive envers toi, illustre le problème. C'est un peu un cas d'école.
On reproche à un animal d'être incontrôlable et donc, beaucoup disent qu'il faut le zigouiller car pas de prédateur naturel.
Or, les goélands comptent de nombreux prédateurs notamment quand ils sont juvéniles:
- Les goélands eux-mêmes (pas sur la même espèce normalement)
- Les rapaces,
- Les corvidés (corneilles, pies, corbeaux…)
- Les mammifères terrestres comme le renard roux,
- Les requins,
Une belle liste et les adultes affaibli peuvent être attaqués par le faucon pèlerin ou l'autour des palombes.
Alors pourquoi, malgré une belle brochette de prédateurs, ils prospèrent ?
Et bien parce que les humains sont des personnes qui se tirent dans le pied et accusent les autres après.
On construit de beaux immeubles : du coup les goéland s'installent au dessus. La présence humaine et la hauteur éloigne beaucoup de prédateurs. On se retrouve donc à protéger un animal sans trop le vouloir.
Mais, SURTOUT, ils pullulent grâce à nos déchets et décharges à ciel ouvert. Une aubaine pour eux : nourriture en quantité illimité (quasiment).
Donc on reproche au goéland d'être incontrôlable, on veut les tuer… mais pour résoudre la question de nos déchets qui est bien plus centrale et problématique… on préfère regarder ailleurs. Si on règle ce problème => moins de nourriture disponible => moins de goélands.
Sans compter les touristes idiots… qui font plus ou moins exprès de se faire voler leur bouffe car c'est drôle …
Sauf erreur de ma part, le pigeon et le moineaux e sont pas des prédateurs. Ou alors, par chez toi ces oiseaux sont très énervés ;)
La corneille est parfois un petit prédateur opportuniste alors que le goéland est un bien plus grand prédateur et pas uniquement opportuniste.
D'ailleurs une corneille ne fait que 100cm d'envergure, contre 170cm pour le goéland. Nous ne sommes donc pas sur le même genre d'oiseaux :)
PS : Les moineaux ne se nourrissent pas de nos poubelles, c'est d'ailleurs une des raisons de leur recule dans les villes (mais loin d'être la principale) : les aliments de nos déchets ne leur conviennent pas. Leur époque faste c'était quand les chevaux étaient en ville : grosse source de nourritures pour leurs petits et les parcs amenaient les graines/bourgeons utiles à leur alimentation.
Tous les commentaires (20)
Sur la cote d'Azur c'est une plaie! Ils n'arrivent pas a controler le nombre d'oiseaux, qui n'a pas de prédateur naturel sur place.
On n'a même plus le droit de stériliser les œufs... :(
Suffit de les manger.... ça règle le problème de la malnutrition et des embarras hi hi hi
De base je ne voyais pas trop comment commenter. L'anecdote est clair et plutot bien fourni.
Rien sur les oiseaux ne me venait.
Et ton commentaire, sans aucune pensée offensive envers toi, illustre le problème. C'est un peu un cas d'école.
On reproche à un animal d'être incontrôlable et donc, beaucoup disent qu'il faut le zigouiller car pas de prédateur naturel.
Or, les goélands comptent de nombreux prédateurs notamment quand ils sont juvéniles:
- Les goélands eux-mêmes (pas sur la même espèce normalement)
- Les rapaces,
- Les corvidés (corneilles, pies, corbeaux…)
- Les mammifères terrestres comme le renard roux,
- Les requins,
Une belle liste et les adultes affaibli peuvent être attaqués par le faucon pèlerin ou l'autour des palombes.
Alors pourquoi, malgré une belle brochette de prédateurs, ils prospèrent ?
Et bien parce que les humains sont des personnes qui se tirent dans le pied et accusent les autres après.
On construit de beaux immeubles : du coup les goéland s'installent au dessus. La présence humaine et la hauteur éloigne beaucoup de prédateurs. On se retrouve donc à protéger un animal sans trop le vouloir.
Mais, SURTOUT, ils pullulent grâce à nos déchets et décharges à ciel ouvert. Une aubaine pour eux : nourriture en quantité illimité (quasiment).
Donc on reproche au goéland d'être incontrôlable, on veut les tuer… mais pour résoudre la question de nos déchets qui est bien plus centrale et problématique… on préfère regarder ailleurs. Si on règle ce problème => moins de nourriture disponible => moins de goélands.
Sans compter les touristes idiots… qui font plus ou moins exprès de se faire voler leur bouffe car c'est drôle …
Il reste quand même une question : on a nourri des générations d'oiseaux avec nos poubelles : d'abord les pigeons, puis les moineaux, puis les corneilles (je cible Paris) et pourtant aucun n'allait jusqu'à nous voler la nourriture dans les mains. Qu'est-ce qui fait que les goélands aient "pris la confiance" comme ça ?
Sauf erreur de ma part, le pigeon et le moineaux e sont pas des prédateurs. Ou alors, par chez toi ces oiseaux sont très énervés ;)
La corneille est parfois un petit prédateur opportuniste alors que le goéland est un bien plus grand prédateur et pas uniquement opportuniste.
D'ailleurs une corneille ne fait que 100cm d'envergure, contre 170cm pour le goéland. Nous ne sommes donc pas sur le même genre d'oiseaux :)
PS : Les moineaux ne se nourrissent pas de nos poubelles, c'est d'ailleurs une des raisons de leur recule dans les villes (mais loin d'être la principale) : les aliments de nos déchets ne leur conviennent pas. Leur époque faste c'était quand les chevaux étaient en ville : grosse source de nourritures pour leurs petits et les parcs amenaient les graines/bourgeons utiles à leur alimentation.
Complètement d'accord, habitant la Côte d'Azur moi-même, je me rend complètement compte de tout ça.
Pour la question des baleineaux en Argentine, j’imagine qu’il y a très certainement un lien avec la sur-pêche ?
Merci, effectivement je n'avais pas fait le lien prédateur ou pas...
Pour le moineau, ayant habité à Paris dans ma jeunesse, j'ai bien constaté de visu des moineaux se nourrissant de poubelles. Il est probable que ce soit par opportunisme, il est possible que ce soit occasionnel mais c'est arrivé assez souvent pour que je m'en souvienne. En revanche, je ne me souviens plus si c'était animal ou végétal... Et je te jure que je ne suis pas assez vieux pour avoir croisé des chevaux dans les rues de Paris, à part 2 fois la garde républicaine :D
Pas forcément, on va toujours au plus facile, et à mon avis, quand un baleineau arrive à la surface, c'est plus facile de l'attaquer que de s'en prendre à des poissons de quelques centimètres
la surpêche ne concerne pas principalement les poissons vivants près de la surface
Je ne défends pas particulièrement les goélands qui peuvent effectivement être dérangeants mais il semble qu’ils sont protégés car leur espèce et en régression.
Je livre ici un point de vue different :
france3-regions.franceinfo.fr/normandie/manche/cherbourg-cotentin/pourquoi-la-justice-suspend-la-sterilisation-des-ufs-de-goelands-dans-ces-deux-villes-normandes-3154859.html
Et de meme on constate que tu parles de tuer au lieu de réguler
Réguler un animal. Neutraliser un personnel. Tomber pour la France. Accorder la paix éternelle. Mettre fin aux souffrances.
L'art des euphémismes quand il s'agit de tuer ou parler de la mort. Il ne s'agit pas d'imposer un jugement de valeur, juste de dire ce qu'il est.
Quand certains - plus policés - demandent à réguler le goéland, c'est de tuer des goélands et pas de leur faire payer un droit d'entrée à 5 maquereaux la journée.
Oui, je veux dire actuellement les déchets alimentaire viennent souvent des fast-food : une nourriture qui ne convient pas aux moineaux... mais les pigeons adorent (sans mauvais jeux de morts).
D'où une inversion dans leur population.
Changement qui s'opèrent me semble-t-il à partir de 2010. Encore une fois, c'est une des raisons mais pas la principale :)
Dans mon coin, il y a deux trois mac do avec des terrasses, je peux t'assurer que les oiseaux qui abondent dans les buissons, et qui se nourrissent de frites plutôt que de pain sont des moineaux. d'avril à août, on ne s'entend pas tellement ça pépie
À ma connaissance, personne ne s'est encore plaint
C'est même un jeu d'essayer d'attirer ces petits oiseaux en leur proposant des frites
Absolument, tout comme près des stations de service des autoroutes on trouve plein de moineaux qui viennent glaner des miettes.
Il convient de nuancer : quelle est ta région ? est-ce qu'il y a d'autres sources de nourriture ? d'autres danger ? des abris ?
Toutes ces questions... pour pouvoir mieux comprendre la dynamique d'une population.
On revient sur Paris : une nourriture qui s'appauvrit, des pesticides partout, des collisions avec les voitures, une verdure qui diminue, une absence de bain de poussières, des trous dans les murs rebouchés.
Tout ça, explique la diminution drastique du moineau. A présent, Paris se reverdit comme elle le peut, plus un seul pesticide et aménage des nichoirs. Dans mes souvenirs du suivi des moineaux, on parlait au début de ces actions d'un ralentissement de la chute, voir dans certaines zones d'une augmentation.
Mon propos n'est pas de dire que les moineaux meurt juste de la malbouffe. C'est une des raisons d'un déclin plus massif. Je ne fais ici que répéter les propos d'ornithologue plus "expérimentés" (euphémisme, clin d'œil, clin d'œil).
Après le moineau est tout de même sympa et rare sont les gens qui se plaignent à cause d'une attaque de moineau. Ou alors il faut se remettre en question si on se fait attaquer par un tel oiseau ;)
Je vous réponds à tous les 2 en même temps..
C'est pas qu'on n'arrive pas à réguler la population, c'est qu'on n'essaye pas vraiment. L'oiseau est protégé. Il est vu par beaucoup comme un charognard nettoyeur de déchet. On préfère la cohabitation, la prévention, la sensibilisation du public (ne pas nourrir), les filets, l'effarouchement... Lorsqu'il pose vraiment problème on demande une dérogation, un arrêté préfectoral est émis, on régule en stérilisant les oeufs (comme à Nice) ou en euthanasiant les goélands sans gêne (comme à Marseille).
Réguler une population qui croit de façon anarchique, que ce soit pour cause d'abondance de ressources ou autre, c'est régler un écosystème déréglé. On tache de limiter les naissances pour éviter l'emballement et ménager la cohabitation. L'homme fait constamment en sorte de ménager une certaine stabilité. Et lorsque ça ne marche pas généralement c'est la guerre et l'extermination. Donc oui, la régulation des naissances est souhaitable.
J'aime bien ton style, mais tuer et réguler ça n'est pas la même chose. Réguler c'est généralement empêcher de naître, pas tuer le vivant. Un oeuf n'est pas vivant, un avortement n'est pas un meurtre.
Je ne comprends pas une telle pudeur pour parler de la mort. Est-ce du déni ? Pour retirer tout sentiment de culpabilité ?
L'œuf est bien vivant, un embryon se développe. On empêche l'embryon de se développer en l'enrobant d'un produit qui l'empêche de "respirer", cela entraîne sa mort. Fin. Je ne dis pas si c'est bien ou mal, c'est un fait.
Ta comparaison avec l'avortement est houleuse, limite et sans intérêt ici.
Réguler, c'est surtout tuer un animal dans la grande majorité des cas. Que dire de la majorité des animaux tués à la chasse comme les sangliers : "Vous n'êtes pas tué, mais régulé" => "Ah merci, ça change tout !"
D'ailleurs, tu parles toi-même "d'euthanasier" les goélands sans-gêne.
Tu évoques l'effarouchement. Souvent, on utilise un rapace pour cela (buse de Harris ou autour des palombes). Ce dernier va attaquer et tuer certains goélands pour que le reste du groupe évite la zone. Problème : en général les fauconniers ne sont la que quelques mois (le prix toujours le prix)… et les goélands reviennent (idem pour les autres oiseaux effarouchés).
Bref… on parle donc bien, dans tous les cas, de tuer des goélands pour diminuer leur nombre suite aux plaintes. Le seul jugement que je fais ici, appuyer par le retour de terrain, est que c'est inefficace et ne répond pas aux origines du problème. C'est donc un cercle vicieux tant qu'on ne change pas - par exemple - la gestion des déchets.
Pour ton premier commentaire :
Réguler une population qui croit de façon anarchique, que ce soit pour cause d'abondance de ressources ou autre, c'est régler un écosystème déréglé.
=> Déréglé par l'Homme et on pose une rustine en pensant que "réguler" va rétablir l'équilibre. Alors que pour retrouver l'équilibre, il faut prendre des décisions plus profondes que cela.
On tache de limiter les naissances pour éviter l'emballement et ménager la cohabitation. L'homme fait constamment en sorte de ménager une certaine stabilité.
=> On n'aurait pas à le faire si on ne déréglait pas tous les écosystèmes.
Est ce que limiter les naissances à changer quelque chose ?
Non, d'ailleurs plusieurs villes reconnaissent que la stérilisation des œufs était inefficace et coûteuse.
Les goélands comprennent qu'ils ne peuvent avoir de poussin ici, ils s'en vont ailleurs pour pondre. L'année suivante, un autre couple de goélands va les remplacer. On ne décale que le problème. C'est en plus une solution qui n'est pas efficace à 100%.
Et lorsque ça ne marche pas généralement c'est la guerre et l'extermination. Donc oui, la régulation des naissances est souhaitable.
=> Réguler n'est pas souhaitable, c'est comme dire à un gros fumeur de prendre des pastilles à la menthe pour ne pas avoir une mauvaise haleine.
C'est donc régler le problème à la source qui est souhaitable. Plusieurs articles et recherches montrent l'inefficacité des régulations de naissance et un coût élevé.
www.concarneau.fr/actualite/arret-des-campagnes-de-sterilisation-des-oeufs-de-goelands/#:~:text=L'efficacit%C3%A9%20des%20campagnes%20de,et%201542%20%C5%93ufs%20en%202019.
www.geo.fr/animaux/sterilisation-des-oeufs-de-goeland-une-pratique-courante-et-reglementee-204909
www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-sables-dolonne-85100/les-sables-d-olonne-steriliser-les-oeufs-de-goelands-est-ce-vraiment-efficace-ecf38b30-abf7-11eb-aa8c-8db87c6bb01a
Pour la petite histoire, j’ai l’âge d’avoir vu des chevaux en ville dans mon enfance et des moineaux picorant le crottin.
Il y avait d’ailleurs une chanson :
Petit moineaux, neaux, neaux
Qui mangez du crottin, tin, tin
Petit moineaux, neaux, neaux
Ne vous envolez pas, pas
Petit moineaux, neaux, neaux
Si vous vous envolez, lez, lez
Petit moineaux, neaux, neaux
Le crottin restera, ta, ra.