L'éclairage rouge dans les sous-marins est souvent associé dans les films à un éclairage de phase de combat. En réalité, il n'en est rien : l'éclairage rouge existe bien, mais il représente la nuit tandis que l'éclairage blanc est mis de jour. Le but est de ne pas dérégler l'horloge biologique de l'équipage durant les missions qui durent souvent plusieurs mois.
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Tous les commentaires (70)
les missions tournent généralement autour des 3 mois. le sous-marin tourne avec 2 équipages complets qui se relaient. on ne compense pas le manque d'ensoleillement à coup de vitamine D sur SNA.
SNLE SNA kesako?
Oui les ampoules et autres complements compensent mais j'y ai pas pensé car on ne supplémente pas les jeunes hommes en bonne santé ou du moins en dernier recours
tout de facon il n'y aurait aucun interet à mettre une lumière rouge en phase de combat pour deux raisons : 1- on ne voit pas à travers un sous-marin, donc pourquoi baisser la lumière en cas de conflit, 3- a part gêner la vue pendant qu'on est en phase de guerre ca n'aurais aucune utilité à part retarder tout le monde... ah le cinéma à toujours nous prendre pour des cons (et le pire c'est que ca marche des fois lol)
petite précision : la phase avant un combat (alerte detection ou autre) toute sources de lumière ou autre énergie sont éteintes! Et croyez moi, en cuisine on apprécie pas ces manoeuvres! ;)
????? heu. ..non. Aucune lumière n'est éteinte. il y a juste une diffusion. et du reste les cuistots comme chaque homme à bord ont également une fonction durant le poste de combat.
effectivement personne ne connais la zone de mission avant de partir sur snle, du reste la zone peut même changer en cours de mission. Il y a eu quelques snle à avoir fait des escale mais cela reste rarissime et ne se produit que lors de sa dernière patrouille avec donc une escale en Angleterre. depuis quand as tu arettez les sna?
pour faire un parallèle avec l'aviation, les SNA (sous-marin nucléaire d'attaque) sont les chasseurs et les SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d'engins), les bombardiers. la mention "nucleaire" ne concerne ici que la source d'énergie du bord. bien entendu, les missiles sur SNLE sont bien ceux de la dissuasion nucléaire.
J'ai arrêté de naviguer en 2008 et suis parti des forces en 2009 et toi ?
En fait cette règle est également valable sur les navires de surface puisqu'il arrive qu'une partie du personnel travaille ou vive dans des locaux sans contact visuel avec l'extérieur.
c'est pourtant le cas. sur sna les sous marinier savent exactement ou ils sont. et en fait. ..sur snle aussi. .la localisation du bateaux est importante pour de nombreuses personnes à bord ne serais ce que pour prévoir la météo ou gérer les paramètre de détection ou encore connaître les menace possible. Et de ce fait, il est aisé pour l'équipage de connaître la position du bâtiment.
ma dernière patrouille remonte à 2007 et j'ai quitté la marine en 2009.pour ma part j'étais sur snle mais nous avons forcément des connaissances commune, ne serait ce que chez les analystes. dsm pour ma part. ..
Il y a aussi des grandes montres mécaniques 24H pour se repérer dans les sous-marins !
Jmcmb pour la couleur !
radio :) effectivement on doit avoir des connaissances communes
radio? j'ai fait mes classe avec pas mal de radio. ..notamment un David birot second maître en 2002...désolé pour le hs
Je le connais. suis moi-même arrivé en 2000. et alors, sur snle, vous vous basez sur quels horaires pour les changements de lumière ?? sur la métropole ? ça me paraîtrait logique... ou alors en heure zulu.
on travaille en zulu, sans que je comprenne vraiment pourquoi vu que nos nous n'avons pas d'interaction avec d'autre bâtiment, on pourrait très bien rester à l'heure française mais. ..bon. ..ça vas la différence n'est pas énorme !!
Non, un sous marin français par exemple reste tout au long de sa mission ( qui ne dure pas plus de 100 jours ) sur l'heure française de ce fait l'équipage n'a pas a subir en plus le décalage horaire car il peuvent être n'importe ou sur le globe et cela pourrait donner un indice au sous-marinier : de déduire ou ils se trouvent. Aussi ils bénéficient d'un suivi médical. En effet si un membre de l'équipage subi un manque de vitamine D par exemple au cour de la mission, le docteur lui en administrera.
pour les horaires, on reste finalement sur de l'heure Zoulou (ou GMT) sur SNLE et on suit l'heure locale sur SNA, du fait de plus nombreuses interactions avec l'extérieur (paroles de 2 ex sous-mariniers). À savoir que sur SNLE, s'ils ne connaissent pas leur zone de destination (à part le commandement) ils savent où ils sont une fois en mer (aucun risque de fuite vers l'exterieur, ils n'émettent jamais pendant leur mission).
En ce qui concerne le suivi médical en mer, pas de médecin sur SNA, on a un infirmier seulement. un médecin peut toutefois venir en renfort si on part loin sans escorter une force navale. sinon, on évacuera simplement un blessé/malade vers le bâtiment le plus adapté.
pour cela c'est tout de même plus simple sur sna, sur snle il n'est pas possible de faire une evasan sans mettre en péril la mission, d'où l'importance d'avoir un médecin a bord. ..
Oui dans presque tous les bâtiments de guerre français :-)