Janusz Korczak était un pédiatre et écrivain polonais célèbre dans les années 30, fondateur d'orphelinats à Varsovie. Il est connu pour avoir délibérément choisi d'accompagner les enfants juifs de son orphelinat situé dans le ghetto de Varsovie lors de leur déportation vers le camp de Treblinka, et mourut avec eux le 6 août 1942 dans une des chambres à gaz du camp.

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C'est une façon de voir les choses... Mais je pense que pour rien au monde il n'aurait abandonné ses/ces enfants. Je ne pense pas qu'on puisse considéré comme un sacrifice inutile le fait qu'il soit mort pour avoir apporté un peu de réconfort et de repère à des enfants qu'il a accueillis, élevés, et aimés, au moment où ils se retrouvent sur le chemin de la mort.
Et pour l'empathie d'un petit allemand pour un enfant juif, je vous conseille le génial film Le garçon au pyjama rayé. Magnifique, original et troublant. Très troublant.
Je vous conseille le film "Au nom de tous les miens", un film très poignant sur la vie d'un homme ayant grandi dans le ghetto de Varsovie. On y trouve une scène ou un groupe d'enfants chantonnant se rend à la gare pour être envoyé dans les camps. Leur accompagnant qui ne doit pas les suivre, insiste alors pour monter avec eux, ne voulant pas les abandonner jusqu'à la mort. Ce film est si touchant. Il nous met face à notre cruelle histoire. Je vous le conseille vraiment!
Dès que j'ai lue son nom j'ai pensé à mes "J'aime lire" de cm2 où il y avait cette histoire! Comme quoi..
Il s'agit de Janusz Korczak...
Je pense que parfois l'homme doit faire preuve de pragmatisme et rester égoïste dans son intérêt propre, sa survie légitime
Oui on s'en doutait bien :) j'ai simplement traduit l'anecdote par une scène de ce magnifique film.
J'ai beaucoup de mal a comprendre ton commentaire. Peux tu développer?
Il me semble que la traduction véritable du nom de famille en respectant les conventions phonétiques françaises est Kortchak. Dites moi si je me trompe.
C'est de ces grands hommes dont la société à besoin, selon moi, celui-ci fait partit des grands.
Non, car comme dit plus haut, il ne savait pas qu'il allait dans un camp d'extermination mais dans un camp de travail.
Il faut considérer la terre, comme une simple escale pas une destination finale... Une escale dans un royaume qui n'est pas le notre et dont le niveau de vie laisse à désirer. Dans ce royaume on a la possibilité de tendre la main aux gens, et de souffrir avec eux les lois qui y sont imposées. Mais ce royaume, dominé par autre monarque [La haine, le crime... Bref le mal(in) ] que le notre, n'est pas notre destination. Dieu promet une destination plus excellente. La mort n'est pas vraiment la fin de la vie
Et comme "citation" j'ajouterai : La mort m'est un gain.
Ça me remue les trippes à chaque fois que j'entends une anecdote telle que celle-ci, sur les enfants de la 2nde GM. Les pauvres gosses n'avaient rien demandés, ils étaient juste au mauvais endroit et à la mauvaise époque... Je comprendrais jamais comment l'intolérance peut amener à autant de cruauté envers des gamins innocents. Et ça continue encore aujourd'hui en Palestine, au Laos, en Afrique... Les enfants ne demandent qu'à vivre, aimer et être aimés, ça devrait suffire à arrêter les conneries.
En tout cas hommage à ce grand homme polonais qui y a crut jusqu'au bout, jusqu'à la mort.
Reconforter "ses enfants" jusqu'a la fin.heroique... beaucoup auraient essayés d'éviter la chambre a gaz en pensant a sauver leur vie mais lui a prefèré les accompagner jusqu'a la mort.... chapeau!
D'un point de vue psychologique, on peut remettre en question le geste de l'homme. Était-ce vraiement une bonne chose à faire que d'accompagner ces enfants? N'aurait-il pas pu contribuer d'une autre façon à les aider, en ne se constituant pas prisonnier?
Il en reste tout de même un geste de solidarité admirable et tout à fait honorable. Paix à lui.
Le livre au nom de tout les miens de Martin Gray parle de lui et du guetto de Varsovie
Comme si la seconde guerre mondiale était la seule guerre durant laquelle un génocide a eu lieu. Et les arméniens tu les oublies ? Et puis il ne fait aucun doute que les combats de la Grande Guerre étaient bien plus épouvantable. Imagine un peu : Être dans une tranchée dans le froid et l'humidité, les pieds jamais au sec prêts à devenir des pied de tranchée sans compter le manque d'hygiène, la maladie, la faim etc... Dans des batailles comme Verdun ou la Somme avec une véritable pluie de munitions (suffit de se référer à certaines anecdotes), dans la 1ere guerre mondiale les gaz étaient utilisés pour le combat et les soldats n'avaient pas d'autre choix que de se lancer dans un assaut désespéré pour prendre la tranchée adverse, si ils mourraient leur calvaire s'arrêtait, si il prenait la tranchée le calvaire recommençait. La Grande Guerre est la guerre la plus épouvantable qui soit, beaucoup d'historiens s'accordent à le dire.
Les larmes aux yeux... alors que l' ete dernier j ai decouvert son histoire au gres de recherches que je faisais sur les droits des enfants dans un cadre certificatif... mon dossier a ete conclu ainsi " en hommage a Janusz Korczak" .mais aussi complete par sa biographie et " la derniere marche"... ce qui a fortement emu mes formateurs. ce monsieur est un symbole pour moi. Je pense souvent a lui depuis. Il est de ceux... dont l' histoire et les actes laissent une empreinte indelibile.
La parole est d'argent mais le silence est d'or.