Stella Walsh Olson fut une championne d'athlétisme qui remporta le 100 mètres féminin en 1932 aux JO de Los Angeles. Après sa mort lors d'un braquage à Cleveland, l'autopsie révéla qu'elle était "hermaphrodite" : elle souffrait d'une anomalie génétique, le syndrome de l'insensibilité aux androgènes, qui fait que son sexe est difficile à établir en raison d'attributs à la fois féminins et masculins.
Caster Semenya, athlète sud-africaine de demi-fond participant aux JO de Londres, est dans le même cas.
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Peut-être est-ce en effet le même phénomène que pour les femmes athlètes dans les pays de l'est: elles étaient tellement bourrées de testostérone qu'elles développaient des compétences et des caractéristiques masculines comme la pilosité, la musculature, la voix... Certaines sont devenues civilement des hommes d'ailleurs. Michel Cymes en parle très bien dans son dernier livre "la sexualité que d'histoires"
Mais n'importe quoi !!! Tu vas pas laisser un pauv gosse toute sa vie avec une malformation sous prétexte que, je cite c'est "original" et que "la nature ne s'arrete pas là" !!!!
Si je suis ta logique, un gosse qui nait avec une malformation doit rester ainsi toute sa vie car c'est "la nature" ?!?
De plus le monde des enfants et des ados est cruel, le laisser ainsi pourrais nuir à sa santé mentale à un âge où la normalité et le besoin d'être apprécié est primordiale...
Cela a du arriver plein de fois mais bon...
Si son problème était lié aux androgènes (andro = homme) ce n'est pas une insensibilite! En fait ce problème est du à une hyperplasie de la zone réticulée de la cortico-surrhenale qui produit donc plus de DHEAS (hormone androgene). Selon que l'hyperplasie est plus ou moins prononcée. La femme aura plus ou moins les caractères d'un homme. Mais attention ce n'est pas une hermaphrodite (il n'y a que de très rares cas d'hermaphrodisme chez l'Homme au sens ou il y a les gonades males et femelles fonctionnelles) c'est une "pseudo-hermaphrodite".
Pour les hommes pseudo-hermaphrodite ceci peut etre lié à differentes choses comme par exemple une enzyme absente qui permettait normalement la cascade de la testosterone.
Euh ! Je suis vraiment dérangé de lire qu'il est "normal" de choisir le sexe d'État civil pour l'enfant, avant qu'il soit capable de choisir de lui-même, simplement pour des raisons sociétales. Parce qu'un môme ou un ado ne fait que reproduire ce qu'il côtoie. Si culturellement il est élevé dans un milieu ouvert, il possède ouverture d'esprit et tolérance. Si sa famille est méfiante ou pire vis-à-vis de CE qui est, et de CEUX qui sont différents il reproduira le même schéma. J'ai connu et connais les deux types de comportements.
Il faut trouver un moyen de faire évoluer la société vers plus de tolérance vis-à-vis de TOUT ce qui EST différent. Attention, tolérance n'est pas synonyme de permissivité totale, sinon ça s'appelle plutôt "ANARCHIE"... !
Espérant ne pas avoir été "trop" hors-sujet, je souhaite simplement donner à réfléchir à ceux qui interviennent en commençant par : FAUX, de manière péremptoire. En regardant attentivement, il ya tjrs quelque-chose de positif dans ce qui nous semble ne pas l'être de prime abord.
Bonne fin de nuit et couchez-vous moins bêtes... :)
Ça ne s'appellerait pas le syndrome de Turner (pour les femmes) ou de Klinefelter (pour les hommes) ?
Il parait que la nature n'aime pas le vide, moi je pense qu'elle s'en fiche éperdument. Par contre, l'humain homme et femme confondus A peur de l'inconnu et veut que tout soit bien classé et organisé (de préférence à sa propre convenance) !
- www.embryology.ch/francais/ugenital/patholgenital01.html
Gogol est ton ami, avec wiki...
Et le plus souvent, un sexe est plus développé que l'autre chez le bébé hermaphrodite, c'est pourquoi le choix n'est pas toujours possible ;)
Ils revendiquent donc le droit de choisir en toute connaissance de cause à l'adolescence ou l'âge adulte.
Les psychologues et sociologues pensent qu'il est nécessaire que l'enfance se construise dans la "normalité d'un genre identifié" pour éviter les troubles psychologiques, les mises a l'écart de la société (les enfants sont cruels entre eux)...
D'autres sociologues et psychologues pensent le contraire : c'est à l'enfant de choisir et pour éviter les problèmes psychologique, il faut informer la société pour que les esprits soient plus ouverts afin d'entre ces mises à l'écart
Actuellement, les choix de sexe se font très tôt dans l'enfance, n'ont n'avons pas assez de recul pour savoir si un choix tardif aura eu des répercussions psychologiques. Cela dit, voilà mon avis :
Informer la société pour qu'elle bouge va prendre un sacré moment. Laisser des enfants grandir dans ce contexte me semble très risqué malgré toutes les précautions (information d'autres de l'entourage, a l'école où va l'enfant...)
D'autre part, ce sont des pseudo-hermaphrodites "contrariés" (qui pensent qu'on leur a attribué le mauvais sexe) qui revendiquent le droit à choisir.
Les autres, qui pensent que le bon choix a été fait, ont réussi à se construire convenablement et a s'épanouir dans la vie : ceux-ci sont reconnaissant à leur parents et au corps médical de leur avoir permis cette vie normale.
Je ne dispose pas de données chiffrées pour savoir le pourcentage de satisfaits et de non satisfaits.
Le débat est donc plus compliqué qu'on peut le croire de prime abord.