En 757 en Chine, le siège de Suiyang fut l'un des plus atroces jamais connus. Alors qu'ils étaient affamés et avaient mangé tous les animaux disponibles dans la ville, le général Zhang Xun demanda à ses soldats de tuer les civils pour se nourrir, montrant l'exemple en tuant sa propre concubine et ordonnant à ses soldats de s'en nourrir. Lorsque la ville tomba au bout de dix mois, il n'y restait plus que 400 hommes : 20 000 à 30 000 personnes avaient été mangées.

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C'est une suite géométrique.
En admettant une perte de 2% par jour (ce qui correspond à un individu à manger pour 50 autres) et en admettant une période de cannibalisme de 210 jours (soit 3 mois de survie grace aux animaux) on retrouve le chiffre de 400 survivants.
( 30 000 * 0,98^210 = 413)
L'évolution de la situation du chien en France est d'ailleurs assez récente puisque d'après une autre anecdote sa consommation s'est arrêtée au début du XXème siècle, ayant atteint son apogée en 1870 lors de la guerre de Prusse où un véritable marché du chien fut ouvert rue Saint-Honoré, à Paris.
en chine il y avait très peu de bois, c'est pour. cela que la viande est coupée en lamelles afin qu'elle cuise plus vite.
Super ! Ça aura servi à que dalle puisqu'ils n'ont quand même pas défendu la ville. Ils devaient se regarder bizarement les soldats au fil du temps genre "n'y pense même pas Chang!".
Attendez de voir comment certain d'entre nous deviennent quand leurs vie est menacée...méfiez vous des apparences.
Il devait y avoir beaucoup plus de soldats au début du siege voilà pourquoi 30 000 personnes on été mangés
Sauf que ces 400 hommes restant mangeait d'autres hommes qui avaient mangé d'autre hommes qui avaient mangé d'autres hommes...
Ton raisonnement n'est pas bon. Il faut plus voir ça par une suite mathématique. En fait au départ tu as toutes ces personnes qui vont devoir manger. Ça représente beaucoup de personnes à manger. Puis petit à petit leur nombre va décroître et ils vont manger de moins en moins de personne.
D'où l'expression : on se fait un chinois...
le territoire contenait peut etre un interet stratégique. Si un pays attaque un zone non peuplée, le pays victime de cet agression réagira au moins pour montrer sa force
Ainsi que le cochon d'Inde qui était consommé dans le Limousin jusque dans les années 1950.
Ils mangeait beaucoup !!!
Ce devait être un buffet à volonté.
Du poivre du Sichuan, évidemment...
Ils prenaient sûrement le bois des maisons des victimes
Et l'humain, à force d'en bouffer, on y prend goût, à en croire Robert Carlyle dans "Vorace"...
Mon dieu .. Pourquoi se protéger et faire la guerre si de toute façon à la fin on meurt de faim et que le pays s'écroule .. Triste histoire quand même pour eux ..
La fin ne justifie jamais les moyens , surtout quand ils sont aussi inhumains .
Comment pouvaient ils tuer, dépecer et manger d'autres humains, et surtout des enfants! Alors que leur mission était quand même de les protéger ....
Imaginez pratiquement les scènes de sélection des sacrifiés de chaque jour : une population horrifiée de donner ses propres enfants, l'angoisse jour après jour de voir les siens passer à trépas pour passer à la casserole ...! Je veux bien que les chinois aient un sens aigü du sacrifice pour des causes supérieures et pour leur honneur, mais à ce point-là, imaginer qui aient pu être tous consentants ! Pour se faire tuer pour une noble cause, ça se conçoit, mais pour se faire manger ... J'en doute.
Je pense qu'ils avaient plus de respect que cela pour le corps de leurs morts, même si si n'y connaît rien sur cette civilisation .
Quelqu'un en saurait il plus sur ce point ?
Je pense plutôt que Le chef de l'armée devait plutôt avoir un sens musclé de la persuasion....
Je maintiens que la fin ne justifie pas les moyens...
Traiter des familles comme du bétail, en les catégorisant avec des règles de logique alimentaires et utilitaires, ça ne vous fait pas penser à un autre épisode atroce de l'histoire occidentale récente, bien que le contacte et la fin soient bien différents ?
Quel heros effectivement ce Chef de guerre !
En tous cas, voilà un beau sujet de philo à qui veut bien y réfléchir !
Leur mission n'était pas de les protéger mais de tenir la forteresse le plus longtemps possible. De gagner du temps en somme. Vous imaginez la situation de votre point de vue occidentale dont la culture est influencée par la religion chrétienne (celle qui a entre autre prohibée l'anthropophagie qui l'a dégoutait) mais en était-il pareil ailleurs? D'après les sources les civils étaient consentents, ayant compris qu'entre être passés par le fer de l'ennemi et se sacrifier pour son pays il vallait mieux faire le second choix, n'ayant donc aucune honte ni aucune peur à avoir...
La fin ne justifie jamais les moyens? Cela reste votre avis (qui ne vaut pas plus que le mien au passage, pour ainsi dire rien), un certain Machiavel vous aurez soutenu le contraire...
Par exemple, lors de la 2GM certains renseignements ont pu être obtenus par les résistants (ou les anglais ou autre...) en torturant à mort des nazis et en les laissant mourir comme des chiens.
Donc on peut dire que si vous vivez aujourd'hui dans un pays libre c'est en partie grâce à des méthodes déguelasses.
Comme je l'ai dit, en période de guerre, la philosophie et l'éthique sont mises au placard. La guerre est répugnante par essence...
C'est surtout plus pratique de la manger prédécoupée. Parce que se couper un steak avec des baguettes...