Il existe des différences entre un homicide, un meurtre et un assassinat. Un homicide est le fait de tuer quelqu'un, volontairement ou non, un meurtre est un homicide volontaire et un assassinat est un meurtre avec préméditation, c'est-à-dire en ayant préalablement planifié le passage à l'acte.
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En plus il y a un terme pour chaque type d'homicide : Régicide pour un roi, fratricide pour un frère, filicide pour un fils, patricide pour un père, infanticide pour un enfant, suicide pour soi-même...
(Il n'y a cependant pas de mot pour l'homicide d'un cousin)
Il ne s'agit pas de synonymes mais de mots plus précis.
Ne vous en déplaise un carré est un rectangle... en droit aussi.
Le droit préfère en pratique l'usage des mots les plus précis possible.
Mais "homicide volontaire" n'est pas pour autant incorrect.
Ne pas confondre préférence et obligation.
De surcroit, lorsqu'il ne s'agit pas d'un cas mais de catégories, ces mots prennent tous leur sens.
Si une loi déclare que LES homicides seront notifié dans tel dossier, ça inclura autant les homicides involontaires que les meurtres et assassinats.
Un meurtre reste donc un homicide.
ça n'est pas interdit de les qualifier ainsi.
Et ça n'a pas "rien à voir".
Il me semble qu'il existe d'autres cas :
Les actes de guerres.
Je ne pense pas que le fait pour un soldat de tirer sur un ennemi soit qualifié de meurtre ou d'assassinat.
Bien qu'il s'agisse d'homicide volontaire et parfois avec préméditation.
(Merci aux juristes de me corriger si je me trompe ? )
Meurtre + homicide = Deux personnes tuées, l'une volontairement et l'autre volontairement ou pas.
Non seulement, selon toi, il n'existe plus la notion de préméditation, mais en plus l'auteur des faits est accusé de deux morts pour le prix d'une.
Si des personnes (qui sont payées pour) prennent la peine de donner un sens à chaque mot, c'est pour éviter ce genre d'égalité.
Celle du carré est tout aussi fausse, mais là, ça devient risible.
Ton cher ami mathématicien.
Ton seul message est risible mais si je prenait le temps de t'en expliquer la raison, tu n'aurait pas le temps de comprendre.
Mon message à moi est, je le pense, correcte, surtout en ce qui concerne les figure GEOMETRIQUE.
Ton ami littéraire.
Et si il utilise une arme à feu classée arme de guerre, tu dois lui demander d'attendre afin d'aller chercher le même type d'arme.
Sauf si tu es Chuck Norris et que tu le neutralise à mains nues.
Il est à noter que si la notion de "plusieurs types" d'homicides est présente dans la plupart des systèmes juridiques, les principes sur lesquels est fondée la différenciation varient considérablement en fonction de la philosophie du droit qui sous-tend le système juridique en question.
Ainsi en droit pénal Suisse, par exemple, la notion de préméditation n'existe pas. Peu importe depuis combien de temps j'avais prévu de tuer mon voisin et à quel point je l'avais préparé ; ce qui est déterminant, c'est l'acte que je commets et comment je le commets.
Un meurtre est constitué d'une action entreprise dans le but d'ôter la vie à un autre être humain et ayant effectivement abouti au décès d'une personne. Un meurtre devient un assassinat si le meurtrier a agi avec une cruauté particulière ou un manque choquant de scrupule. A titre d'exemple, si je tire une balle dans la nuque de mon voisin pendant qu'il taille ses rosiers, c'est un meurtre. Si je lui offre un café saupoudré de poison, qui lui causera traîtreusement une mort lente et atrocement douloureuse, c'est un assassinat.
Dans la même idée, il n'est pas nécessaire que ce soit la personne visée qui décède effectivement pour que le meurtre soit constitué. Si j'abats le facteur pendant qu'il livrait un recommandé à mon voisin, le fait que je n'ai jamais désiré la mort du facteur et que j'aie tout simplement mal visé ne change absolument rien : j'ai entrepris avec succès un acte visant à causer la mort d'une personne et je serai accusé du même crime que si j'avais atteint mon voisin.
L'accent mis sur l'acte en lui-même et l'intention qui le sous-tend et non sur les préparatifs implique également un nombre relativement important de degrés dans la tentative. Ainsi, si mon voisin est miraculeusement sauvé après mon tir dans sa tête, on ne peut pas simplement considérer que la condition "décès d'une personne" n'est pas réalisée et que partant, on ne peut pas m'accuser de meurtre. J'ai effectivement fait tout ce qui était en mon pouvoir pour tuer et je n'ai rien à voir dans l'échec de mon crime (ce n'est pas moi qui, pris de soudains remords, ai sauvé la vie de ma victime). En l'espèce, j'aurai commis un délit manqué de meurtre.
Dans le domaine de l'intention, bien qu'on s'écarte un peu du sujet, il existe une catégorie apparentée à la tentative que peu de gens connaissent : le dol éventuel. Cette notion couvre le cas de figure dans lequel un bien juridiquement protégé (vie, intégrité corporelle, patrimoine, honneur, etc.) a été lésé des suites d'un acte potentiellement non délictueux mais qui avait des chances raisonnable d'aboutir à ce résultat. Un exemple : je pose un pot de fleurs sur ma fenêtre et je ne me donne pas la peine de l'accrocher. Un coup de vent, il tombe et blesse un passant huit étages plus bas ; je n'ai ni jeté le pot de fleur sur la victime, ni placé le pot dans le but qu'il tombe au moment où quelqu'un passerait en dessous. Je n'avais en aucun cas l'intention de blesser qui que ce soit. Simplement, j'avais parfaitement conscience que ça risquait de se produire et j'ai décidé de courir le risque.
Source : google.
Ironie = faire rire = forme d'humour.
Ça me fait pas rire, certes, mais c'est pas la peine de gonfler tout le monde avec tes affirmations sarcastiques. Merci bien
Les peines sont différents pour ces cas.
On ajoutera qu'il existe également l'homicide preterintentionnel (ou praeter intentionnel pour les latinistes), qui correspond à l'infraction de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention la donner, ou encore les coups mortels.
Pour un homicide involontaire, la peine encourue est de 5 ans d'emprisonnement ; 15 ans pour les violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ; 30 ans pour le meurtre simple et perpétuité pour l'assassinat.