babygyneco a écrit : Pour ce qui est de "qui dérive de qui" je veut bien te croire même si pour moi c'est secondaire ... c'était surtout pour montrer qu'on utilise des drogues a fort pouvoir addictogene en thérapeutique et que je ne comprenais pas pourquoi lorsque c'était les cannabinoïdes ça devenait soudainement tabou!!

Pour les petit égyptiens turbulent je n'aurait pas penser que son utilisation remonte a aussi loin!!! Assez marrant d'imaginer les parents calmer leurs sales mômes avec de l'opium!!!

L'opium était aussi très utilisé dans la "panace" ce fameux médicaments miracle ! Afficher tout Oui, mais c'est presqu'uniquement dans les soins palliatifs, soit les soins pour grandes douleurs ou fin de vie. En général ce sont des gaz comme le protoxyde d'azote ou l'oxygène purs qui sont utilisés contre la douleur. Toutefois, ce sont bien les opiacés/alcaloïdes qui sont utilisés majoritairement dans les médicaments et surtout en analgésie.

L'opium et donc la morphine ont une histoire vieille comme l'humanité, des traces remontent jusqu'en -5000 à l'époque de Sumer, les grecs et les latins la qualifient comme une plante divine, utilisée à tout va pour motiver les troupes, ôter la douleur d'un accouchement, d'un mal de ventre...

À noter que la morphine est encore parfois utilisé pour les accouchements. La péridurale n'existant pas dans une majeure partie du XXème, et la morphine étant interdite, il y eut de gros problèmes concernant la suppression de la douleur, pour finalement réutiliser l'opium. Les cannabinoïdes ne sont pas aussi efficaces sur la douleur, mais peuvent être en effet très utiles en accompagnement.

De plus, l'héroïne est bien plus addictive que sa "mère" morphine, il est donc important de marquer la distinction, sachant qu'il n'existe d'équivalent aussi fort et non addictogène que la morphine

Alainric a écrit : On ne meurt pas d'une crise d'appendicite mais de ses suites c'est à dire si l'appendice se perce et l'infection se propage à l'intérieur du ventre ca donne une péritonite (le péritoine est la membrane qui entoure les intestins) et on peut mourir d'une péritonite aiguë, ce n'est pas foudroyant et ça se soigne avec des antibiotiques qui existaient déjà à l'époque, donc il y a dû y avoir un concours de circonstances malheureuses : si l'appendicite n'est pas douloureuse on peut arriver directement au stade de la péritonite sans signes avant coureurs et il reste peu de temps pour traiter l'infection, pour peu qu'il y ait eu un mauvais diagnostic et des difficultés pour avoir accès aux soin, l'infection a pu être trop généralisée pour être combattue. Afficher tout Tout à fait, mais dans un concours... de circonstance/s, il n'y a pas toujours de gagnant :-)

Sinon, ça donne un ratio de 1/ 166666,66666666666666666666666, pas mal pour une organisation totalement dépassée.

youtu a écrit : Pour remonter le moral (3 morts c'est triste en effet) on aurait pu rajouter qu'il y a eu 2 naissances durant le festival... ...et bien plus suite au festival

babygyneco a écrit : Statistiquement pour 500 000 on est sûrement très proche du risque de décès dans la vie de tous les jour!!! C'est pas significatif quoi ^^ En fait, on est même bien en dessous !
Le taux de mortalité aux USA était d’environ 9,5 morts par an pour 1 000 habitants en 1969.
Soit 4 750 pour 500 000 soit environ 13 par jour.
Le festival a duré presque 4 jours donc statistiquement presque 50 morts
Mais les festivaliers ne devaient pas être représentatifs de la population (moins de vieux et de malades...)