Le film Interstellar de Christopher Nolan a fait avancer la science : pour aider l'équipe en charge des effets spéciaux, le réalisateur a demandé à Kip Thorne, un astrophysicien, de les aider à représenter la formation des trous noir en leur envoyant des formules sur leur comportement. Après traitement des données par les animateurs du film, les rendus graphiques ne ressemblaient à rien de ce qui avait été imaginé. Cette découverte va être publiée prochainement dans les revues scientifiques.
Edition du 6/11/2014 à 23h54 : nous vous conseillons de lire la dernière source (blog de Jean-Pierre Luminet) nuançant l'anecdote, car des représentations proches de ce que montre le film ont été faites par des français dès 1979. Merci aux lecteurs qui nous l'ont signalé.
Tous les commentaires (93)
Quel sombre histoire...
L'espace nous fascinera toujours ...
Essayez de vous renseigner (peut-être sur le site de la NASA ? Apparemment c'est une info officielle), les trous noirs n'existeraient absolument pas. A contrario, ils se sont plus penché sur l'idée de portail temporel. A voir.
C'est vrai que vu comme ça, c'est plutôt intéressant de pouvoir utiliser le matériel fourni dans le cinéma pour faire des études!
Franchement regardez sur youtubes il y a des simulations graphiques de trous noirs depuis belle lurette. J'ai vu le film hier quelqu'un pourrait m'éclairer sur la séquence qui a demandé tant de calcules ?
C'est surtout un coup de buzz pour la promo du film. Donner des "équations" à une équipe d'animateurs n'a pas de sens.
Il n'y a au passage qu'une seule source, celle de wired, l'autre source citant déjà wired comme source.
Passionné d'astrophysique, je me réjouis de voir ce film... Maintenant, vue notre incapacité à expliquer la nature d'un trou noir à la fois via la gravitation (relativité) et la physique quantique, cela me parait plus du ressort de la métaphysique que de la physique. Cette dernière dit actuellement que la matière va devenir de plus en plus dense au fur et à mesure que le trou noir absorbe ce qui l'entoure, puis la nature granulaire de la matière fait que la densité devient maximale au centre (plus de vide du tout, que de la matière). C'est la limite de Planck, démontrée inviolable. Comment un passage pourrait-il se former? On tire des plans sur la comète mais ça reste passionnant!
Je vous conseille vivement l'émission "la magie du cosmos", que l'on peut trouver sur youtube en 4 parties, si vous voulez plus de détails
Et que là, l'attribution des budgets doit être plus limité.
Alors qu'un film a très gros budget a les moyens de se payer des super-ordinateurs pour effectuer ses images de synthèses.
Symptôme de notre société où l'industrie du spectacle est considérablement plus financée que la science.
Autre petit rapport de budget intéressant :
Pour un seul avion de chasse qui se crache, c'est le budget de plus d'une vingtaine de sondes telle que celle envoyé sur mars qui partent en fumée.
Deux poids deux mesures ...
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Je l'ai vu hier soir. C'est un film fantastique que je conseil a tout le monde.
Contrairement beaucoup de film de science fiction, celui ci nous touche, on se sent presque conserné. Un film de SF presque "réaliste". Allé le voir si vous aimez rêver.
J'avais 6 de moyenne en maths en filière ES mais lorsque je vois ces équations, je me dis que les maths c'est pas très compliqué en fin de compte...
Déjà qu'est ce que le temps? Qu'est ce que l'écoulement du temps?
On pourrait par exemple dire que le temps est la succession des événements. D'accord mais ça se succède dans quoi? ...Dans le temps? Le temps serait donc une succession d'événements... dans le temps? Étrange...non?
Si vous vous représentez le temps comme une rivière qui s'écoule, elle, elle s'écoule dans son lit. Mais dans quoi le temps s'écoule t il? Qu'est ce que le lit du temps? Serait ce l'espace, et le temps la rivière en mouvement? Ça ramène à mon premier paragraphe: on aurai un lit: l'espace; une rivière: le temps; et l'écoulement du temps: le mouvement( succession d'événements). Donc le temps est encore une succession d'événement dans le temps qui est dans l'espace, statique lui...encore plus tortueux comme représentation non?
Je ne parlerai même pas de la vitesse d'écoulement du temps, car une vitesse est une variable qui se défini par rapport au temps...
Des lors que vous essaierez de définir le temps, vous vous trouverai face à des non sens. Et vous verrez qu'en cherchant de rapides définitions, vous expliquerez le temps par...le temps.
Alors quelque chose qui est propre à caractériser le temps, c'est sa "flèche"
Dans l'espace, vous pouvez aller de A vers B, ou de B vers A, ou même bifurquer par C au milieu du chemin. Les déplacements sont libres.
Dans le temps vous ne pouvez pas.
Une fois que vous êtes passé par A, vous êtes déjà à B, et ne pouvez pas revenir en A. Le présent s'enfuis inexorablement sans que vous puissiez y revenir, ni le changer.
Un verre tombe, et se casse. Vous pouvez réparer le verre, mentir en remplaçant le verre et en disant que c'est le même, ou même oublier qu'il est cassé suite a sa chute. Mais jamais vous n'effacerez le fait que le verre est réellement tombé et s'est brisé
Si vous pouviez, vous violeriez le principe de causalité, qui dit qu'un effet ne peux pas exister avant sa cause, ni agir dessus.
C'est le paradoxe de celui qui remonte le temps et qui tue son père avant sa propre naissance. Comment des lors aurait il pu remonter le temps? puisque l'effet ( cet homme) rend impossible sa propre cause (son parent).
Le principe de causalité est inviolable car cela crée des paradoxes.
Le voyage dans le temps est théoriquement possible car dans les équation de la physique quantique, si vous changez le sens du temps, elles sont encore vraies.
Si vous décrivez le déroulement d' un événement quantique (infiniment petit) il est impossible de dire si il se déroule "a l'endroit" ou "à l'envers". Les équations sont symétriques. Comme si le temps avait les propriétés de l'espace en ce qui concerne la liberté des mouvements.
Pourtant les choses ne se passent pas comme cela à une échelle macroscopique, la causalité et l'entropie interviennent. La symmetrie des lois physiques disparaît, et la flèche du temps soumet chaque système à ses effets.
Alors quid du voyage dans le temps.
Une machine, ou tout système, qui voyagerai dans le temps aurai donc son temps propre, qui ne violerai pas les lois physiques. Imaginez une bulle autour de cette machine, bulle dans laquelle le temps s'écoule normalement pour elle, sans violation des lois physiques, mais qu'à l'extérieur de cette bulle les lois seraient violées...
Une bulle de temps inviolé violerai le temps lui même en le remontant?
Théoriquement c'est possible a une échelle quantique. La causalité et l'entropie empêche cela pour les système macroscopiques
Bref je vais m'arrêter la car c'est peut être long à lire. Mais je vous invite a réfléchir à tout ça. Car c'est facile de se représenter un voyage dans le temps, mais ça c'est rapide, simpliste, et c'est aidé par les images que les médias ou même notre propre conception du temps, nous donnent comme support pour imaginer ça.
Mais quand on y pense plus en profondeur, ce qu'est le temps, qu'est ce qu'on dit en parlant de voyage dans le temps, comment on le mettrai en œuvre et qu'est ce que ça implique, comme réalité, comme conséquences...c'est plus difficile de l'imaginer, vraiment beaucoup plus difficile...
Et comme ça a été dit plus haut: si c'est possible, pourquoi jamais personne n'est venu du futur pour passer nous dire bonjour? ;-) bonne réflexion à tous les courageux qui m'auront lu.