Contrairement aux idées reçues, la peine de mort se révèle plus coûteuse pour un état que l'emprisonnement à vie d'un détenu. En effet, les condamnés à mort bénéficient de nombreuses procédures et de protections qui sont propres à ce cas de figure. D'après des études réalisées aux États-Unis, cela peut correspondre à un coût 3 fois plus élevé que la prison.
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D'ailleurs pourquoi ne comptabilise-t'on pas les cas jugés non-coupable en première instance et coupable en deuxième? (Peut-être Parceque ca n'existe pas, une fois qu'on est jugé innocent on ne revient pas dessus...)
Ce n'est pour autant pas un problème, on peut très bien vivre sans. Dans ce cas, il n'y a aucun regret à ce que vous ayez arréter ce "métier", que ce soit de votre côté ou de celui de votre embaucheurs/patients, s'il y a eu.
D'un point de vue Rationnel/matérialiste(/égoïste?)vous avez raison, ces vieux croulants/cancéreux/etc... sont un poids pour la société/la famille et coutent cher aussi bien en temps qu'en gnognotte :(
Cependant Je me demande quelle valeur vous accordez à la dignité et à l'humanité du patient (pas comme être de chair et de sang bien entendu)? Sûrement moins que de l'argent et un peu de votre temps. Quel dommage...ils auraient tant à vous apprendre....
Bien cordialement.
Bon ben j'ai écrit ça un peu à la va-vite, sans vraiment me relire, mais je me suis bien défoulé, je vais aller prendre mes gougouttes :)
Un lit et des toilettes et c'est tout, c'est pas un hotel, c'est une prison..
Il y a des gens qui n'ont rien fait et vivent dans des logements pire que des prisons
Si je résume, vous avez dû, 4 années durant, vous occuper d'un membre de votre famille qui était au bord du précipice. Cassant, d'une pierre deux coups, votre carrière et votre vie sociale (pourquoi? Pas d'infirmières à domicile disponible? Pas d'aides/connaissances qui auraient pu vous aider? D'autres membres de la famille? Si vous ne vouliez pas vous en occuper n'y avait il aucune structure puissant l'accueillir? (souvent le cas dans les maladies genre Alzheimer, Parkinson, etc...)), vous vous êtes dit que vous auriez eu mieux fait de le laisser crever ou de l'euthanasier pour pouvoir ainsi être libre. J'ai bien compris?
Quoiqu'il en soit, cette expérience, aussi désagréable fut-elle (je repose ma question : "pourquoi?" Le patient était-il désagréable avec vous?) ne doit pas vous permettre de dire cela concernant les malades.
Je ne suis pas forcément pour la peine de mort, mais ces estimations prennent-elles en compte le coup de la place ? Parce qu'il n'y a pas des places en illimité dans les prisons, donc même s'il n'est pas forcément financier, garder quelqu'un dans la prison ça prend de la place
Tu n'as sans doute jamais du tenir la main de ta grand mère hurlant dans un lit d'hopital, se sachant condamnée et suppliant qu'on la tue pour en finir avec cette douleur aussi bien physique que morale.
Quand la morphine ne suffit plus, que ton proche souffre le martyre et qu'il n'y a plus aucun espoir... souhaiter sa mort est un acte de charité et de compassion et non une façon d'être tranquille et de pouvoir aller bosser ou retrouver une vie sociale.
Je sais ce que sais que de s'occuper d'une personne ayant des problèmes. Ma grand-mère (qui me reste) a une maladie neurodégénérative depuis maintenant 5 ans. Et mon grand-père (qui me reste aussi) a une "variante" de Parkinson qu'il traine depuis une dizaine d'années (déclenché après avoir été piétiné par une vache, c'est très con). Dès que j'ai du temps libre (environ 1/2 h par jour de Avril à fin Août) je vais voir mes grands-parents à l'EHPAD et à l'hosto (pour le deuxième je suis sur place). C'est très dur, d'autant plus dur que l'un ne me reconnait pas et est dans un état quasi-végétatif et l'autre à des tendances hallucinatoires (en plus) qui ont tendance à le faire "hurler à la mort" comme vous dites. Donc bon voilà quoi. Tout le monde connait ma vie maintenant mais qu'importe. Je ne demanderai jamais à ce que l'euthanasie soit pratiquée sur eux. Le fait d'accompagner les malades dans leur mort est une chose, les tuer en est une autre...
Tout ce que nous pouvons faire est d'accompagnerle patient vers une mort qui soit la plus douce possible.
Après vous pouvez toujours essayer d'aller dans un pays qui légalise l'euthanasie ce n'est pas contraire à la loi.
2) Mes études sup n'ont rien à voir avec la médecine.
3) Aucune leçon à recevoir sur la dignité humaine sauf si docteur ès philo .
4) l'argent ...je préfère me taire .
Contrairement à ce que certains croient, la prison n'est pas un lieu de torture dans le sens où il faut y vivre comme un animal enchaîné et y souffrir. La prison est un lieu de privation de liberté point. Dans notre démocratie la liberté est un principe fondateur, (1er article de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen) et nous en priver et ce qui nous exclue de celle ci.La déclaration des droits de l'homme s'applique en tout endroit sur terre et les prisons se font continuellement rappeler à l'ordre par les différentes cours internationnales qui veillent au respect de ces droits.
La société ne se venge pas, elle rend justice.
Quant à la peine de mort effectivement notre système judiciaire se base sur la présomption d'innocence,l'accusé n'apporte pas la preuve de son innocence, mais l'accusation apporte la preuve de sa culpabilité ( aux États Unis aussi ne vous déplaise) , ainsi le doute lui profite toujours. Et il vaux TOUJOURS mieux relâcher un coupable, que de condamner un innocent dans un état de droit, c'est ainsi que la société fonctionne, même si il y a des ratés, même si il y a des gens contre ce principe.
Alors bien sur les sentiments s'y mêlent et l'on se dit que certains méritent un traitement à la hauteur des horreurs qu'ils commettent...mais la justice ne se rend pas avec la force des émotions ni avec partialité. Nous sommes tous humains et si d'avenir quelqu'un nous enlève un être proche on se dit qu'on voudra le faire souffrir autant que nous souffrons. C'est pour cela que les victimes ne rendent pas justice elles même et que si elle le faisaient elles seraient alors elles aussi jugées pour s'être substitué à la société civile qui elle seule à le droit de rendre justice.
Les pays où ces droits ne sont pas respectés, et ce de manière institutionnelle voir constitutionnelle sont des pays que je pense peu de français voudraient rejoindre afin d'y vivre car priver de ces droits une partie des citoyens c'est en priver chaque citoyen.
Je recommande à tous l'écoute de la chanson écrite par Dabadie et chantée et mise en musique par Julien Clerc : L'assassin assassiné.
Et pour finir je conclurai en citant cette chanson : "le sang d'un condamné à mort, c'est du sang d'Homme, s'en est encore.."
De toutes façon on s'eloigne du sujet
Dans un cas le patient choisis pour lui même ... veut il souffrir ou veut il qu'on l'aide a en finir avec une vie de souffrance
Dans l'autre cas on fait un choix sans prendre en compte l'avis de la personne!
Je trouve plus barbare de débrancher une personne en attendant qu'elle meurt d'elle même par arrêt respiratoire (limitation de l'acharnement thérapeutique)... que de pratiquer une euthanasie.
(Et je trouve stupide ET barbare de s'acharner sur une personne d'on l'Etat neurologique ne laisse rien espérer ... )
Et la prison plus coûteuse que la liberté ;)...
On remet tout le monde dehors?
Cette anecdote fait référence aux États-Unis. Le coût en France, avant l'abolition, était-il plus élevé ?
A savoir d'endormir le patient avant de le débrancher et laisser le processus se dérouler jusqu'à la fin, à savoir la mort par insuffisance respiratoire. Le patient part dans le calme et c'est fini.
Pour ma part j'espère que l'on ne m'obligera jamais à "pousser la seringue".
Et ho tu fais référence à mes grands-parents dans ta dernière phrase:) ? Ils ne sont pas en état de mort cérébrale hein. En dehors des crises de démence, l'un se porte plutôt pas mal (se nourrit tout seul, parle). Et puis je ne vois pas où tu vois qu'il y a acharnement (ce qui est interdit par la loi d'ailleurs). Ils ne sont pas intubés ni sous antalgiques types morphiniques majeurs.
Ma grand mère a hurlé de douleur pendant des heures en demandant qu'on la tue...
J'avais alors 11 ans, j'en ai maintenant 31, et si j'avais pu, je lui aurai moi même donné la mort. A contre coeur car elle m'a en partie élevée... mais parce que je l'aimais plus que tout, je ne supportais pas de la voir souffrir à ce point.
La mort a, au final, été une délivrance pour elle.
Il y a une différence entre veillé une personne ayant Alzheimer et une personne souffrant physiquement à un point tel que la morphine devient caduque.
Quand on sait que la personne n'a plus que quelques heures à vivre ou quelques jours et que chaque seconde lui est une souffrance, il est plus humain d'abréger celles-ci, les prolonger en vain et sans raisons pertinenes relève de la torture.
Vous n'avez jamais été confronté à ça et votre manque d'empathie ne vous fait en aucun cas honneur. Je ne vous souhaite de n'avoir jamais à vous tenir devant un de vos parents en larmes vous demandant de la tuer par pitier... mais ça pourrait peut être vous ouvrir les yeux sur votre manque de lucidité et d'empathie actuelle...
Mon seul grand parent encore en vie a Alzheimer, je vais lui tenir compagnie plusieurs heures, 2 à 3 fois par semaine. A chaque fois il lui semble ne pas m'avoir vu depuis des mois, il ne sait pas ce que je fais dans ma vie, croit que ma cousine est ma fille etc... mais il ne souffre pas. Dans ce genre de cas, l'euthanasie n'est certe pas forcément une solution, bien qu'il souffre psychologiquement dans ses moments de lucidités lorsqu'il se rend compte de ses lacunes mentales... mais dans le cas de sa femme, ma grand mère, j'aurai donné tout ce que j'ai pour qu'on puisse lui épargner cette fin atroce et ces souffrances inutiles.