L'article 485 du Code de Procédure civile français proposait jusqu'en 2012 une procédure pouvant être curieuse : le référé d'heure à heure. En cas d'urgence, le juge des référés pouvait tenir audience chez lui, par exemple lors de jours fériés ou chômés. Il y avait cependant une condition : les portes de son domicile devaient être ouvertes, ceci par souci de publicité.
Tous les commentaires (43)
A mon avis on va demander une petite perquisition pour détention de stupéfiants là...
FAUX ! C'était la version en vigeur jusqu'au 23 janvier 2012. Depuis cette date, le juge n'est plus tenu de faire audience à son domicile. (legifrance.gouv.fr)
De plus il faut entendre "portes ouvertes" au sens large c'est à dire "ouvertes à clef", tout comme pour le mariage civil, la mairie doit être ouverte à clef, si ce n'était pas le cas le mariage pourrait être annulé.
Petite précision. Ce texte ne concerne que la procédure civile, c'est les affaires civiles et commerciales. En aucun cas le droit pénal ou encore droit criminel. Dès lors toutes les observations liées à la prison ou à la justice pénale sont hors sujet.
C'était la minute de Procédure civile d'un ancien Avoué à la Cour aujourd'hui avocat.
Personnellement je ne saisis pas vraiment la notion d'urgence. Quel type de procès ne peut pas attendre un jour ouvré ?
Travailler les jours fériés! Le gouvernement va fissa supprimer cet article.
Dans un procès où il y a accusation de viol en bande organise avec meurtre je ne sais pas si on protège l accusé ou les éventuelles enfants ou personnes fragiles du récit des faits....
Cette anecdote n'est plus vraie depuis janvier 2012 ou cette portion de la loi a été abrogée.
Il en va de même pour la cérémonie de mariage, ainsi le maire peut, dans les cas où l'un des futur époux est dans l'impossibilité de paraître à la mairie (ex: maladie grave), venir célébrer l'union directement au domicile de la personne sous condition que celle ci soit publique.
Merci jimbo83 d'avoir éclairée ma lanterne ;)
Et le juge : "salut faites comme chez vous mais n'oubliez pas que c'est chez moi..."