L’expression "en mettre sa main au feu" remonte au Moyen-âge et était alors prise au premier degré. C'était une ordalie (procédure de justice religieuse) qui consistait à tenir dans sa main une barre de fer rougie au feu. Si au bout de quelques jours les blessures guérissaient, l’accusé était déclaré innocent.
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Ah moi si ça m'était arrivé je peux vous dire que v'la le pharmacien je lui aurais acheté des tonnes de crèmes cicatrisante ! (Pour pas avoir l'air coupable cf l'anecdote) lol
Pour le coup il ne s'agissait pas d'une brûlure du premier degré ! ;)
C'est comme le mec qui a choisi le tchi tchi pour éviter la mort et que en fait, bah le tchi tchi mais apres la mort..
Source : l'histoire et moi de la collection fanfaron (1912)
Sa n'a aucun rapport mais sa me fait fortement penser au manga "berserk" ou à un moment de l'histoire ,on voit tout les instrument de torture les plus célèbres de l'époque "médiéval" en action pour torturer de pauvre gens accusé d'hérésie a tort ( assez crade d'ailleurs )
C'est pourquoi il ne donnait cette peine qu'à ceux qu'il estimait coupables.
Ceux qu'il estimait innocents devaient au contraire mettre leur main dans une marmite d'eau chaude, ce qui les laissait quasiment toujours intacts et donc innocentés.
Tout comme l'expression "rester en travers de la gorge" qui viens d'une ordali qui consister a gaver quelqu'un de pain et de fromage ,et l'expression baisser les bras qui consistait a garder les bras lever le plus longtemps voilà voilà :)
Et pour "en mettre sa main à couper" ça marche ?
Cette expression n'est elle pas tirée de l'antiquité romaine? Lorsque, à l'époque royale, et durant la guerre contre Porsenna, un jeune soldat romain, Scaevola, alla dans le camps adverse pour tuer le roi ennemi. Attrapé, il fut amené à Porsenna et mis sa main au feu sans sourciller en prétendant qu'il y avait encore 300 romains aussi vigoureux et prêts à sacrifier leur vie pour tuer le roi. Celui-ci, quelque peu destabilisé, libéra le jeune romain et commenca à négocier la paix.
L'ordalie a un caractère religieux et magique très marqué, mais en un sens préchrétien ; en outre, d'un point de vue théologique, l'ordalie représente un test de la bonté divine, ce que la Bible condamne sans appel (« Il est dit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. » Luc IV, 12). C'est ce qui explique que l'Église fut clairement défavorable à ces ordalies, préférant de loin le serment. Le second Concile de Valence condamne le duel judiciaire dès 855.
“Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène.”
―Louis Pasteur