Le 10 juin 1990, une des fenêtres du cockpit du vol 5390 de British Airways s'arracha et le commandant de bord, non attaché, fut expulsé à l'extérieur de l'avion par le souffle. Toutefois, retenu par ses pieds bloqués dans les commandes, il survécut, grâce aux efforts du copilote et des stewards qui l'ont tenu par les jambes jusqu'à l'atterrissage d'urgence.
Cet incident, qui aurait pu causer la perte de l'appareil et de ses passagers, était dû a un défaut de fixation d'une des fenêtres, et le commandant put reprendre ses fonctions 6 mois plus tard. Durant ce fameux vol, il a résisté au manque d'oxygène à 6000 m d'altitude et à un air glacé (-17°), avec un vent de 700 km/h.
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Si c'est le copilote qui tenait le pilote par les jambes et que le pilote était en l'air , qui conduisait l'avion lors de l'atterrissage d'urgence ? :)
Avec ce froid et cette vitesse il a pas des membres qui ont complément gelé ?
Petit complément : vous avez oublié de dire que le commandant de bord s'appelait Chuck Norris...
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Si c'est le copilote qui tenait le pilote par les jambes et que le pilote était en l'air , qui conduisait l'avion lors de l'atterrissage d'urgence ? :)
Pauvre homme heureusement c'était pas par les cheveux!! :-)
Avec ce froid et cette vitesse il a pas des membres qui ont complément gelé ?
Petit complément : vous avez oublié de dire que le commandant de bord s'appelait Chuck Norris...
Y a-t-il un pilote dans l'avion ?
Une question, pourquoi n'ont il pas réussi à le rentrer à l'intérieur de l'appareil?
Deja que j'ai peur en avion je m'imagine en tant que passager entrain d'observer la scène ...
En tout cas ils ont dût tous avoir une belle frayeur !
Le pilote avait les jambes bloquées dans les commandes. C'est pas le co-pilote qui le tenait :-\
Tu vois ton collègue comme ça, tu vas pas juste te dire "c'est bon, il tient grâce à ses jambes qui se sont bloquées dans les commandes", mais tu vas tenter de le remonter ou le tenir pour lui assurer une "sécurité" en plus. ^^
Le problème c'était qu'en s'accrochant dans les commandes ses pieds ont poussé le manche en avant, déconnectant le pilote automatique et faisant plonger l'avion (pour rajouter au chaos que vous pouvez imaginer dans le cockpit).
Cet accident est dû à un remplacement des boulons du pare-brise par d'autres trop petits. Le diamètre de 84 sur les 90 était seulement de 0,7 mm trop petit. Les 6 autres, de 2,5 mm.
Sur les avions d'aujourd'hui les vitres du pare-brise sont retenues par le cadre car installées de l'intérieur. C'était une particularité de cet avion (BAC 1-11, de conception anglaise) que d'avoir au contraire les vitres fixées sur le cadre de l'extérieur, et uniquement retenues par les boulons.
Dans une interview l'équipage à dit qu'ils le pensaient mort mais ils l'ont retenu car il ne voulais pas que le corps ce prenne dans les moteurs...