Aristide Aubert du Petit-Thouars (1760-1798) fut un capitaine de frégate français mort lors de la bataille d'Aboukir de façon héroïque. Après avoir eu deux jambes et un bras arrachés par des boulets de canon, il continua à donner des ordres à son équipage depuis un tonneau. Parmi les ordres donnés ce jour-là : clouer son pavillon sur un mât pour bien faire comprendre aux Anglais qu'il ne se rendrait pas.
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Hum... C'était un tonneau de bière ?
On peut dire qu'il a eu de la motivation
Il venu il a survécu et il a mourru
Ils en avaient dans la culotte à l'époque !
Bien qu'il lui en manquait des morceaux dans cette fameuse culotte...
C'était un tonneau de bière ?
D ailleurs lors de la bataille d'Aboukir il fut blessé au front et emmené en lieu un peu plus protégé pour être soigné
Il y a d ailleurs une statue de cet amiral a Saumur ( d Ou il était originaire)
C'est pas le capitaine du Costa concordia qui aurait fait ça!..
Tu sais, tu n'as pas vraiment moyen de t'échapper en sous-marin ou en te téléportant quand tu es sur un navire de ligne du XIXe siècle au milieu d'une mêlée de 25 navires lors d'une bataille navale, toute fuite est impossible. Alors oui, l'amiral reste actif jusqu'au bout, au péril de sa vie comme tous ses frères d'arme.
Cette anecdote c'est sur un documentaire du National Geografic channel que je l ai appris, ce qui me parait etre une source fiable , bien plus que TF1 en tout cas (je sais plus le nom de ses episodes, mais c est les episodes fiction des guerres du XXe avec commentaires des anciens combattants ) Un amiral allemand expliquait que ça tenait au contraire de la legende urbaine dans le monde militaire. Un haut gradé avait bien au contraire pour devoir, d'echapper coute que coute à l'ennemi avant meme le reste de ses troupes (pour les raisons que j'ai cité plus haut)
Le fait justement qu'il detient plus que les autres des infos ultra confidentielles peut (en cas de questionnaire sous la torture derriere) sauver ou condamner des milliers de vie derrière . Cela ne signifie pas qu'ils n'avaient perdu leur codes d'honneur
Pour terminer ce fameux adage ne vient pas du code militaire mais est un concept de tradition maritime , tout comme aller sauver un naufragé de la noyade quelqu'il soit.
Un marin militaire est il avant tout un marin ou un militaire ? Car telle est la question, les interets de l'un peut diverger avec ceux de l'autre ( dilemme qui fut d'ailleurs évoqué lors du naufrage du Bugaled Breizh )
Pour t'épargner un peu de temps : de 1792 à 1815, ce ne sont pas moins que sept Coalitions de monarchies européennes qui à six reprises ont attaqué la France qui n'a fait que se défendre tout ce temps. Et encore, l'autre fois (Campagne de Russie), Napoléon n'a attaqué en premier que pour prendre les Russes par surprise alors qu'ils réarmaient et allaient rattaquer une fois de plus la France.
Je dis malgré eux car si ils voulaient y mettre de la bonne volonté , au final ,a moyen terme leur peuple et leur economies dépendaient cruellement du commerce anglais
Les russes ne représentaient plus une menace a moyen terme ( vaincus lors des coalitions précédentes ) et d ailleurs les conseillers de Napoléon lui avaient fortement déconseillé d envahir la Russie de ce fait
une des principales motivations de Napoléon a envahir la Russie était d ailleurs purement économique , la perspective d ouverture vers la route des Indes ( voire aussi Chine et Mongolie ) que cette expédition pouvait apporter en cas de succès et de ce fait contrer le monopole maritime ( et l or ) britannique
Permettez moi une petite remarque faisant tomber ce mythe (car ça en est un ) quitte à en décevoir quelques uns ...
Dupetit Thouars est en fait mort suite à une hémorragie causée par l'emputation de son pied qui fut fracassé par un boulet. Le pied amputé en question fut mis dans un sac de son pour freiner l'hemorragie pendant que Depetit Thouars continua a donner des ordres et expira quelques minutes après. Il a toutefois demandé a ses hommes de ne pas rendre le pavillon aux anglais.
La mort héroique decrite dans cette anecdote (le bras et les deux jambes arrachées ) fut en effet la version "officielle" de sa mort décrite telle quelle dans Le Courrier d'Egypte ( le journal de l'Armée d'Orient ) car le Directoire et Bonaparte surtout avaient besoin de sublimer la défaite en y trouvant ses héros (propagande oblige ).
Ma source : " La Bataille d'Aboukir 1798 - Nelson contrarie la stratégie de Bonaparte" de l'auteur Michèle Battesti que je recommande
C'est une histoire a dormir "debout".. Un bras et deux jambes en moins, plus l'hémorragie qui te vide le sang en moins de deux minutes ! Ils trouvent le temps de l'installer sur le pont et il continue à donner des ordres !!!
Si ça se trouve il a pleuré et voulait faire demi tour, mais c'était trop tard...
PS: la propagande guerrière ne permet pas certaines vérités ! Donc on écrit l'histoire, belle et héroïque tant qu'à faire !
Fanatique patriote … on a oublié qu’on pouvait avoir un tel courage de nos jours
C’est le prix de la paix