Le GPS n'est pas la principale manière pour un aéronef de connaître sa position. Les avions de ligne sont en effet équipés de centrales à inertie : la position est calculée uniquement en mesurant les accélérations et décélérations de l'avion au cours du temps depuis son point de départ. Cela a l'avantage d'avoir un système autonome durant le vol.
Le pilote indique à la centrale à inertie le point de départ de l'avion (généralement le parking). Connaissant les coordonnées géographiques du point de départ, l'avion peut se mettre en mouvement et la centrale mesure les accélérations et rotations de l'avion sur 3 axes (longitudinal, transversal et vertical) au cours du temps. Le GPS est utilisé uniquement pour recaler les centrales à inertie qui ont tendance à perdre de la précision au fil du temps.
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Pour quelques précisions. La température du plateforme de navigation a inertie est d'environ 70° qui correspond a la température a laquelle le joint au niveau du gyroscope devient quasiment parfait ce qui limite les frottements ( et donc les precessions des cadrans). Et le GPS est un recalage automatique des unités de navigation qui permet de corriger les preccessions engendrées par les defauts de conceptions ( gyroscope non parfait) et ainsi que la rotation terrestre et le deplacement de l'avion. Sinon le calcul est fait grâce aux accéléromètres intégrés a la plateforme. En integrant 2 fois une accélération on obtient une position. Donc avec la position de depart et les caculs, l'unité de navigation inertiellle sait ou elle ce trouve.
Dans ce cas là, l’accélération sera latérale et on subira bien une force aussi. C’est la force centrifuge que tu décris : une force qui nous pousse vers l’extérieur alors que la vitesse en tours-par-minute de la centrifugeuse est constante : la vitesse en tant que vecteur, lui, n’est pas du tout constant, car il tourne. Sa direction tourne.
L'avantage de la centrale inertielle par rapport au GPS, c'est qu'elle ne te demande pas d'une voix suave de faire demi tour au beau milieu de la piste de décollage ;-)
On appelle ça un AHRS, la difficulté est d'avoir un signal d'accéléromètre propre, car la moindre erreur sur l'accélération va être décuplé sur la distance parcouru calculée.
Pour cela on utilise des accéléromètre laser dans les avions de lignes, bien plus volumineux et coûteux que ceux de vos smartphones (piézo-électrique).
Pour ce qui est du gyroscope (qui mesure les accélération angulaires), il est en permanence recalibré à l'aide du magnétomètre (boussole).
Il faut aussi savoir qu'un accéléromètre mesure l'accélération de gravité qui est toujours présente et qu'il est très difficile de l'enlever proprement de la mesure.
En faite ce système s'appelle les IRS ou ADIRU , il y en plusieurs en fonction du type d'avion. Les irs mettent en moyenne 6mn sur Airbus et 20min sur Boeing.
Avant chaque vol de la journée les pilote "aligne" les centrales.
Les instrument de navigation sont relié au irs pour connaître son cap, sa direction et son altitude. Selon les avions les irs sont équipe de système gyroscopique et autres.
Puis quand les pilotes commence a programme le fmc ( l ordinateur de bord en gros) ils rentre la position du parking.
Voilà voilà je suis Co-pilot chez Ryanair sur 737-800 NG ;)
Pour rester sur le plancher des vaches, j'avais le même système à peu près sur mon char (AuF1). Un gyroscope baignant sur son lit le mercure, relié à un mesureur de parcours situé dans la boîte de vitesse. Le gyroscope boussole donnait la direction, le mesureur la distance. Comme pour les avions, on a des points de recalages connus ( fournis par la section reconnaissance) pour corriger le débattement.
Je crois que c SAGEM à l'époque qui avait mis au point ce procédé car pendant la 1 ère guerre d'Irak, les ricains avaient coupé le système GPS. Du coup même les alliés n'y avaient plus accès.
accélération = m/s2
Ce que Egtegt dit, c'est qu'il y a une différence fondamentale entre un vecteur vitesse et la norme de la vitesse (ou accélération).
Le vecteur, en gros c'est une flèche. La norme, c'est juste la taille de cette flèche.
Il peut donc y a avoir une accélération (au sens physique du terme) même lorsque la norme de la vitesse est constante.
Si tu roules à 50km/h et que tu prends un rond-point en restant à 50km/h, la norme de ta vitesse est constante mais l'orientation du vecteur vitesse change (puisque tu tournes ;-P ).
Il y a donc une accélération puisque celle-ci représente justemment la variation du vecteur vitesse.
La différence Δv = v2 - v1 (vecteurs) donne alors le sens de l'accélération et sa norme est définie par ||Δv|| / Δt, Δt étant le temps d'écart et ||Δv|| la norme du vecteur Δv.
C'est peut être une question stupide mais : La rotation de la Terre ne rentre t'elle pas en compte ?