En 1940, l'Angleterre inventa une langue simplifiée, appelée Basic English, destinée à faciliter la communication avec les populations coloniales, ne comportant que 850 mots. Georges Orwell l'a pris pour modèle en créant la novlangue, dans son roman 1984, en en dénonçant l'imprécision.
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Les saluts militaires avec des armes pouvant être très compliqués, une hésitation de quelques soldats dans un peloton donnait immédiatement une impression de chaos. On disait alors au temps pour faire reprendre le mouvement du début.
"Autant pour moi" s'utilise uniquement selon l'Académie française dans le cas où l'on demande la même quantité qu'un précédent locuteur. Par exemple : "Je prendrai deux cafés sil vous plait, et toi ? Autant pour moi".
Toutefois, autant pour moi est défendu par des personnes affirmant que l'expression est dérivée de "c'est autant pour moi."
1) je ne critique personne pour des oublis d'accord, les accents oubliés, les négations incomplètes etc...surtout que j'imagine que mes commentaires sont loin d être incompréhensibles, bien que n'étant pas soignés comme le seraient les textes d'un auteur publié en librairie. Le maniement des niveaux de langage est aussi possible, croyez bien que lorsque je commente quelque chose ici, j'écris comme je parle, et le pire c'est que c'est intentionnel.
2) je n'ai pas l'intention de changer ma façon d écrire, et je m'excuse d'avance si mon style appauvri vous frise l'oreille lors de vos lectures correctrices attentionnées.
3) mon commentaire ne portait pas (<-- oh mince une négation complète!) sur les fautes, car si vous aviez lu le fond au lieu de vous arrêter sur le style vous auriez vu que je parlais des simplifications d'ordre grammaticales, sémantiques, et non orthographiques.
Ces apprentissages sont toujours perfectibles, c'est pour ça qu'en traduction on privilégie la traduction vers sa langue maternelle.
En général, un anglais qui parle bien français traduira du français vers l'anglais. Pour l'inverse on choisira un français.
Le français est régi par des règles académiques et des linguistes qui ont une grande autorité; la sémantique est très précise, l'orthographe y est stricte (même quand est est absurde: ex.: bonhomme, bonhomie); il y a peu d'écarts significatifs de prononciation. Il existe une langue parfaite, on peut donc y faire des concours de dictée, et une faute y est indiscutable.
C'est la langue de diplomates, de juristes, d'auteurs impeccables dans la forme.
L'anglais est une langue vivante, très souple; la sémantique n'y est pas si précise, chaque mot évoque plutôt la nuance d'une notion; il n'y a pas d'autorité centralisatrice ni de grammaire rigide, chacun peut adjectiver, adverbialiser, un substantif ou un verbe, ou l'inverse; si le mot manque, aucun puriste ne le reprochera, ni même d'inventer un mot totalement nouveau, s'il est d'emblée compréhensible et fait défaut, personne ne criera au barbarisme. L'orthographe de nombreux mots est admise avec des variantes, et même sa prononciation de base, avec des différentes régionales très marquées, sauf si une erreur prête à confusion (ex.: "desert" signifie désert, dessert, ou déserter selon la prononciation; tandis que "direction" a toujours le même sens, on est libre). On ne peut donc parler de langue parfaite, un auteur, s'il est bon, deviendra vite une référence.
L'exemple le plus frappant est Shakespeare, qui a littéralement inventé le tiers de son vocabulaire - maintenant intégré dans la langue courante actuelle pour une grande partie. Cependant on ne pardonnera pas de prononcer "finite" comme "infinite". Et un étranger ne trouve presqu'aucune suggestion de la prononciation dans l'orthographe, les deux sont décorrélées (exactement le contraire de l'espagnol, mais seulement en partie du français, avec par exemple l'absurde ph qui se prononce f sans aune raison étymologique).
Samuel Johnson avait essayé de systématiser l'anglais, mais malgré une pénétrante intelligence n'y est pas parvenu, et un auteur qui n'écrirait que de façon "impecable" passerait pour peu imaginatif et terne.
C'est la langue des littéraires, des poètes.
Enfin, non, j'ai connu plusieurs interprètes simultanés, ils travaillent aussi bien dans les deux sens et j'admire leur compétence.
Il se trouve que j'ai dû les remplacer par deux fois car dans le premier cas j'étais le présentateur d'un conférencier américain devant un auditoire français, dans le second d'un conférencier français devant un auditoire britannique. Panne de la cabine, les professionnels, là-haut, ne pouvaient rien faire, j'étais bien forcé de les remplacer bien que ce ne soit aucunement ma formation: eh bien, au bout des quelques dizaines de minutes qu'ont duré les réparations, j'étais absolument épuisé.
Ca peut paraître très simple dit comme ça, mais c'est une réalité.
Lâchons un peu nos écrans pour des livres.
Il est vrai que je suis connu sur le site pour être de ceux qui reprennent les gens sur leurs fautes, et que je me délecte de la grande injustice qui consiste à critiquer sans pour autant être moi-même parfait.
D'ailleurs tu as raison: ce "s" oublié, et ce "ne" manquants jettent un discrédit assassin sur l'ensemble de mes phrases. "Ouah le gars a oublié l'accord en genre et en nombre et il parle de grammaire pfffff la loooooose!"
En plus c'est bien parce que comme à chaque fois qu'un commentaire comme le tiens tente de critiquer un commentaire comme le mien, on s'éloigne du sujet, à savoir non pas les fautes mais les simplification de la langue (sujet dont je croyais parler au départ mais pfff quel idiot, j'avais pas vu qu'en fait je parlais de fautes d'orthographe)
Bref, comme je vois que tu es un contributeur acharné du site, j'espère que lors de mes prochains messages écrits sur le pouce pdt ma pause, tu veilleras à ce que mon orthographe Ô combien gênante soit corrigée, ou tout du moins soulignée aux yeux de tous, afin d'éclairer l'ensemble de la communauté sur le manque d'intérêt des commentaires écrits par les gens comme moi ; nous, les imparfaits du verbe.
Ps: dans ton dernier commentaire : "moi-même" s'écrit avec un tiret ; il manque "les" dans ta parenthèse "(pardon de commettre); ta dernière phrase fait apparaître une redondance du mot "donc" ce qui amène une lourdeur (à éviter tant à l'oral qu'à l'écrit), de plus il manque "de" devant "rajouter".
Crois-tu que ces fautes ou ces oublis si tu préfères, doivent me pousser à ne pas écouter ce que tu dis ? Ou dois-je simplement me contenter du contenu pour passer outre tes conseils avisés?
Ps2: Ne t'arrête pas sur le style apparemment sarcastique de certaines parties de ce commentaire, c'est, là encore, totalement volontaire.
Amicalement, Apo el torero de la ortografía