En -476, Charondas, un philosophe et législateur grec, fut à l'origine d'une loi qui interdisait le port d'armes dans l'enceinte de l'agora sous peine de mort, afin d'éviter les violences lors des débats publics. Selon la légende, il se présenta un jour par inadvertance avec une arme et lorsqu'on lui fit remarquer qu'il violait sa propre loi, il déclara au contraire qu'il l'appliquait et se suicida d'un coup d'épée.
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Le problème, c'est que tu limites la question. Plusieurs homicides involontaires chaque année par des enfants aux USA, ça ne te dérange pas ? Des gens dérangés, malades, ne possèdant pas nécessairement d'antécédents qui pètent un câble et on soit la possibilité d'acheter une arme, soit prendre celle de leur parent ou autre, ça ne te dérange pas ?
Il faut ARRÊTER de banaliser le port d'arme, c'est une absurdité qui n'amène que des drames et que seuls des cerveaux lavés par la droite/ extrême-droite américaine peuvent approuver.
Si demain j'ai envie de tuer... Je n'ai absolument pas besoin d'un fusil pour y arriver... (avec un peut d'imagination je pourrais même tuer avec un simple stylo bien placé)
Et pour avoir travailler aux urgences, quand une personne passe au bloc après avoir été agressé au tournevis par un homme qu'elle prenait en auto-stop... 40 points de sutures réparties sur le visage et le scalpe, fracture mutlipes des phalanges...
Le problème n'est pas l'accès aux armes je pense (on ce débrouille toujours).
Un lien de parenté avec Jérôme Cahuzac ?
- la démocratie athénienne n'est plus un modèle pour notre époque;
- que démocratie et autorisation de port d'armes sont complètement distincts.
C'est tout.
J'ajouterais, puisque ce commentaire s'y prête, que civilisation et régime politique n'ont rien à voir, par exemple le "quattrocento" a été extrêmement brillant, modèle pour l'Espagne, puis la France, et enfin l'Angleterre, alors que les sordides luttes de pouvoir par tous moyens y étaient la règle. Inversement le régime suisse très stable et satisfaisant depuis des siècles n'a pas apporté grand'chose au patrimoine de l'humanité.
Et c'est tout.
L'idée de défendre la soi-disant "démocratie" des USA (je suppose que "ces dégénérés d'outre-Atlantique" est une synecdoque restrictive), dont il est évident que c'est une ploutocratie et une médiocratie, ou de préconiser le libre port d'armes sont complètement étrangers à ma pensée.
Et ces dégénérés ont apporté à l'Europe, entre autres, et pour ne prendre que deux cas très concrets, l'Internet (dont le principe, le Minitel, est français, mais dont le potentiel n'a pas été vu, exactement comme la carte à puces), et le GPS.
Ce que tu dis (ce que j'en comprends, du moins) c'est que PARCE QUE certains citoyens ont le droit de porter une arme, que il y a alors plus de tueries/accidents. Du genre, le mec passe devant un bâtiment, et puisqu'il a le droit d'être armé, et bien il va aller tuer. S'il n'avait pas eu son arme, cela l'aurait ABSOLUMENT empêché de rentrer chez lui et de récuperer son arme, pas vrai ?
C'est ridicule : s'ils veulent arrêter les tueries, empêcher les gens de porter une arme ne va rien résoudre (cf mon premier commentaire) puisque ce n'est pas la source du problème.
Et par rapport aux arguments des républicains : c'est en grande partie vrai, je ne vois pas le problème. Ce parti est légitime et a envoyé plusieurs présidents. C'est comme si on me reprochait d'avoir les mêmes arguments que l'UMP/LR.
À l'opposé, par exemple, des Britanniques, qui laissent parler et écoutent courtoisement, et s'expriment en termes mesurés - ils ne traiteraient jamais un opposant de dégénéré sans s'attirer la réprobation de tous, même de ceux qui sont d'accord.
Pourquoi? Ils ne sont ni plus intelligents (quoiqu'ils le pensent souvent, et parfois l'expriment), ni plus bêtes que tous les autres. Peut-être cela tient-il à leur forme d'enseignement, d'ailleurs mal classé sur le plan international sauf en mathématiques où leur école est peut-être la meilleure du monde; et puis plusieurs universités américaines ou britanniques ont eu chacune plus de prix Nobel que toute la France.
JangoFett accuse les USA de piller les cerveaux, cela me semble injuste. Dotés de très larges moyens, leurs centres attirent effectivement de brillants sujets de tous les pays, en particulier de l'Inde et de la Chine - qui espèrent bien les voir revenir.
Et alors? Quand la Sorbonne attirait les quatre nations (et bien plus, je crois) par son excellence, les Français s'en plaignaient-ils? Ou la faculté de médecine de Montpellier? Cela a été aussi vrai pour Padoue, Florence, Salamanque, Heidelberg, dans le monde musuman certaines universités dont d'ailleurs plusieurs non-arabes, etc..
(ce commentaire recueillera peu d'approbations, et c'est être très optimiste de mettre S, je le pressens)
Quant aux USA, ils sont selon moi des pilleurs d'idées mais après tput pourquoi pas ? Toutes les superpuissances ont cherché à s'approprier les idées des autres alors il est normal qu'ils le fassent aujourd'hui. Beaucoup les ont précédé et demain ce sera quelqu'un d'autre. Les étasuniens ne sont pas plus dégénérés que les autres. Ils ont leur culture et leur manière de voir les choses (réponse au mandalorien). Ils ont, que ce soit en volant ou non, beaucoup apporté au monde et aujourd'hui leur empire commence décline petit à petit. Si nos chefs d'état avaient du cran, les USA ne feraient pas leur quatre volonté et d'un côté heureusement que Poutine est là car quoi que l'on dise de lui, il reste un contre pouvoir efficace sur cette planète.
"Ma méfiance vis à vis des États-Unis est quasi génétique et parfois totalement subjective."
Toujours ces clichés: "les Italiens sont musiciens mais paresseux", "les Allemands sont organisés mais lourdauds", "les Anglais sont perfides" (j'ai vu dans les archives de SCMB, que cette seule phrase, sans aucune explication, et d'ailleurs déplacée dans le contexte, a obtenu un record d'approbations immédiates), etc., tandis que "nous, les Français, nous sommes vifs, brillants, braves, avons du panache". Ce que je serais tenté d'appeler "complexe de Cyrano" - pas l'auteur, la pièce, que j'aime d'ailleurs beaucoup, et tellement française!
Le principe du "je pense, donc je suis" est une tautologie évidente: en développant, cela signifie "je suis un être pensant, donc je suis".
Les conséquences qu'il en tire avec suffisance, jetées comme simples exemples de la-méthode-à-tout-faire sont autant de sottises (par exemple sa ridicule description de la circulation, on se fait une pinte de bon sang), sauf la théorie de l'arc-en-ciel. Il oublie de dire que celle-ci avait été publiée vingt-trente ans auparavant, exactement dans les mêmes termes, en Angleterre.
La loi de la réfraction, qui porte son nom en France, est aussi un plagiat.
Heureusement, son influence est nulle au dehors, mais ce sont des choses comme ça qui font aimer infiniment plus la civilisation et la langue françaises, les succès considérables de ses mathématiciens et scientifiques que personne ne conteste, et qui tous jouissent partout, je crois, d'une haute estime méritée, que les Français eux-mêmes.
Il y a quand même des gens intelligents, qui ne sont pas dupes de défilés de majorettes, de lancers de ballon, et d'acclamations commandées par une claque.
Il y a eu une longue suite de Présidents intellectuellement nuls (je mets à part Obama, dont le bilan n'est pas encore fait), auteurs de tellement de bourdes dans leurs propos qu'il y en a des livres entiers pour chacun. En fait des pions, les vrais dirigeants sont ceux des grosses entreprises.
N'ai-je pas écrit "soi-disant démocratie, en fait ploutocratie et médiocratie"?
J'arrête sur le sujet, ce n'est pas un forum politique.
Pour ce qui est des enfants blessés, ça ce sont aux parents de ranger leurs armes.
Vous négligez d'abord qu'il voulait fonder la connaissance sur des bases solides et non sur des dogmes ce qui n'a rien de critiquable bien au contraire.
Vous pointez ensuite l'"évidence" de son postulat "cogito ergo sum". D'une part il n'est pas si evident que cela et découle d'une reele démarche heuristique. D'autre part les mathématiques se fondent aussi sur des postulats (cf Euclide) et axiomes et les mathematiques n'en sont pas moins connues pour leur rigueur.
Enfin je n'ai jamais entendu un professeur parler de la loi de réfraction autrement que comme faisant partie des lois de Snell-Descartes.
en.wikipedia.org/wiki/Snell%27s_law
fr.wikipedia.org/wiki/Lois_de_Snell-Descartes
ne sont pas la traduction l'une de l'autre, mais concordent.
En résumé:
- Ibn Sahl découvre la loi empiriquement en 983 ou 984, et ses travaux sont connus à Oxford vers la fin du XVIème siècle;
- Harriot diffuse une théorie de l'arc-en-ciel en 1606, mais ne la publie pas formellement;
- Snell publie en 1621 une théorie correcte;
- Descartes publie sous son nom en 1637 le même résultat, mais Fermat prouve immédiatement que sa démonstration est fausse.
S'inspirer du travail des autres, c'est tout naturel; mais pas d'oublier de les citer.
Ma critique portait sur le Discours de la Méthode, pas sur les travaux de Descartes en mathématiques: des résultats intéressants, mais rien de premier plan, comme par exemple Pascal.
Spinoza est bien meilleur, en rigueur et en richesse, mais n'a pas réussi non plus.
Je ne dis pas que le "cogito, ergo sum" soit une évidence, mais une tautologie; dès que l'on a dit "je" - ou conjugué le verbe cogitare à la première personne - c'est que l'on admet que "je" existe.
Les mathématiques se développent bien entendu sur des axiomes (on ne dit plus postulat, qui est une demande d'admettre; un axiome est posé d'emblée), mais:
1- il n'est pas question de justifier les axiomes, sinon sur quoi? Comme conséquences d'autres? Les mathématiques sont déjà infinies en aval, elles le seraient aussi en amont;
2- les mathématiques ne prétendent à aucune vérité, et l'on sait bien maintenant que tout système d'axiomes conduit à des propositions indécidables (Gödel), on ne peut ni les prouver, ni les infirmer.
Les sciences non plus ne prétendent pas dire le Vrai, mais construire des modèles utiles de représentation des phénomènes que nous constatons, prédictifs du résultat d'expériences futures, raffinés ou jetés à la découverte de nouveaux faits ou de mesures plus précises, à la réserve cependant qu'ils sont gardés s'ils sont simples, pour les approximations dont on se contente.
Ainsi, on a cru à la proportionnalité des angles incidents et réfractés, puis à celle de leur sinus, maintenant une nouvelle loi plus précise mais conduisant à de calculs plus compliqués est admise - mais la loi de Snell est bien suffisante pour construire des appareils courants.
Si tous les professeurs français parlent maintenant de la loi de Snell-Descartes, c'est enfin une reconnaissance partielle. Je n'ai à ma disposition, en français, qu'un vieux livre (1960) d'optique très avancée, mais où ne figure pas le nom du vrai inventeur.