Il existe un recueil de musique composée dans les camps de concentration

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Bien que les camps nazis furent le théâtre des pires horreurs, les artistes prisonniers ne cessèrent pas d'exercer leur art. Fort de ce constat, le pianiste et compositeur Francesco Lotoro entreprit pendant 20 ans de reconstituer toute la musique produite dans les camps, et produisit une encyclopédie de 48 CD. Son travail de recherche s'étend à toute la musique de tous les camps de la Seconde Guerre mondiale.


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...et il s'est basé sur quoi pour reproduire cette musique? Car j'imagine que tous les prisonniers ne devaient pas écrire leurs partitions, voire ne devaient pas forcément enregistrer leurs compositions ?

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a écrit : Oui, quand les nazis savaient qu'un prisonnier était musicien, ils se débrouillaient pour leur fournir un instrument.
C'est comme ça que mon grand-père, déporté dans un camp de travail après avoir été attrapé dans une eglise en protégeant des villageois, a été "sauvé" de la mort, parce qu
9;il était accordéoniste.
Je possède toujours son instrument, qu'il a emporté avec lui après l'arrivée des alliés et la libération des camps.
Il m'a raconté toute son histoire et je suis extrêmement fière d'être la petite-fille d'un résistant.
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Sans vouloir t'offenser (ni la mémoire de ton grand-père), mais, selon ton commentaire, il n'était pas résistant mais plutôt un "helper", ce qui n'enlève en rien la bravoure de son acte.

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a écrit : Y a [toujours] moyen de se faire un billet ! Je crois que je n'aime pas trop ton commentaire.
Est-ce parce qu'il reprend exactement le même vocabulaire que la rhétorique de Soral, Dieudonné?

Si des mecs achètent ces cd par nostalgie, c est soit tres triste, soit tres glauque

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a écrit : Si des mecs achètent ces cd par nostalgie, c est soit tres triste, soit tres glauque Je ne pense pas qu'on puisse parler de "nostalgie".
En tout cas ce n'est pas par nostalgie que je visionne les documentaires Arte sur la 2de GM.
Et la musique est un témoignage comme un autre, non?

Je pense qu'il s'agit surtout de ne pas oublier.

a écrit : Un exemple concret de musique composée dans un camp.
Olivier Messiaen (français)

fr.m.wikipedia.org/wiki/Quatuor_pour_la_fin_du_Temps

Je ne pense pas que ceci soit dans les 40 cd.

C'est très spécial, moi j'adore.
Merci pour cette information, je l'ignorais et voilà qui apporte un regard nouveau sur cette oeuvre effectivement phénoménale.

Notament Olivier Messiaen composa son étonnant "Quatuor pour la Fin du Temps" dans ces conditions, au camp Stalag 3 en Sylésie, où l'oeuvre a été jouée avec des instruments en mauvais état. C'est avec émotion que je lis cette anecdote ici, car j'ai transcrit la partition dans une expérience de simulation informatique aux instruments virtuels.

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a écrit : C'est la musique triste ou joyeuse ? elle peut être étonnament transcendante

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a écrit : Les concerts devait faire fureur ?! "Danse de la fureur pour les sept trompettes" est l'un des titres cocassement choisi par Olivier Messiaen dans son Quatuor pour la Fin du Temps. Un autre mouvement, d'atmosphère nocturne, s'intitule "Liturgie de cristal". Une référence à la "nuit de cristal" ?

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a écrit : Un exemple concret de musique composée dans un camp.
Olivier Messiaen (français)

fr.m.wikipedia.org/wiki/Quatuor_pour_la_fin_du_Temps

Je ne pense pas que ceci soit dans les 40 cd.

C'est très spécial, moi j'adore.
Ah ben tiens ! Comme on se retrouve, heureux de le voir cité ! J'ai fait une expérience de transcription et simulation de toute cette oeuvre fantastique, dans le logiciel Cubase en rejouant les instrument avec des sons d'instruments virtuels. On peut ainsi suivre le déroulé de la "partition" dans l'êditeur graphique , dont j' ai posté quelques extraits sur Yout. :-)

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