L'hypothèse de Sapir-Whorf est une théorie linguistique voulant que le langage d'une civilisation n'est pas seulement un outil servant à décrire la réalité : il conditionnerait également notre vision du monde et notre manière de penser, donc notre façon de nous comporter. Les défenseurs de cette théorie prennent l'exemple de certaines pathologies du langage, qui sont plus ou moins graves selon la langue du locuteur.
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Peut-être que je me trompe mais ne faut-il pas écrire "ne soit pas" au lieu de "n'est pas" dans la première phrase ? Ça me fait tout bizarre lorsque que je lis l'anecdote.
Dans le livre "1984" de George Orwell, une dictature s'est imposé dans un monde fictif et l'un des moyens qu'à le gouvernement pour garder le contrôle sur sa population est le changement de la langue utilisé, la langue qui est imposé est le "novlangue" ou"newspeak" dans la version originale. En supprimant le mot liberté par exemple, le le gouvernement cherche à supprimer celle-ci.
On peut dire "je vais chanter", "je vais partir", qui sont aussi des expressions dites au présent, mais indiquant une action future.
J'arrête là.
Après, pour l'apriori, c'est une autre histoire.
Cet hypothèse s'oppose à la vision classique de la langue qui est influencée par le monde.
Mes professeurs avaient pour habitude d'utiliser la célèbre métaphore du filet pour illustrer l'hypothèse de Sapir: la langue est un filet que l'on jette sur le monde.
Au sujet de cette hypothèse, vous pouvez en avoir une illustration avec l'étude de la langue Piraha, et les travaux de D.Everett.
Je me rappelle même d'un académicien il y a quelques années, qui avait dit que nos amis québécois parlaient un français "pittoresque"... Inadmissible ! Ces bons vieux immortels ont tendance à oublier que la francophonie, ce n'est pas que la France ! Ils ont beau avoir une œuvre littéraire derrière eux, ça ne fait certainement pas d'eux de bons linguistes (c'est deux choses différentes).
Pour ce qui est de "à priori", soit on considère que l'expression est devenue "française" auquel cas il faut l'accentuer, soit qu'elle est toujours latine et l'accent n'est pas nécessaire (par contre il faut l'écrire en italique).
www.langue-fr.net/A-priori-a-posteriori-accent-ou-pas-accent
Bref, une langue n'appartient certainement pas à un groupe de quelques vieux croûtons oligarques qui dictent leurs règles (beaucoup de langues n'ont même pas d'institut de réglementation).
C'est sur ce principe qu'est basé la programmation neuro linguistique enfin l'une des bases
Ca me rappel ma prof de français au lycée qui un jour nous avait dit que chaque langue a son environnement et qu'on a besoin de mots pour décrire ce qui nous entoure. Ainsi, on a aucun mot pour désigner l'abscence d'argent (sous entendu que ça n'existe pas).
Bref, une anecdote qui m'aura rappellé un souvenir.
Et je rejoins les autres commentaires, étant bilingue et jonglant entre 2 langues quotidiennement je me rends compte que je n'ai pas la même perception ou façon de penser dans chacune. Il m'arrive de parler dans une langue et soudainement je pense avec l'autre parce que je me projette plus facilement. Bonjour la gymnastique mentale !
Regardez donc le soin que les politiques prennent à poser leurs mots, à qualifier, ils cherchent à engager des représentations mentales à associer à leur image.
Écoutez leurs je.
Hey, pour ceux qui ne l'ont pas lu, courez lire 1984 de George orwell. Le thématique de cette anecdote est un des fils conducteurs du récit et si ce dernier vous est inconnu il soulèvera des tonnes de réflexions sur le langage. Bisous.
Je connaissais mais je pense que c'est faux personnellement. Si cette théorie a émergé à mon avis c'est parce que de prime abord le commun des mortels se laisse influencer par sa langue et ne pense pas de manière pure.
Exemple:
Avant on avait des "jeunes exploité" dans notre pays... maintenant nous avons des" jeunes avec moins d'opportunité".
Ici l'exploiteur a disparu pour laisser place à un manque de chance...
"Plan de licenciement ==> plan de sauvegarde de l'emploi"
Etc... etc..
Notre système en invente tout les jours...
On supprime le négatif pour y mettre un positif...
On ne se révolte pas contre quelque chose de positif.
Orwell disait quelque part qu'il n'y avait pas besoin d'armée pour être un état fasciste.
Exemple : "la grogne a encore gagné du terrain ce jeudi lorsque le défilé des retraités a rejoint celui des syndicats..." ==> la "GROGNE" ? ce sont les cochons et les chiens qui grognent... les humains revendiquent, contestent, militent...