La dyslexie est un trouble de l'acquisition et de l'automatisation de la lecture bien connu. Mais il existe, pour les chiffres, quelque chose de similaire : la dyscalculie est un trouble de l'apprentissage en mathématiques et/ou une faiblesse dans les opérations de calcul.
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Je suis dyscalculique et les maths ont toujours été un enfer pour moi. En plus, toutes les personnes qui m'ont un jour enseigné les maths me répétaient que j'étais nulle et que je n'avais juste pas envie de faire des efforts.
C'est une prof de maths au collège qui a remarqué que je faisais des fautes trop grosses, trop "bêtes" et qui ne ressemblaient pas à de l'inattention (du genre faire des calculs farfelus, inverser des chiffres entre eux ou avec des chiffres qui leur ressemblent) qui m'a parlé de la dyscalculie.
Mais pas de chance, c'était trop tard pour rattraper le plus gros des dégâts. J'ai juste pu apprendre quelques astuces pour me rendre compte de mes erreurs.
Je sais que dans certains cas, les personnes reconnues dyscalculiques peuvent se voir bénéficiées d'un tiers-temps aditionnel pour certaines épreuves type bac, bep, cap... Donc si vous pensez l'être, renseignez-vous, on vous fera des tests pour savoir si l'on vous considère dyscalculique ou juste "pas bon" en maths, si on vous donne un tiers-temps ça veut dire du temps en plus pour terminer l'épreuve de maths.
Cela doit prendre un temps fou de ne pas savoir la table de multiplication dans la vie courante, pourquoi pas de devoir calculer 6*8 par (5+1)*(10-2)=50-10+10-2.
Sur un conseil, j'ai appris par cœur la table jusqu'à 100*100, c'est beaucoup facile qu'on ne l'imagine et cela me sert énormément quand je fais mon marché.
Cela dit, être un excellent calculateur mental et un mathématicien n'ont rien à voir. Je ne connais que Gauss qui était les deux à la fois.
J'ai vu des numéros, que je suppose non truqués, où un calculateur prodige extrait par exemple la racine cubique approchée d'un nombre de cent chiffres proposés, chiffre à chiffre, par l'assistance (pas tous des compères, quand même), il ne sait pas lui-même expliquer comment il fait, et je n'en ai aucune idée.
Je dis ça, parce que j'ai peur que le terme maladie me semble un peu stigmatisant, alors que c'est un phénomène normal et commun...
N'empêche, c'est une tête quand même !
J'espère que ton sort sera celui de tout bon troll qui se respecte : quand le soleil se lèvera, tu seras changé en pierre, en découvrant comment tu as été...
Pour info, c'est une métaphore, ça, à la fin (on est sur Internet, il faut toujours tout expliquer...)
Et on met ça en top commentaires. Aïe.
Personnellement je suis dyspraxique gestuelle. Malheureusement personne comprends comment je peux écrire aussi mal. Je bénéficie d'aménagements pour les épreuves mais malheureusement ça attire jalousie voir une mise à l'écart. Personne ne peux comprendre que c'est vraiment dur d'écrire vite et en même temps bien... Mes cours j'arrive presque pas à me relire...
En fait il existe plusieurs troubles DYS.
Ce préfixe qui vient du grec désigne une difficulté.
La dyslexie est certes beaucoup plus connue, mais elle est mal connue malgré tout. Le degré d'atteinte ou de gravité varie d'une personne à une autre.
Il peut s'agir d'une "simple" difficulté comme d'un réel handicap.
Alors oui, il y a la dyslexie qui concerne la lecture, la dyscalculie aussi, qui peut être très sévère, la dysphasie, la dyspraxie, la dysphasie, la dysgraphie...
Ce ne sont pas des maladies, mais des troubles qui sont aujourd'hui reconnus comme handicaps.
Le gros problème, c'est que c'est un handicap dit "invisible".
Mais ce n'est pas parce que cela ne se voit pas, que ça n'existe pas et que ce n'est pas grave.
Souvent les personnes atteintes de ces troubles, en cumulent. Il y en a un qui prédomine sur les autres, mais elles peuvent être touchées dans plusieurs domaines.
On naît dysphasique, dysgraphique... et on le reste toute sa vie, mais grâce à une bonne prise en charge et des efforts intenses, on peut en minimiser l'impact et améliorer les domaines dans lesquels on est en difficulté.
Les personnes atteintes de troubles DYS sont loin d'être fainéantes !!!! Bien au contraire ! Elles sont souvent courageuses et volontaires. Non seulement il leur est très difficile d'accéder aux apprentissages, mais elles doivent faire face à des personnes pleines de préjugés, qui ne supporteraient peut-être même pas un dixième de ce qu'elles vivent. Il n'y a qu'à lire certains commentaires...
Elle doivent se battre sans cesse pour essayer d'arriver à suivre à l'école, se faire une place dans le monde du travail, comme si leur handicap n'était déjà pas assez lourd à porter !
Pour ceux qui voudraient en connaître plus, il y a un "c'est pas sorcier" très intéressant sur le sujet :
www.youtube.com/watch?v=7jaeNhjz2rQ&noredirect=1
La dspraxie je connias bien ! C'est ne sorte de bsculade dns lcerveau au mmnt d'ecrire, qui sans s'autocorriger en permanance (usant !!!) peux rsseembler à de la dyslexie. Même dans les mots, ou alors l'impossibilité de trouver un mot simple dans sa langue... par exmple je vais trouver plus facilement l'équivalant in english...
Perturbant, et usant !
Étant dyslexique je n'ai jamais osé écrire de commentaires sur cette application. Et pourtant j'en suis une fidèle lectrice. Car beaucoup de gens ici se moque ouvertement des commentaires contenant des fautes d'orthographe... Et donc forcément quand on est dysorthographique... On fait des fautes.. Et les railleries nous isoles...
Donc oui il y a des fautes dans ce message, oui je me suis relu et j'ai fait attention en écrivant... Mais non je n'ai pas 2 de Qi... Non je ne regarde pas la tv réalité... Non je ne suis pas je m'en foutiste... Oui je suis allé à l'école et je suis même depuis peu devenu médecin...
On ne se rend pas compte mais c'est un handicap invisible qui isole malgrés tout dans notre société jugeante.
Désolé, je suis faible, je dysparaît...
Je suis atteint de ce trouble, j'imagine qu'il y a des degrés divers. J'ai été diagnostiqué tard, vers 18 ans.
En fait j'ai toujours eu un probleme avec les maths, sauf en géométrie. Mes profs ne comprenaient pas, je comprenais les raisonnements mais mes calculs étaient faux. Arrivé au lycée je suis tombé sur un prof qui m'a clairement dit que je n'arriverai jamais à rien qu'il fallait pas que je me force, j'étais nul et ca s'arrangerait pas.
Finalement en terminale mon prof de maths a vu le probleme et m'a aidé d'arrache pied Pour me faire progresser.
Ironie du sort aujourdhui je suis gestionnaire de paie, alord parfois n'inverse encore des chiffres mais avec de la concentration je m'en sors( bon des fois je beug 44 Minutes sur une évidence juste parce que je pense un chiffre et en écrit un autre) mais surtout j'e****de mon prof de maths de mes débuts !
Et puis, n'oublie pas que les académiciens de l'Académie Française, ces vieux machins, ont un sabre, et les sabres c'est pas fait pour les tartines. En même temps c'est pas fait pour les vieux non plus. Bon, bref.
Mais surtout sache que 96% de la communauté des gens (bizarres?) qui font des comm' ici, s'en foutent un peu de quelques fautes d'orthographe par-ci par-là, t'inquiète. C'est juste qu'on va pas te faire un comm' en disant: "t'as fait une faute mais on s'en fout". Vu qu'on s'en tape.