Aussi étrange que cela puisse paraître, le prénom anglais Jack n'est pas l'équivalent de notre Jacques : il est en fait le diminutif de John (de l'anglo-saxon Jankin, "Petit Jean"). En anglais, Jacques se dit James, et possède de nombreux diminutifs, de Jim à Jimmy en passant par Jaimie.
Ces prénoms ont la même origine, le latin Jacobus, lui même issu de l'hébreu Jacob.
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Question accent, les origines américaines remontent à trop loin maintenant pour les relier aux irlandais ou aux écossais (beaucoup plus d'irlandais que d'écossais, soit-dit en passant, puisque l'Écosse n'a pas subi la crise du mildiou, et ses ressortissants ont plutôt migré plus tard, vers la Nouvelle-Zélande, même si effectivement il y a eu des départs pour les Amériques), surtout que dans le genre "accent américain", il y a un fossé entre New-York, le Texas et la Californie, pour ne citer que ceux-là... Côté accent britannique, outre la géographie, se mêle également la classe sociale, ainsi que l'âge des locuteurs. Pour exemple, l'accent cockney de Londres, ou le "r" roulé qui se perd dans les Highlands (les moins de 20 ans sont rares à les rouler encore).
Dire que les américains respectent mieux la grammaire que les britanniques, c'est osé, étant donné que les règles ne sont pas franchement les mêmes. Tout comme le québécois par rapport au français, d'ailleurs, ces derniers ayant par exemple un "tu" interrogatif totalement inexistant en Europe. Et puis puisqu'on y mêle le Canada, il y a là aussi des différences dans leur anglais ! L'anglais canadien a une grammaire légèrement plus proche de l'anglais britannique par rapport à l'anglais des USA, étant donné leur relation très différente avec l'Angleterre. Il en est exactement de même pour les anglais australien et néo-zélandais : l'anglais australien a une grammaire/syntaxe très différente de l'anglais britannique, contrairement à l'anglais néo-zélandais, qui est l'anglais d'outre-mer le plus proche de l'anglais britannique... loin devant les américains ! Par contre, leur accent est très proche de l'accent australien, ce qui fait que ça reste parfois difficile à comprendre à l'oral.
S'il vous faut encore des preuves pour montrer que l'anglais américain et l'anglais britannique sont nettement différents... il existe des traductions de livres de l'un à l'autre, l'exemple le plus connu étant Harry Potter. Ce n'est pas aussi répandu pour la littérature adulte, mais cela existe. Et encore une fois, non, ce n'est pas qu'une question d'accent. Les langues évoluent, et l'éloignement géographique et politique leur fait souvent prendre des directions différentes, s'éloignant de plus en plus.
Si une conversation soutenue et en petit nombre reste possible, les malentendus ou les fous-rires liés aux différentes habitudes langagières de chacun amène continuellement la conversation sur le sujet de la langue. Jusqu'au jour où les différences seront telles que l'anglais américain deviendra de l'américain tout court, langue à part entière, apparentée à l'anglais. Certains linguistes considèrent d'ailleurs que c'est déjà le cas.
Métal Gear Solid 3, Big Boss se fait appeler Jack mais à la fin il dit qu'il s'appelle John ^^
Non, les anglais d'Oxford et de NY ne sont pas foncièrement différents.
Je reconnais avoir des difficultés avec certains Texans, mais pas plus qu'avec d'autres d'Angleterre du Nord, et certainement moins qu'avec des Écossais ou Irlandais.
Cela me rappelle une discussion avec un garagiste, en Californie, qui avait un accent oxfordien qui m'étonnait: "mais vous êtes Américain ou Anglais?" - "Non, je suis Américain, mais de la Nouvelle-Angleterre".
Je suis allé en NZ et en Australie, sans aucune difficulté de compréhension, juste quelques mots différents, comme "napkin" qui se dit "serviette".
Et au Canada, où je préférais, au Québec, parler anglais pour ne pas montrer que je comprenais mal leur français. Mais à Vancouver, aucun problème en anglais.
Quant à Harry Potter, je ne l'ai jamais lu, juste consulté quelques pages en librairie et trouvé cela abominablement mal écrit.
J'aimerais savoir quels linguistes considèrent que l'anglais de GB est franchement différent de celui des USA et autres pays. Ne me citez pas des pseudo-linguistes qui font d'effroyables bourdes en anglais, j'en connais certains.
Les contacts entre GB et USA sont tels (et se renforceront probablement avec le Brexit) qu'il n'y a qu'une langue commune, tout Américain comprend "lift" et "mail", tout Anglais "elevator" et "post".
Étienne en français devient Stephen en anglais.
Du coup est-ce de là que les gentilés de St Étienne sont les Stéphanois ? Ou rien à voir ?
Oui. Tu n'as pas entendu parler des stéphanois ? L'équipe de foot de St Étienne qui gagnais tout à l'époque (Avec Michel Platini, etc.) ou tu es trop jeune ? Le club de St Étienne s'appelle l'ASSE (Association Sportive de St Étienne), si bien qu'une fois en rentrant dans un bar, je vois sur l'ardoise : "NICE ASSE", ça ne voulait pas dire " joli cul", ça voulait dire que le bar allait diffuser le match de foot Nice-St Étienne sur son écran ce soir là...
Et c'est pour cela qu'on se retrouve avec des diminutifs pas forcément plus courts, mais même plus longs que le mot d'origine ! L'exemple le plus flagrant sont les diminutifs russes, qui sont parfois 2 fois plus longs que les prénoms respectifs.
Cela m'a beaucoup surpris au début aussi.
Le problème de l'enseignement des langues en France sont les méthodes. On bourre le crâne de grammaire sans penser au côté pratique... le résultat est qu'après des années d'apprentissage de l'anglais au collège et au lycée les étudiants français sont toujours aussi nuls en anglais.
Je vis en Pologne et les jeunes ici apprennent l'anglais grâce à la TV et au cinéma, je connais même deux jeunes qui le parlent vraiment très bien grâce aux séries TV et aux jeux vidéos alors qu'ils n'ont jamais mis les pieds dans un pays anglophones et que l'enseignement à l'école est très proche de celui de la France.
Il n'y a que la pratique et les situations réelles qui font que l'on apprenne plus vite une langue, pas en lisant des textes sans intérêts et se taper des exercises de grammaires.
Pour ce qui de la difficulté de la langue aux Etats Unis j'ai rencontré plein de latinos et africains qui n'avaient jamais appris l'anglais et après quelques mois se débrouillaient, alors que pour les étrangers en France...
L'origine commun du prénom Jacques, James et Jacob a donné son nom au retour du roi James en Ecosse : les Jacobites.
Tout comme les américains comprennent lift et mail, la plupart des français avec un minimum de jugeote et de culture générale comprend char, gosse (sens québécois du terme), ou ce que signifie de se faire traiter d'épais. Le fait que toi-même ne le comprend pas ne fait pas du québécois quelque chose de plus insurmontable que l'américain moyen pour un britannique, et inversement... Tout comme ce n'est pas parce que toi tu comprends, à tes dires, tous les anglais du monde parce que t'en sais plus que les autres, que c'est le cas pour tous.
D'autre part si les britanniques comprennent les américains, le contraire n'est pas forcément vrai pour ce qui est de quelques mots et ceci est du à l'exposition de la langue et vu que le cinéma américain est omniprésent...
Je n'ai personnellement jamais entendu dire que les américains et les britanniques avaient leur dialecte ce qui différenciait les deux façons de parler.
La définition de "dialecte" ne confirme pas du tout ce que vous dites car ce mot s'associe à l'ensemble de la langue parlée par un groupe démographique et non à quelques mots comme c'est le cas ici ou pour le québec et la France.
Pas certains que si vous dites à des belges, suisses et québecois qu'ils parlent un dialecte parce qu'ils ont leurs propres mots dans certains cas, qu'ils apprécient votre commentaire. D'ailleurs, ne serait-ce pas les français qui ont un dialecte vu le nombre de mots différents avec le français parlé au XVIe siècle ou en Belgique où l'on défend la langue française miwux qu'en France.
Pour l'anglais, à part quelques mots, parfois des règles de grammaires ayant d'ailleurs peu d'impact sur l'intercompréhension, ils parlent la même langue! (merci de fournir des exemples de différences de conjugaison)
J'ai moi aussi une petite expérience ayant vécu plusieurs dizaines d'années dans 3 pays anglophones dont les US et le R.U. et je n'ai jamais eu AUCUN mal à apprendre le "dialecte" local. Je dois être vraiment surdoué (pas de votre niveau quand même, rassurez-vous)!
poète sort de ce corps !!
Exemple en espagnol pour le prénom Francisco, avec les variantes suivantes, toutes d'usage très courant dans les pays hispanophones (avec cependant une prédominance de certaines formes dans certaines aires géographiques) :
- Paco
- Paquito
- Quico
- Pancho
- Pacho
- Curro
- Cisco
Il existe un terme savant pour désigner ces "petits noms" plus ou moins affectueux et régulièrement employés comme alternative à un prénom donné. Ce sont des hypocoristiques.
fr.wikipedia.org/wiki/Hypocoristique?wprov=sfla1
Les hypocoristiques ne sont pas toujours des diminutifs. Dans mon cas personnel, on m'appelle souvent Pierrot, qui n'est pas franchement plus court que le monosyllabe et les six lettres de Pierre.
Je devais avoir comme une envie de déballer ma petite science linguistique et de lâcher mon blase au passage. Ça, c'est fait!
Pour Jakub on a Kuba et Grzegorz on a Grzesiek
Hé bien en réalité c'est très contre-intuitif, mais un diminutif ne sert pas à rendre un mot plus court. Il sert à donner une nuance affective, à "diminuer" ou "adoucir" un mot. Exemples : minou est un diminutif de chat, et tonton est le diminutif de oncle.
Et c'est pour cela qu'on se retrouve avec des diminutifs pas forcément plus courts, mais même plus longs que le mot d'origine ! L'exemple le plus flagrant sont les diminutifs russes, qui sont parfois 2 fois plus longs que les prénoms respectifs.
Cela m'a beaucoup surpris au début aussi.
@+ Pierrot ! :D
Un petit Jean Daniels svp.
Mais l'utilisation du nom ou prénom n'est pas systématique. Plusieurs facteurs entrent en jeu: longueur du nom, orthographe, nombre de personnes avec le même nom... bien plus que l'affectif.