A Lyon, les arêtes de poissons font débat

Proposé par
le

Sous la colline de la Croix-Rousse à Lyon se trouve un vaste réseau de galeries, interdit au public car risquant de s'effondrer, en forme d'arêtes de poisson. On ne sait toujours pas à l'heure actuelle son origine ou sa fonction, mais diverses théories s'opposent : fonction hydraulique, religieuse ou militaire, catacombes ou encore entrepôt pour le trésor des Templiers.


Tous les commentaires (25)

Lisez da Vinci code, laissez vous rêver un peu !

Posté le

android

(0)

Répondre

Entre ça et les traboules, Lyon est la capitale des passages secrets...

Posté le

android

(5)

Répondre

Si leur fonction d'origine reste encore méconnue, leur datation est maintenant bien assurée grâce aux travaux récents du service archéologique de la ville. On sait aujourd'hui, grâce à des datations radiocarbone réalisées sur des charbons contenus dans le mortier de construction, que l'édification de ce vaste réseau remonte à l'époque romaine. Elles ont ensuite servi et été fréquentées à de nombreuses époques jusqu'à nos jours. Les théories ésotériques, templières et autres relèvent plus du fantasme que de l'Histoire.

Posté le

android

(4)

Répondre

a écrit : Merci pour cet excellent commentaire !

Je me permettrais simplement de te contredire sur une chose :

La richesse des templiers n'étaient pas qu'agricole. Alors, en effet, leur richesse en terres va commencer dès qu'ils vont aidé les espagnols à récupérer leurs terres (Majorque e
ntre autres) lors de la Reconquista. Pour les remercier ils auront bien d'immenses terres en échange.

Mais pour faire la guerre il leur fallait de l'argent évidement. Pour cela ils ont implanté des "commanderies" en Occident, financés par environ 700 nobles (en France en tout cas). De plus, les paysans et petits bourgeois leur donnaient souvent de l'argent, des services ou des meubles ; cela leur évitant ainsi d'effectuer leur pèlerinage jusqu'en terres saintes.

Troisièmement, les templiers ont inventé la "lettre de change" (l'ancêtre du chèque en gros). Les pèlerins donnaient de l'argent aux commanderies contre la lettre de change de la valeur des biens donnés. Le pèlerin pouvait ainsi pèleriner tranquillou jusqu'en terres saintes sans risquer de se faire attaquer et il récupérait ses biens auprès d'une commanderie située à Jerusalem entre autres. D'une part, il y avait des intérêts sur cette lettre de change et, d'autres part, certains pèlerins mourraient sur la route. Donc les templiers se faisaient un petit benef.

Pour finir, les pillages pdt les batailles et les impôts prélevés auprès de la population, a aussi fortement enrichi les templiers et grandement joué sur la légende de leur trésor (qu'on appelle "la huche")

Pour résumer, leur richesse financière est divisé en 3 ordres :
- trésor de commanderies
- trésor de l'ordre (la huche)
- gestion de l'ordre royal (prêt à des souverains avec intérêt (comme les banques maintenant))

Source : Question d'histoire (youtube), épisode "Le trésor des templiers existe-il ?"

Garimors n'hésite pas à me contredire :)
Afficher tout
Comme l'a si bien dit Garimors, le trésor premier des templiers était d'ordre foncier. Il n'y a jamais eu de trésor tel qu'on l'imagine car le coût de fonctionnement de l'ordre était très élevé ne serait-ce que pour maintenir leur présence en terres saintes. De plus, toutes les terres de l'ordre ne lui durent pas offertes et il a donc fallu les acheter. L'argent de l'ordre était donc constamment investi et les montagnes d'or dont on rêve n'ont probablement jamais existé. Ce qui restait dans leurs coffres a de toute manière été versé aux hospitaliers lors de la dissolution de l'ordre et je n'ai jamais entendu parler du trésor des hospitaliers ou chevaliers de Malte.

Posté le

android

(1)

Répondre

Ce qui accentue l'aspect ésotérique de cette infrastructure est le caractère géométrique de l'ensemble.
De plus, ces souterrains rejoignent d'autres au sein de la colline de la croix-rousse. Pour ce qui est de l'instabilité, ce n'est pas véritablement exprimé. Certains bâtiments des "pentes de la croix-rousses" sont sujets à une instabilité mais les Arêtes en elles-mêmes pas vraiment. Il s'agit plutôt d'une difficulté particulière à rendre accessible ce réseaux conséquents au public du fait de tunnel de liaisons plutôt inattendus. Un ouvrage est sortis sur le sujet et le rapport aux templiers, très intéressant tout en prenant un peu de recul tout de même ! (Walid Nazim: "L'énigme des Arêtes de Poisson")