La résistance allemande tenta de tuer Hitler

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Le 20 juillet 1944, la résistance allemande tenta d'assassiner Hitler lors d'une réunion d'état-major. Toutefois, en raison de fortes chaleurs, la réunion fut déplacée du bunker d'Hitler à un cabanon, ce qui minimisa l'impact de la bombe et n'infligea au dictateur que des blessures superficielles.

De nombreuses autres coïncidences jouèrent en la défaveur des conspirateurs de l'Opération Walkyrie : un garde qui frappa à la porte de la salle de bains où les bombes étaient préparées, ce qui empêcha l'activation de la seconde ; le déplacement, par un militaire nazi, de la valise piégée derrière le pied de la table des officiers, ce qui réduit son impact ; les blessures reçues par un des conspirateurs qui eut du mal à armer la bombe...


Commentaires préférés (3)

Anecdote similaire à celle sur Von Stauffenberg du 14/06/2013.
Merci pour le complément sur les petits ratés de cet attentat.

Film à voir : Walkyrie avec Tom Cruise (2008)

La "résistance" ? Hum, c'était plutôt une tentative de coup d'état de la part des militaires (dans laquelle furent impliqués des généraux prestigieux comme Rommel, ensuite contraint au suicide). Rien à voir avec les quelques groupes comme la Rose Blanche, quasi anecdotiques en Allemagne.

a écrit : Un coup d'état est quand même assez régulièrement l'aboutissement d'un acte de résistance, en tout cas, c'en est une forme.
Concernant Rommel, j'ai toujours cru qu'il n'était pas impliqué dans ces tentatives et complots, ou que du moins, il n'y avait pas de preuves. Je pen
sais même me rappeler que bien qu'il soit une figure contestataire d'Hitler vers la fin de la guerre, il avait davantage l'ambition de lui faire entendre raisons sur ses batailles à l'Ouest.. Afficher tout
Rommel était apolitique et n'était donc pas fondamentalement un contestataire du régime d'Hitler. Quant au complot de juillet, Rommel était au courant mais il n'y a pas participé. Il n'a pas non plus averti Hitler de son existence, d'où sa mort. La méthode du suicide forcé fut préférée à une exécution officielle car Rommel était le soldat le plus médiatisé du IIIe Reich. Ainsi, une mort sur laquelle on pouvait mentir sans difficulté a permi de finir de construire sa légende.


Tous les commentaires (33)

Anecdote similaire à celle sur Von Stauffenberg du 14/06/2013.
Merci pour le complément sur les petits ratés de cet attentat.

Film à voir : Walkyrie avec Tom Cruise (2008)

Les coïncidences sont parfois bien mal faites...

La "résistance" ? Hum, c'était plutôt une tentative de coup d'état de la part des militaires (dans laquelle furent impliqués des généraux prestigieux comme Rommel, ensuite contraint au suicide). Rien à voir avec les quelques groupes comme la Rose Blanche, quasi anecdotiques en Allemagne.

a écrit : La "résistance" ? Hum, c'était plutôt une tentative de coup d'état de la part des militaires (dans laquelle furent impliqués des généraux prestigieux comme Rommel, ensuite contraint au suicide). Rien à voir avec les quelques groupes comme la Rose Blanche, quasi anecdotiques en Allemagne. Un coup d'état est quand même assez régulièrement l'aboutissement d'un acte de résistance, en tout cas, c'en est une forme.
Concernant Rommel, j'ai toujours cru qu'il n'était pas impliqué dans ces tentatives et complots, ou que du moins, il n'y avait pas de preuves. Je pensais même me rappeler que bien qu'il soit une figure contestataire d'Hitler vers la fin de la guerre, il avait davantage l'ambition de lui faire entendre raisons sur ses batailles à l'Ouest..

a écrit : Un coup d'état est quand même assez régulièrement l'aboutissement d'un acte de résistance, en tout cas, c'en est une forme.
Concernant Rommel, j'ai toujours cru qu'il n'était pas impliqué dans ces tentatives et complots, ou que du moins, il n'y avait pas de preuves. Je pen
sais même me rappeler que bien qu'il soit une figure contestataire d'Hitler vers la fin de la guerre, il avait davantage l'ambition de lui faire entendre raisons sur ses batailles à l'Ouest.. Afficher tout
Rommel était apolitique et n'était donc pas fondamentalement un contestataire du régime d'Hitler. Quant au complot de juillet, Rommel était au courant mais il n'y a pas participé. Il n'a pas non plus averti Hitler de son existence, d'où sa mort. La méthode du suicide forcé fut préférée à une exécution officielle car Rommel était le soldat le plus médiatisé du IIIe Reich. Ainsi, une mort sur laquelle on pouvait mentir sans difficulté a permi de finir de construire sa légende.

Il ne faut pas minimiser ces échecs! Hitler devint parano auprès de ces généraux suite à cela et décida qu’ils devait alors prendre toute les responsabilités. Mais le fait est qu’il n’est pas générale de guerre et ces mauvaises décision suite à cela eurent pour effet d’accélérer la fin de La guerre

Je vous conseille vivement le livre de philipp von boeselager - nous voulions tuer Hitler. Il est un des derniers survivants ayant participé à l opération valkyrie. Vraiment passionnant et très intéressant de découvrir une facette peu connue de l armée allemande de l époque, repoussant toute idée apparentée au nazisme.

attention : commentaires sous haute surveillance !

a écrit : Je vous conseille vivement le livre de philipp von boeselager - nous voulions tuer Hitler. Il est un des derniers survivants ayant participé à l opération valkyrie. Vraiment passionnant et très intéressant de découvrir une facette peu connue de l armée allemande de l époque, repoussant toute idée apparentée au nazisme. Dès l'arrivée de Hitler au pouvoir, tout une partie des officiers des trois armées allemandes issue de la noblesse était opposée à lui, a l'instar de Hindenburg qui ne l'appréciait guerre, non seulement parce que c'était un roturier d'origine étrangère mais parce qu'il n'était pas non plus officier de carrière (Adolf avait terminé la 1ère GM avec le grade de caporal et avait été démobilisé à la fin du conflit). Ces rejetons de la noblesse impériale étaient également bien loin idéologiquement du NSDAP, parti d'origine ouvrière et plutôt de gauche. Mais ils ont suivi le mouvement, non seulement parce qu'Adolf était le chef de l'Etat, mais surtout parce qu'il leur promettait d'effacer la honte et la traîtrise du traité de Versailles. Ils ont commencé à le lâcher au milieu de la guerre lorsqu'ils se sont aperçus qu'il menait le pays à la défaite et qu'il ne tenait aucun compte de leur avis sur le plan stratégique...

a écrit : Il ne faut pas minimiser ces échecs! Hitler devint parano auprès de ces généraux suite à cela et décida qu’ils devait alors prendre toute les responsabilités. Mais le fait est qu’il n’est pas générale de guerre et ces mauvaises décision suite à cela eurent pour effet d’accélérer la fin de La guerre Hitler prenait des décisions militaires à la place de ses généraux dès le début (voir même avant) de la 2 GM et non après les multiples attentats ratés contre lui. N’oublions pas qu’Hitler fut soldat pendant la Grande guerre et d’ailleurs bien décoré par l’armée allemande ! Il avait donc un minimum d’expérience combattante même si ses décisions, notamment Stalingrad, eues des conséquences catastrophiques et irréversibles pour le III Reich.

a écrit : La "résistance" ? Hum, c'était plutôt une tentative de coup d'état de la part des militaires (dans laquelle furent impliqués des généraux prestigieux comme Rommel, ensuite contraint au suicide). Rien à voir avec les quelques groupes comme la Rose Blanche, quasi anecdotiques en Allemagne. Réduire la résistance allemande aux seuls groupes comme la Rose Blanche ou l'Orchestre Rouge est un peu rapide.

La résistance peut revêtir de multiples formes et s'exercer de différentes manières. Que ce soit par conviction militaire, comme ici. Par conviction politique (gauche / droite etc) ou religieuse, ou simplement "parce que", résister est le simple fait de s'opposer par la force à un régime (dur) en place.

On idéalise bien trop souvent les résistants (chez nous en France) en leur affublant le petit béret, la bicyclette avec les messages-codés cachés dans la selle et la mitraillette Sten sous le manteau, mais le simple fait de distribuer des tracts ou de manifester son mécontentement est aussi une forme de résistance.

Dans le cas présent des militaires ont mis leurs vies en jeux (et celles de leurs familles etc...), ainsi que leur devoir d'obéissance envers leur pays pour tenter de renverser ou assassiner celui ou ceux qui représentaient pour eux la fin de leur patrie.
Je trouve cela très louable et au même titre que le paysan français qui est allé se faire fusiller pour avoir abattu un poteau télégraphique, je veux bien les qualifier de résistants ou plus si il faut.

Et comme dirait mon grand oncle en se promenant dans les rues de St Quentin et en voyant les plaques __rue de Machinchose - résistant puis député de trucmachin__
"De toutes façons, les vrais résistants, c'est ceux qui sont dans la fosse"

Oui la résistance n’est pas réservé à un partit ou une idéologie politique.
Devant l’urgence et l’atrocité les frontières idéologiques et les « rôles » ou « postes » ont tendance à disparaître.
Des royalistes ou des généraux ont tout autant le droit de revendiquer le titre de résistant.

a écrit : Hitler prenait des décisions militaires à la place de ses généraux dès le début (voir même avant) de la 2 GM et non après les multiples attentats ratés contre lui. N’oublions pas qu’Hitler fut soldat pendant la Grande guerre et d’ailleurs bien décoré par l’armée allemande ! Il avait donc un minimum d’expérience combattante même si ses décisions, notamment Stalingrad, eues des conséquences catastrophiques et irréversibles pour le III Reich. Afficher tout Il me semble qu'il était estafette (je sais pas si ça s'écrit ainsi), en gros il transmettait des messages entre 2 lignes allemandes. Ce n'est pas une expérience très riche pour établir des plans de combats...

a écrit : Ce n’est pas un dictateur puisqu’il a été élu. A voir les définitions mais étant donné qu'au bout de qqes années le régime n'avait plus rien de démocratique, le terme de dictateur ne me semble pas usurpé.

a écrit : Ce n’est pas un dictateur puisqu’il a été élu. Mouais. Il n'a pas vraiment été élu: son parti est arrivé en tête des élections (de manière plus ou moins discutable si mon souvenir est correct) et il a de ce fait été nommé chancelier par le président de l'époque (Hindenburg en l'occurrence)

a écrit : Ce n’est pas un dictateur puisqu’il a été élu. Il a été nommé chancelier à la suite d'obscures manœuvres de son prédécesseur. A la mort du président Hidenbourg, il a fusionné les rôles de chancelier et de président. Il n'avait aucune légitimité pour être président.

a écrit : Ce n’est pas un dictateur puisqu’il a été élu. Mouais Google -> dictateur ... Un dictateur est un home d'état (ou un groupe) qui possède tous les pouvoirs et les exerce sans contrôle. Donc si Hitler a bien été chancelier, il est devenu dictateur lorsqu'il s'est adjugé tous les pouvoirs. D'ailleurs c'est ce qui se passe actuellement en Turquie où un président élu est en train de s'approprier l'ensemble des pouvoirs et d'éliminer toute opposition

a écrit : Réduire la résistance allemande aux seuls groupes comme la Rose Blanche ou l'Orchestre Rouge est un peu rapide.

La résistance peut revêtir de multiples formes et s'exercer de différentes manières. Que ce soit par conviction militaire, comme ici. Par conviction politique (gauche / droite etc) ou
religieuse, ou simplement "parce que", résister est le simple fait de s'opposer par la force à un régime (dur) en place.

On idéalise bien trop souvent les résistants (chez nous en France) en leur affublant le petit béret, la bicyclette avec les messages-codés cachés dans la selle et la mitraillette Sten sous le manteau, mais le simple fait de distribuer des tracts ou de manifester son mécontentement est aussi une forme de résistance.

Dans le cas présent des militaires ont mis leurs vies en jeux (et celles de leurs familles etc...), ainsi que leur devoir d'obéissance envers leur pays pour tenter de renverser ou assassiner celui ou ceux qui représentaient pour eux la fin de leur patrie.
Je trouve cela très louable et au même titre que le paysan français qui est allé se faire fusiller pour avoir abattu un poteau télégraphique, je veux bien les qualifier de résistants ou plus si il faut.

Et comme dirait mon grand oncle en se promenant dans les rues de St Quentin et en voyant les plaques __rue de Machinchose - résistant puis député de trucmachin__
"De toutes façons, les vrais résistants, c'est ceux qui sont dans la fosse"
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Merci Leolio84 ! C est exactement comme cela qu il faut comprendre les choses et les expliquer. Certains feraient mieux de se taire et de se cultiver un peu ça ne leur ferait pas de mal.