Alexander Fleming est connu pour avoir découvert la pénicilline, à la base de nombreux antibiotiques. Mais ce n'est pas lui qui prit conscience de l'importance de cette découverte : Howard Walter Florey réussit à la purifier, à la produire en masse et à démontrer ses propriétés pour les humains. Ils remportèrent à 3 (avec Ernst Boris Chain) le prix Nobel de médecine en 1945 pour cette découverte, qui aurait sauvé la vie de centaines de millions de personnes depuis.
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Après la consommation excessive d'ATB augmente le risque de souche résistante. Donc le bouffeur de médocs à plus de risque de chopper une souche résistante (enfin ça c'est s'il bouffe des antibio) mais si les deux choppe la même souche, égalité à priori.
Le problème actuel résulte de la mauvaise connaissance des indications à l'antibiothérapie. Bien des affections se résolvent seules sans ces médicaments et un simple contrôle des symptômes suffirait, on peut citer les angines, ou otites simples qui sont parfois traitée par antibiothérapie d'emblée.
À ça s'ajoute souvent l'insistance des patients, ou l'insistance des parents de patients qui ne comprennent pas que l'on peut guérir sans antibiotique. Là c'est le rôle du médecin de faire preuve de pédagogie.
Quand on traite une affection virale à la base, avec un antibiotique, en plus d'être totalement inefficace on va sélectionner des bactéries, non pathogènes pour le moment mais bien colonisatrices de leur environnement, laissant en place les bactéries armées contre l'antibiotique utilisé et ainsi de suite... et voici comment sont créées nos magnifiques BMR bactéries multi résistantes, l'apparition de plus en plus courante d'impasses thérapeutiques.
Concernant la résistance des bactéries aux antibiotiques, il ne faut pas voir ça comme une "apparition de la résistance". Bien que ça puisse apparaître spontanément ou en présence d'antibiotiques, dans l'immense majorité des cas les bactéries sont DÉJÀ résistantes aux antibiotiques, simplement en très petit nombre. L'utilisation des antibios va permettre d'éliminer les non-resistantes, laissant de la place et des nutriments pour les bactéries résistantes qui pourrront alors se developper en toute tranquillité.
Maintenant concernant l'utilisation des antibiotiques contre des infections virales. Si, en soi, il s'agit d'une aberration (les antibiotiques visent les bactéries, les antiviraux visent les virus) il a été démontré plusieurs fois que lors d'une infection virale, l'utilisation d'antibiotiques peut aider le patient à guérir plus rapidement (en éliminant les bactéries qui soutiennent indirectement le virus) ou en évitant des infections secondaires mortelle : la grippe, par exemple, peut facilement dégénérer en pneumopathie mortelle chez les personnes fragiles. C'est d'ailleurs une cause de mortalité fréquente chaque année, bien trop souvent sous estimée.
Dans tous les cas, ne vous soignez pas vous-même ! Consulter un médecin dès lors qu'il s'agit de maladies, ce n'est pas parce que vous avez internet que vous avez également un diplôme de médecine ou de biologie ! Faites un peu confiance aux professionnels et accepter de ne pas forcément tout savoir sur tout,
antibioclic.com/
Pour les pathologies de la vie de tous les jours, c'est assez simple de savoir s'il faut mettre des ATB en vrai ... c'est protocolisé et disponible facilement sur Internet.
Du mal à comprendre que certains médecins continue de mettre des macrolides sur une angine ...
Parceque si vous dîtes dans une semaine à partir de dans 2 jours, suivant si vous le dites à la fin du mois ça reporte !
L'invention de la pénicilline a donc aussi contribué à rendre caduque la cynique loi de population de Malthus.
Selon cette loi, il est impératif pour qu'un pays s'enrichisse que sa population n'explose pas. Ceci, selon lui, car les richesses du sol ne s'accroissent au mieux que de manière arithmétique tandis que la population croît de manière géométrique. Et cela est permis par l’exposition d'une part non négligeable de sa population aux trois grands fléaux humains que sont les guerres, les famines et les maladies.
La pénicilline et les antibiotiques qui en découlent a permis d'éradiquer en partie deux de ces fléaux. L'ONU travaille pour le troisième.
Entre 1950 et 2050, la population mondiale devrait ainsi avoir quadruplé.