Entre 1939 et 1945, le château de Chambord eut un rôle peu connu : il servit de refuge pour œuvres d'art. En effet, pendant la guerre et sous l'occupation allemande, des centaines de pièces parfois très précieuses y transitèrent, comme la Joconde ou encore la Vénus de Milo.
Commentaires préférés (3)
La Joconde est passée par Chambord mais est restée la plus grande partie de la guerre dans la cave du château de Montal, dans le Lot. Les châtelains qui abritaient ces œuvres, souvent, ne savaient pas exactement ce qui se trouvait dans les caisses qu’on leur confiait (ne pas savoir était aussi une forme de protection, pour eux-mêmes et pour les oeuvres).
L'idée n'était pas mauvaise, les prussiens entrés dans Paris ayant pu admirer des murs nus (mais numérotés pour remettre ensuite les œuvres à leur place). La rumeur accusa d'ailleurs les communards de vols, le déplacement ayant été tenu secret. Et le Louvre ayant failli brûler durant la reprise de la ville par les Versaillais, une catastrophe aurait pu être évitée (ou minimisée).
Source : le Brasier, recit historique de Nicolas Chaudun.
Tous les commentaires (15)
La Joconde est passée par Chambord mais est restée la plus grande partie de la guerre dans la cave du château de Montal, dans le Lot. Les châtelains qui abritaient ces œuvres, souvent, ne savaient pas exactement ce qui se trouvait dans les caisses qu’on leur confiait (ne pas savoir était aussi une forme de protection, pour eux-mêmes et pour les oeuvres).
De nombreux reportages passant sur rmc découverte en ont parler,très interessant pour les intéressés.
A voir le film the monument men qui parlent du même exemple côté américain
L'idée n'était pas mauvaise, les prussiens entrés dans Paris ayant pu admirer des murs nus (mais numérotés pour remettre ensuite les œuvres à leur place). La rumeur accusa d'ailleurs les communards de vols, le déplacement ayant été tenu secret. Et le Louvre ayant failli brûler durant la reprise de la ville par les Versaillais, une catastrophe aurait pu être évitée (ou minimisée).
Source : le Brasier, recit historique de Nicolas Chaudun.
On le sait déjà, si on a simplement regardé les Simpson, et ça c'est beau !
L'acheminement de ces œuvres a été orchestré par Jacques Jaujard, alors conservateur du musée du Louvre. Il fit sortir les œuvres au nez et à la barbe des nazis, allant même jusqu'à les berner en leur présentant des copies. Sans cet homme, qui sait ce qu'il en serait advenu. Je vous invite a regarder le film documentaire "Illustre et inconnu" sur cet homme qui mériterait bien des anecdotes, mais tombé dans l'oubli, déçu par Malraux.
Et c'est pendent le transport qu'un stagiaire à cassé les bras de la Venus ? Hihi
Pour ce qui est des anecdotes perdues, j'en ai eu moi-même plusieurs et j'ai aussi eu une anecdote refusée car prétendue "déjà publiée" mais ce n'était pas les cas, du coup je l'ai reproposée plusieurs fois, avec toujours le même refus.
Je crois que tes mails ne se perdent pas et que Philippe se moque un peu de répondre aux mails, tout simplement.