Dans l'Antiquité, c'était mieux d'avoir un petit pénis

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Les symboles de virilité varient selon les époques. Durant l'Antiquité, le summum de la virilité était d'avoir un petit pénis ainsi représenté sur les statues grecques. C'était alors considéré comme un signe d'intelligence et de raison. A l'inverse, avoir un gros pénis était négatif et considéré comme très laid.


Tous les commentaires (92)

a écrit : C'est comme le corps des femmes, avant ce sont les plus charnues les plus sexy, maintenant enfin plus en 2012 c'était les anorexiques... Les anorexiques étaient plus faciles à plier ! Lol

a écrit : Et les femmes, elles en pensaient quoi alors ? Qu'il vaut mieux une petite travailleuse, qu'une grosse feignante !! :p
Et sinon une grosse travailleuse, c'est parfait ;)

a écrit : Définissez déjà la norme et après on en reparle.
C est quoi être dans la norme ?
Ça n'existe pas...tout simplement.
Comme d'habitude, y a toujours un qui s’excite dès qu'on parle de norme (d'habitude c'est moi !).
Je suis d'accord mais j'ai mis le normé entre Guillemets justement pour éviter confusion !
moonsurji a parfaitement répondu, c'est comme de savoir ou s'arrête la raison et la folie, vaste débat ;-)

a écrit : Tu es passé à côté du délire man.
Et calme toi aussi.
Non mais sérieusement, vous avez quoi tous ? (tu prends pour les autres clampins aussi qui dise la même chose ;-) )
"Oh j'ai une grosse bite, hi hi hi" , mais non je trouve çà tellement intellectuellement élevé et drôle que j'en ai toujours mal aux joues,, surtout qu'on s'y attend toujours pas même après 5 commentaires du même type ^^

Dans mon pavé, y a des guillemets et des smileys, çà peux pas être pris au 1er ce que je dis tout de même ! A moins d'être très con ! On devrait mettre une case à cocher par commentaires pour stipuler si le commentaire est sérieux ou non.

Et oui, y a une faute aux mots Viril(e) certes, bon ben labsus révélateur qui sait ^^

a écrit : C'est comme le corps des femmes, avant ce sont les plus charnues les plus sexy, maintenant enfin plus en 2012 c'était les anorexiques... Anorexique n’est pas une morphologie

petit ou gros, court ou long, peu importe; l'essentiel c'est de savoir l'utiliser et satisfaire sa partenaire.

a écrit : petit ou gros, court ou long, peu importe; l'essentiel c'est de savoir l'utiliser et satisfaire sa partenaire. Et oui... Question d'harmonie, pas de performance.

Globalement la même différence de nature qu'entre une statue grecque et un monochrome.

a écrit : Définissez donc la norme pour la taille du sexe... Je suis sûr que vous ne pourrez pas répondre à la question aujourd'hui.

La seule chose que l'on peut dire c'est "Je suis à la moyenne, en dessous, au dessus"
Et encore il faut connaître la moyenne par pays, région....
C
ette moyenne existe car elle il y a eu des études là dessus (oui je sais je suis chiant avec les études cliniques mais c'est mon domaine)
Par contre, il faut savoir mesurer la taille de son sexe (oui ce n'est pas si facile car il faut savoir où commencer...)

Pour le reste (barbes,...) vous trouverez autant de femmes/hommes qui aiment que de femmes/hommes qui n'aiment pas.
Vous définissez la norme par rapport aux magazines de mode ?
Donc depuis 10 ans vous aimez que les femmes en danger de mort qui font 45 kg pour 1m80?
Triste...
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Concernant la norme de la taille mannequin il y a un paramètre à prendre en compte. Cette norme est fixée par les défilés de mode, qui sont eux mêmes définis par les grands couturiers. Or il y a une proportion relativement élevée d'homosexuels parmi les grands couturiers. Donc la norme de la beauté féminine est en partie fixée par des homosexuels.

Partant de là il est amusant de constater que la "taille mannequin", c'est à dire des femmes très grandes, filiformes, sans fesses ni seins, se rapproche étonnamment de la physiologie d'un homme.

D'autre part, la culture de la performance fonctionne en relatif. "Le plus gros possible" ou "la plus fine possible" n'implique pas de limite chiffrée, uniquement une limite physiologique. D'où les mannequins en "danger de mort", qui veulent descendre toujours plus bas dans la performance de la taille fine, ou le succès des spams "enlarge your penis" pour les hommes.

Les Grecs anciens appelaient "hubris" le fait de rompre l'harmonie universelle. D'une certaine façon, la culture de la performance est une culture de l'hubris. Ce qui peut expliquer le malaise que ressentent une partie des gens dans nos sociétés. D'autant plus qu'une grande partie de la mythologie grecque sert a mettre en garde contre l'hubris (typiquement l'Iliade et l'Odyssée) et que cette mythologie fait partie de notre culture. Logiquement cela provoque une dissonance cognitive.

a écrit : Concernant la norme de la taille mannequin il y a un paramètre à prendre en compte. Cette norme est fixée par les défilés de mode, qui sont eux mêmes définis par les grands couturiers. Or il y a une proportion relativement élevée d'homosexuels parmi les grands couturiers. Donc la norme de la beauté féminine est en partie fixée par des homosexuels.

Partant de là il est amusant de constater que la "taille mannequin", c'est à dire des femmes très grandes, filiformes, sans fesses ni seins, se rapproche étonnamment de la physiologie d'un homme.

D'autre part, la culture de la performance fonctionne en relatif. "Le plus gros possible" ou "la plus fine possible" n'implique pas de limite chiffrée, uniquement une limite physiologique. D'où les mannequins en "danger de mort", qui veulent descendre toujours plus bas dans la performance de la taille fine, ou le succès des spams "enlarge your penis" pour les hommes.

Les Grecs anciens appelaient "hubris" le fait de rompre l'harmonie universelle. D'une certaine façon, la culture de la performance est une culture de l'hubris. Ce qui peut expliquer le malaise que ressentent une partie des gens dans nos sociétés. D'autant plus qu'une grande partie de la mythologie grecque sert a mettre en garde contre l'hubris (typiquement l'Iliade et l'Odyssée) et que cette mythologie fait partie de notre culture. Logiquement cela provoque une dissonance cognitive.
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Enfin un commentaire censé et clairvoyant sur les normes.

Merci, j'ajouterais qu'en droit, hubris désigne les voies de faits brutaux et autres outrages, ramenant une nouvelle fois au "coup de sang" et à l'excès de testostérone (ou oestrogène, chuis pas sexiste mais c'est moins pertinent, le sujet ici étant la virilité/non virilité ;) ).
La boucle est bouclée !

a écrit : Il me semble qu'un gros penis était surtout péjoratif au sens où il évoquerait la bestialité. Le fait de s'adonner aux plaisirs de la chair était effectivement mal perçu dans l'antiquité et semblait antagoniste avec la réflexion, la pensée philosophique ... Non le sexe était très libre dans l'Antiquité, en Grèce où a Rome, il était pratiqué en dehors du couple de façon bisexuelle

Ça parle de gros pénis pour blaguer mais la vérité c'est que c'est pas un cadeau de l'avoir trop fourni.

a écrit : Ça parle de gros pénis pour blaguer mais la vérité c'est que c'est pas un cadeau de l'avoir trop fourni. Un collègue me racontait que ça lui posait des problèmes de rigidité (besoin de trop de sang) et que dans beaucoup de positions madame se plaignait plus souvent d'avoir mal qu'autre chose, ce qui les gênaient plus qu'autre chose. Si tu as des compléments à ajouter...

Le gros pénis était associé au barbare, notamment perse. Le petit pénis était donc effectivement signe de virilité. Ceci dit, il s'agit d'une norme sociale, certainement d'influence masculine ; on pourrait se demander si la nature des femmes ne les appelait pas à d'autres préférences.

a écrit : Bonsoir Bordelor. Ce que vous écrivez apporte une vraie valeur ajoutée à la masse des commentaires relatifs à cette anecdote. Est-ce indiscret de vous demander quelle est votre formation / profession ? Ha ha ! A votre avis ? ;-)
Je suis médiéviste à la base mais l'antiquité m'a toujours intéressé aussi. Mais en ce moment j'utilise mon master d'Histoire pour des conseils patrimoniaux dans le cadre de ventes immobilières. Voilà voilà

a écrit : Ha ha ! A votre avis ? ;-)
Je suis médiéviste à la base mais l'antiquité m'a toujours intéressé aussi. Mais en ce moment j'utilise mon master d'Histoire pour des conseils patrimoniaux dans le cadre de ventes immobilières. Voilà voilà
Pour revenir sur l'harmonie grecque et je laisse bordelor me corriger si nécessaire, on peut la résumer par cette mise en garde inscrite au fronton du Temple de Delphes : "rien de trop".

La culture de la performance est justement l'exact inverse, représentée par la devise des jeux olympiques modernes (datée du XIXème siècle) : "toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus haut".

Dans le cadre qui nous intéresse ça deviendrait "toujours plus fine, toujours plus gros".

La performance n'a pas de limite, dès que quelqu'un dépasse une limite, une nouvelle limite est créée qui demande à son tour à être dépassée. Or concernant le corps la performance pose rapidement des problèmes physiologiques et/ou psychologiques.

l'Iliade est une mise en garde contre l'hubris pour plusieurs raisons : Pâris enlève la belle Hélène et rompt l'harmonie universelle, qui veut qu'un couple reste uni. La guerre de Troie n'est qu'une longue et sanglante tentative de restaurer l'harmonie en ramenant Hélène auprès de Ménélas. Ensuite Agamemnon enlève Briséis et rompt de nouveau l'harmonie, qui veut qu'un butin soit partagé justement et qu'un partage juste soit respecté. La colère d'Achille est de l'hubris en réponse à cet hubris, provoquant la mort de son meilleur ami puis celle d'Hector. Etc, etc.

L'Odyssée, elle, est l'histoire d'un homme qui n'est pas à sa place dans le monde et qui lutte pour y retourner. Typiquement un hommage appuyé à l'harmonie, contre l'hubris qui aurait été de rester éternellement près de Circée.

Cette opposition harmonie/performance est latente dans notre société moderne et s'exprime parfaitement dans l'exemple de cette anecdote.

a écrit : Pour revenir sur l'harmonie grecque et je laisse bordelor me corriger si nécessaire, on peut la résumer par cette mise en garde inscrite au fronton du Temple de Delphes : "rien de trop".

La culture de la performance est justement l'exact inverse, représentée par la devise des jeux olym
piques modernes (datée du XIXème siècle) : "toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus haut".

Dans le cadre qui nous intéresse ça deviendrait "toujours plus fine, toujours plus gros".

La performance n'a pas de limite, dès que quelqu'un dépasse une limite, une nouvelle limite est créée qui demande à son tour à être dépassée. Or concernant le corps la performance pose rapidement des problèmes physiologiques et/ou psychologiques.

l'Iliade est une mise en garde contre l'hubris pour plusieurs raisons : Pâris enlève la belle Hélène et rompt l'harmonie universelle, qui veut qu'un couple reste uni. La guerre de Troie n'est qu'une longue et sanglante tentative de restaurer l'harmonie en ramenant Hélène auprès de Ménélas. Ensuite Agamemnon enlève Briséis et rompt de nouveau l'harmonie, qui veut qu'un butin soit partagé justement et qu'un partage juste soit respecté. La colère d'Achille est de l'hubris en réponse à cet hubris, provoquant la mort de son meilleur ami puis celle d'Hector. Etc, etc.

L'Odyssée, elle, est l'histoire d'un homme qui n'est pas à sa place dans le monde et qui lutte pour y retourner. Typiquement un hommage appuyé à l'harmonie, contre l'hubris qui aurait été de rester éternellement près de Circée.

Cette opposition harmonie/performance est latente dans notre société moderne et s'exprime parfaitement dans l'exemple de cette anecdote.
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Moonsurgi, je ne me permettrais pas de corriger. Dans le cas des Hermès Ithyphalliques, j'apportais des précisions pour appuyer mes assertions et les créditer alors qu'un avis contraire était exprimé.
Mais j'aime avant tout apprendre et j'aime beaucoup ton commentaire qui fait montre d'une volonte de partage par des explication intelligibles et imagées. J'avoue surtout lire les commentaires sur SCMB plus que les anecdotes car le débat (pas le "ma perche est la plus grande, non c'est la mienne". Messieurs, si vous en aviez une si grande, vous n'auriez pas à sauter sur la première occasion venue de le dire à de parfaits inconnus) et toujours très enrichissant.
Ce que tu dis est aussi pertinent qu'enrichissant et, dans la limite de mes connaissances, parfaitement correct (mais il y a des choses que je n'avais pas conçu comme cela ! Étudiant(e)/Diplômé(e)/Passionné(e) de Lettres Classiques ?)

L'expression "avoir un physique intelligent" prend tout son sens dans cette anecdote...

a écrit : C'est comme le corps des femmes, avant ce sont les plus charnues les plus sexy, maintenant enfin plus en 2012 c'était les anorexiques... Si j'osais je dirais que c'est comme les moules, les plus charnues sont les meilleures...!

a écrit : 1) Ce n'était pas considéré comme une preuve de virilité que d'avoir un petit sexe mais une marque évolution, civilité, humanité. Un homme ayant un sexe plus ''voyant'' étant vu comme un animal. 2) on parle de la représentation du sexe masculin sans érection. Un petit rappel, la taille du pénis au repos ne permet en rien de deviner ses dimensions lors de l'érection. Afficher tout Ouf !

a écrit : Les cadenas aussi ont droit à une clef qui leur va ;) C'est comme pour les jambes, la bonne taille c'est quand les pieds touchent par terre !