Les gènes zombies sont des gènes exprimés dans les cellules après la mort, qui sont aussi exprimés lors de la vie fœtale. Observés chez les souris et les poissons, ils seraient une tentative de régénérer l'individu mais augmenteraient le risque de cancer post-mortem, et donc lors de transplantations avec du tissu mort.
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Rick Grimes n’aime pas ça
Effectivement, alors que l'on croit que la mort se solde par une extinction lente et irréversible des cellules de notre corps, il s'avère en fait que dans les premiers instants après la mort il y a une formidable activité dans certaines cellule, comme si elles essayaient de lutter contre la mort de l'organisme en activant des gènes pourtant endormis depuis des millions d'années. C'est à la fois très poétique et terrifiant.
Pour ceux qui se demandant pourquoi ils s'activent alors que, en tout état de cause, ils ne fonctionnent pas.
Ce sont des gènes sans pression de sélection, en gros, le seul moyen d'avoir une sélection naturelle serait que une personne ou plus est des gènes qui les sauvent de la mort ET DONT la cause potentielle de la mort puisse permettra a ces gènes de la sauver (ex : ça ne marchera pas si vous êtes écrasé par une voiture).
Savoir si certaines personnes ont la protéine salvatrice est toujours en suspens, de même de savoir comment elle fonctionnerait. Mais cette découverte pourrait potentiellement amener a de belles découvertes.
PS : Je parle de leurs fonctions après la mort et non fœtale.
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Rick Grimes n’aime pas ça
Effectivement, alors que l'on croit que la mort se solde par une extinction lente et irréversible des cellules de notre corps, il s'avère en fait que dans les premiers instants après la mort il y a une formidable activité dans certaines cellule, comme si elles essayaient de lutter contre la mort de l'organisme en activant des gènes pourtant endormis depuis des millions d'années. C'est à la fois très poétique et terrifiant.
L'instinct de survie du corps en faite..
Pour ceux qui se demandant pourquoi ils s'activent alors que, en tout état de cause, ils ne fonctionnent pas.
Ce sont des gènes sans pression de sélection, en gros, le seul moyen d'avoir une sélection naturelle serait que une personne ou plus est des gènes qui les sauvent de la mort ET DONT la cause potentielle de la mort puisse permettra a ces gènes de la sauver (ex : ça ne marchera pas si vous êtes écrasé par une voiture).
Savoir si certaines personnes ont la protéine salvatrice est toujours en suspens, de même de savoir comment elle fonctionnerait. Mais cette découverte pourrait potentiellement amener a de belles découvertes.
PS : Je parle de leurs fonctions après la mort et non fœtale.
JLSD grâce à Science & Vie. Allez voir celui qui parle de ça, c’est passionnant !
L’anecdote est incompréhensible, et certains commentaires sont aussi.... du coup j’ai rien compris
Concretement, est ce qu'on a deja observé l'utilité de ces genes ? Est ce que des souries sont deja revenu à la vie grace a ces genes ?
Qu'est ce que vous ne comprenez pas dans l'anecdote ?
Je ne trouve pas l'anecdote hyper bien tournée non plus,pas simple pour tout le monde de la comprendre. Tout le monde n'est pas docteur en microbiologie...
Pour en revenir à l'anecdote, la source stipule que rien a encore été vraiment vérifié en comité, apparemment juste publiée sur internet, prudence donc mais ça reste très intéressant !
Il faut avant tout avouer qu'on ne sait pas si l'expression des gènes diminue progressivement ou brutalement, ou si des gènes spécifiques (dont le rôle est d'ingérer) identifient des gènes régulés positivement, et évaluent ainsi leurs fonctions et comparent leurs profils de transcription à travers le temps post mortem chez ces deux espèces (souris et poisson). À travers les recherches, nous avons donc découvert que les profils d’abondance transcriptionnelle de 1 063 gènes avaient été modifiés de manière significative après le décès d’animaux adultes sains dans une série chronologique allant de la vie au temps post mortem (de 48 à 96 h après le décès constaté).
Les diagrammes d’ordination ont révélé des profils non aléatoires dans le temps. Les niveaux de transcription révélaient une thanotransciption moins de 30 mn après l'administration de la mort, certains augmentaient seulement après 24 et 48 heures. La caractérisation fonctionnelle des transcriptions les plus abondantes a révélé les conséquences suivantes: stress, immunité, inflammation, apoptose, transport, développement, régulation épigénétique et cancer.
cela dit, l’augmentation de l’abondance du transcrit était probablement due à la rencontre des actions dynamiques et cinétiques telles que l’activation de nucléosomes inutiles, dont la transcription effective de gènes précédemment réduits au silence (par exemple, les gènes de développement). Le fait que la nouvelle équation ait été synthétisée entre 48 et 96 h post-mortem suggère une énergie suffisante. Or la mort de l’organisme se manifeste progressivement par une régulation positive apparente des gènes avec des maxima et des durées d’abondance variés, ce qui est important pour la transplantologie et la biologie moléculaire.
J'espère par ces propos avoir ainsi aidé à la compréhension de l'étude présentée par cette brève anecdote.
Jusqu’à ton commentaire.
Cette anecdote fait référence à un article de l’Express rapportant des travaux de recherche non vérifiés, car publiés dans une revue sans comité de lecture: BioRxive (prononcer bioarchive). Les journalistes font alors ce qu’ils savent faire: du sensationnel.
Le premier réflexe d’un scientifique qui lit un article scientifique, est de regarder la revue dans laquelle les travaux sont publiés. Et en science comme ailleurs, il y a de très bons journaux mais aussi de très mauvais. Les journaux scientifiques sont évalués par leur facteur d’impact. Il faut donc être vigilant sur ce que l’on lit et se méfier du “scientifiquement prouvé”.
Pour en revenir à l’anecdote, dans une cellule vivante, en fonction des besoins, les gènes sont tantôt exprimés et tantôt réprimés. Cela s’appelle la régulation génétique. Dans un organisme pluricellulaire, toutes les cellules du corps communiquent entre elles et fonctionnent en harmonie. Quand l’organisme meurt, l’environnement cellulaire est fortement dégradé et l’harmonie est rompue. Le système se dérègle et des gènes qui étaient jusque là réprimés sont exprimés, tout simplement parce que les mécanismes de contrôle ont disparus. Imaginez la cacophonie d’un orchestre jouant sans chef d’orchestre. Par exemple des gènes embryonnaires qui ne sont exprimés que pendant le développement de l’embryon et réprimés par la suite, sont à nouveau exprimés quand le système est dérégulé, ce qui est le cas ici. Cela n’a rien à voir avec une quelconque tentative de survie de l’organisme. D’autre part, l’expression de ces gènes embryonnaires est le marqueur de nombreux cancers chez un organisme vivant. Il ne s’agit en aucun cas de cancer post-mortem, cela n’a aucun sens.
Un chercheur.
Je viens jouer au rabat-joie.
Pour moi, être un zombie implique d’être mort. L’appellation joue sur une ambiguïté. Il y a la fois le corps composé de cellules et la cellule.
Lorsque le corps meurt (absence d’activité cérébrale), ça ne signifie pas que toutes les cellules qui le composent meurent au même moment.
Ce que ces chercheurs observent, c’est l’activité des cellules après la mort du corps. Qui s’achevera Inévitablement par la mort de ces cellules, faute de ressources. C’est pas vraiment des zombies.
Ton explication est plus claire à mon avis, et dans un but pédagogique, on devrait commencer par ça. Démystifier un peu les choses.
À mon avis, cette appellation est plus un trais d’humour propre aux scientifiques qu’un « effet d’annonce » (comme j’ai pu le lire plus haut)
Personnellement je doute que cette activité « cherche » à régénérer le corps. Je penche plus pour l’idée que le cerveau inhibe certaines fonctions cellulaires, utiles (d’un point de vu évolutionaire) probablement au stade fœtal (avant le développement du cerveau). Une fois mort ces fonctions ne sont plus inhibées et redémarrent.
Comprendre ce fonctionnement me semble être un bel enjeu scientifique. Probablement pour comprendre le rôle inhibiteur du cerveau sur l’ensemble du corps, et sur la formation fœtale.