Les symboles de virilité varient selon les époques. Durant l'Antiquité, le summum de la virilité était d'avoir un petit pénis ainsi représenté sur les statues grecques. C'était alors considéré comme un signe d'intelligence et de raison. A l'inverse, avoir un gros pénis était négatif et considéré comme très laid.
Tous les commentaires (92)
Enfin je précise ( là il vaut mieux...;)) : un micro penis est gênant également.
Une fille me racontait qu'elle avait eut un rapport avec un gars qui en avait un et qu'elle ne s'était pas rendu compte quand il avait commencé et quand il avait fini.
Là du coup ca ne fait pas de mal mais pas de bien non plus...
Cette envie de reconnaissance social est donc tout à fait « normal », bien qu’elle dépende donc des codes sociaux de l’époque où les personnes vivent. Ce qui peut parfois nous faire dire « j’en veux pas, je m’en fou », mais malgré nous, nous existons par la société et le cerveau primitif ne nous laisse pas l’oublier.
Si y a bien un sujet qui nous fait rire les hommes, et ça depuis toujours, c'est notre penis.
On peut dire ce que l'on veut c'est comme ça ^^.
À noter que si la statuaire représente héros, dieux, athlètes, soldats et rois avec un pénis de petite taille, le "galate mourant" (bronze grec perdu mais dont le musée du Capitole possède une copie romaine en marbre) a, lui, un sexe moins modeste - sans non plus être un fantasme porno : le guerrier barbare, réputé plus proche de la nature est marqué par la pilosité et le sexe plus importants
Cf www.museicapitolini.org/fr/collezioni/percorsi_per_sale/palazzo_nuovo/sala_del_gladiatore/statua_del_galata_capitolino
A propos de consolidation, l'extrait de Suétone où il parle des surnoms de César : bcs.fltr.ucl.ac.be/SUET/CAES/49.htm
La formule exacte pour désigner César est : "la planche intérieure de la litière royale de Bythinie". Et ses propres soldats faisaient des chansons pour le railler.
Question subsidiaire : quelle direction indique l'Hermes ithyphallique ? Puisqu'il ne peut en indiquer qu'une seule... Comment est il utilisé à un carrefour ou un croisement ?
D'ailleurs en parlant de taille de perche un autre de mes collègues faiblement doté avait une stratégie intéressante, il en plaisantait toujours, insistant sur son extrême petitesse. Ce qui fait qu'à l'instant fatidique, ses conquêtes agréablement surprises s'exclamaient : mais elle n'est pas si petite ! Ou comment transformer un désavantage en atout.
Pour être plus précis sur un point la culture de la performance n'est pas mauvaise en soi, seulement plus adaptée à certains domaines qu'à d'autres.
En science par exemple la volonté constante de dépasser les limites établies est bénéfique, quand l'harmonie limite les innovations ("inutile d'améliorer un monde déjà parfait").
Mais l'art et l'amour par exemple sont deux domaines où l'harmonie devrait être la norme et la performance l'exception. Or ce n'est pas le cas actuellement, typiquement l'art contemporain est un art de la performance (urinoir renversé, monochromes, toiles lacérées, nudité publique exacerbée, etc.) et c'est ce qui choque le bon goût des esthètes classiques recherchant l'harmonie des formes, des sons ou des couleurs. Idem pour l'amour avec la recherche du record, de la dimension, du nombre de partenaires et/ou de positions etc, en occultant complètement le côté spirituel de l'harmonie entre deux êtres.
Tout est question d'équilibre, et nos sociétés modernes ne font presque plus que de la performance dans tous les domaines (peut-être sous l'influence de Nietzsche). Or en étendant cette opposition harmonie/performance à plus grande échelle on retombe par exemple sur l'écologie, détruite par une économie de la performance (toujours plus de produits, toujours construits plus vite, toujours moins durables). C'est un prisme assez efficace pour décrire le monde.
Les femmes devait beaucoup s’ennuyer à cet époque ...