Les médecins ont longtemps pensé que le système nerveux des bébés était peu développé et qu'ils ne ressentaient pas la douleur ou bien qu'elle était oubliée aussitôt. C'est pourquoi on les opérait sans anesthésie, pour éviter les risques liés à cette pratique. C'est seulement en 1987 qu'une étude a démontré que le système nerveux des nourrissons véhiculait les messages liés à la douleur.
Commentaires préférés (3)
Il a vraiment fallu faire des études pour prouver qu'un nourrisson a mal si on l'incise et que du coup il pleur vu qu'il a mal?
Je sais qu'il est toujours facile après coup de juger, mais dans ce cas là cela parait tellement évident.
Apres ok, il y'a les risques liés à l'anesthésie et le fait qu'on ne se souviennent pas de nos premier jour, mais de là à croire que le nourrisson qui se tord de douleur ne ressent rien...
D'ailleurs, les médecins considèrent encore que le rapport à la douleur est différent chez l'enfant et l'adulte mais à l'inverse, les enfants seraient bien plus sensibles que les adultes.
www.santelog.com/actualites/douleur-de-lenfant-une-sensibilite-4-fois-plus-elevee-que-chez-ladulte
La médecine se trompe bien plus qu'on ne le croit et encore aujourd'hui. Il suffit de voir les scandales liés à certains médicaments dont les effets secondaires sont sous-estimés ou non mesurés.
Cela me fait penser aux opérations qui touchent au cerveau. Le crâne est anesthésié uniquement en « surface », car le cerveau n’est pas pourvu de nerf récepteur de la douleur (nocicepteur). L’avantage est que le patient peut toujours communiquer. Les médecins peuvent ainsi s’en servir pour savoir si ils touchent une parti du cerveau qu’il ne faut pas. (Par exemple si le patient ne parviens plus à articuler)
Tous les commentaires (83)
Il a vraiment fallu faire des études pour prouver qu'un nourrisson a mal si on l'incise et que du coup il pleur vu qu'il a mal?
Je sais qu'il est toujours facile après coup de juger, mais dans ce cas là cela parait tellement évident.
Apres ok, il y'a les risques liés à l'anesthésie et le fait qu'on ne se souviennent pas de nos premier jour, mais de là à croire que le nourrisson qui se tord de douleur ne ressent rien...
D'ailleurs, les médecins considèrent encore que le rapport à la douleur est différent chez l'enfant et l'adulte mais à l'inverse, les enfants seraient bien plus sensibles que les adultes.
www.santelog.com/actualites/douleur-de-lenfant-une-sensibilite-4-fois-plus-elevee-que-chez-ladulte
La médecine se trompe bien plus qu'on ne le croit et encore aujourd'hui. Il suffit de voir les scandales liés à certains médicaments dont les effets secondaires sont sous-estimés ou non mesurés.
Il y a une époque, pas si lointaine que ça, la médecine tuait presque plus que la maladie elle-même...
J’aime bien comment l’article est écrit d’une façon assez neutre pour arriver à une conclusion assez horrible ...
Imaginez les chirurgiens qui découvrent l’étude après des années des pratiques ...
Cela me fait penser aux opérations qui touchent au cerveau. Le crâne est anesthésié uniquement en « surface », car le cerveau n’est pas pourvu de nerf récepteur de la douleur (nocicepteur). L’avantage est que le patient peut toujours communiquer. Les médecins peuvent ainsi s’en servir pour savoir si ils touchent une parti du cerveau qu’il ne faut pas. (Par exemple si le patient ne parviens plus à articuler)
Quelle médecine ? Quelle maladie ? À quelle période ?
C'est du vent.
Mon jeune frère est né avec une grave malformation cardiaque. "On" lui a posé un pacemaker sans anesthésie, en 1978, il avait 5 ans, ce n'était plus un bébé, mais, bon...
Grosse réunion de médecins sur les dernières avancées de la médecine. Un pauvre chercheur lève la main pour prendre la parole : "Les gars, je crois qu'on s'est gouré, en fait les gamins, ils douillent sévère quand on les ouvre en deux.."
Stupeur dans la salle. On entend l'égo de quelques-uns bourdonner d'incompréhension et de dénégation tandis que l'horreur de la situation s'insinue peu à peu dans les esprits par flash-back des tables d'opération ... Un se lève en criant : "Un bébé qui pleure est un bébé en bonne santé ! Non ?!". La seule réponse qu'il obtient est un silence pesant et lourd de sens.
Quand au bon sens, il n'y a rien "d'évident" au fait que les bébés ressentent la douleur et si effectivement les nourrissons ne la ressente pas, alors autant ne pas prendre de risques en les anesthésiant.
C'est triste de penser que de nombreux bébés ont souffert le martyre mais dans un même temps, il faut se rappeler que les anesthésiants ont été utilisés à partir du milieu du 18eme siècle, soit bien après les premières opérations chirurgicales.
Le premier chercheur qui a dit dans un congrès de chirurgiens que beaucoup de décès postopératoires étaient dus au manque d'hygiène et donc qu'il fallait se laver les mains avant une opération, s'est fait huer et moquer par son auditoire.
Le bonhomme (un allemand) plutôt sanguin s'est énervé et les à insulté, suite à quoi il a été un paria pour le corps médical.
Mais à l'époque on devait au moins administrer des calmants, des antidouleurs, ou un peu de gaz (protoxyde d'azote), non ?
Du moins j'espère !
On pourrait publier une anecdote sur ce type mais le format court rendrait cette tâche difficile.
Il était obstétricien dans une clinique à Vienne où le taux de décès des mères et des nouveaux-nés était faramineux: entre 13 et 18%. Les femmes du quartier préféraient même accoucher chez elles, connaissant la réputation de la clinique.
Semmelweiss étudia les stats d'une autre maternité toute proche où le taux de mortalité ne dépassait pas les 2% (taux normal au milieu du XIX°). Il étudia donc les différences. Il s'avérait qu'un groupe d'étudiants en médecine pratiquaient des accouchements dans sa clinique et pas dans celle d'à côté.
Étaient-ils mauvais ? Non, il observa leur pratique et ne remarqua rien d'anormal.
Par contre ses étudiants disséquaient des cadavres le matin avant de procéder à des accouchements l'après-midi, je vous laisse imaginer le désastre...
Il demanda donc aux étudiants de se laver les mains en sortant de la morgue.
Résultat: le taux chute à 1,5% de mortalité.
Semmelweiss est un personnage-clef de l'histoire de la médecine, il est probablement l'inventeur de l'hygiène, à une époque où l'existence des microbes est encore inconnue des hommes.
Mais tu as parfaitement raison en soulignant l'arrogance de certains membres du corps médical, semblable à celle de certains magistrats, (c'est mon avis personnel) qui ne reconnaît que très rarement ses erreurs, surtout quand elles ont brisé des vies.
L'unité 731 approuve