La culture du coton présentant un lourd impact environnemental, des Français ont redécouvert l’une des propriétés de l’ortie. Sa tige permet en effet de produire un tissu résistant, isolant et soyeux pour une consommation modique d’eau et sans recours aux pesticides.
Tous les commentaires (37)
Si vous vous posez la question de l'impact de la culture du coton, le meilleur exemple est la mer d'aral.
La mer d'aral était la 4eme plus vaste étendu lacustre du monde (lac d'eau salé taille XXXL, une mère intérieure quoi) avec presque 70 000km2. Pour vous imaginer la chose, c'est la surface de la région Occitanie.
Dans les années 60-70 l'URSS décida de détourner une grande partie de ses affluents pour la culture du coton. Une des plus grosse catastrophe environnementale créée par l'Homme.
Aujourd'hui la mer d'aral fait moins de 8000km2 et aura sûrement disparue à la fin du siècle. Tout ça pour du coton.
Et si vous voulez arracher des orties sans souffrir il faut les attraper par la tige délicatement et glisser en montant avant de serrer la prise... Les poils sont dirigés légèrement vers le haut...
Comme alternative au coton il y a aussi les fibres de bambou. On peut en faire des vêtements et du linge de maison. C'est très doux et ce n'est pas une idée en l'air, ça existe déjà. Et pour le respect de l'environnement je pense que ça vaut largement les orties vu la vitesse à laquelle ça pousse et sans entretien ! C'est plus cher que le coton car c'est présenté comme un produit de luxe mais je pense que c'est uniquement parce que la filière n'est pas encore développée, comme pour les orties.
On peut faire des textiles avec pratiquement de tout de nos jours. J'avais vu des sous-vêtements en fibre de banane et d'autres fait avec des protéine de lait. ^^
Produire à un coût raisonnable, ça
va être coton.
L'ortie est une cousine du chanvre, qui est bien connu pour ses fibres.
Donc finalement, je ne vois rien de surprenant à cela...
Le verbe "redécouvert" dans ce cas est bien employé.
J'ai très envie de faire un parallèle politique, mais on l'a probablement tous en tête.
(Et si quelqu'un sait comment on s'y prend...)
Perso, je me suis mis au chanvre.