L'agence spatiale européenne vient de développer le premier moteur ionique capable de générer son propre carburant à partir de l’air de la haute atmosphère. Cette technologie permettrait d'augmenter considérablement la durée de vie des satellites qui pourraient ainsi utiliser l'air présent à la limite atmosphère/espace pour fonctionner.
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Il y a trop peu d'energie en jeu pour maintenir un aéronef, cela ne fonctionnera que assez loin de la gravité terrestre ou d'un autre astre.
Les moteurs de fusée n'utilisent pas vraiment de pétrole mais plutôt du LH2 + LOX et autres. Et les satellites ont souvent des propulseurs électriques.
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A voir quand ça sera utilisable commercialement mais ça promet, surtout pour l'aviation civile.
Il y a trop peu d'energie en jeu pour maintenir un aéronef, cela ne fonctionnera que assez loin de la gravité terrestre ou d'un autre astre.
Il est bon de rappeler que de nombreuses technologies innovantes voies le jour mais ne seront malheureusement que très peu exploité car les brevets sont achetés par de grands groupes qui vont les gardé sous le coude avant de les ressortir 10 ans après. Le lobby sur le pétrole est énorme et tous types de nouveaux moteurs est constamment bridé dans sa médiatisation (je pense aux moteurs hydrogènes par exemple).
L'application décrite ici concernera surtout les satellites à orbite basse.
Ok donc ça concerne vraiment les objets d'orbites basses
Les moteurs de fusée n'utilisent pas vraiment de pétrole mais plutôt du LH2 + LOX et autres. Et les satellites ont souvent des propulseurs électriques.
Le fonctionnement du moteur ionique est simple : deux électrodes, sous 10 000 V de tension. L’une d’elles charge électriquement les molécules de l’air, qui fuient alors vers l’autre électrode. En imprimant ce mouvement à l’air, par réaction, le moteur est poussé dans l’autre sens
Voir : couleur-science.eu/?d=1b20d2--comment-fonctionne-la-propulsion-ionique
Habituellement, ces moteurs embarquent du xénon : un gaz rare, cher, inerte, mais aussi très dense et facilement ionisable. Un parfait carburant pour fusée.
Arriver à utiliser de l’air à la place est donc un exploit : même si 500 kilos de Xénon ont la même poussée que 10 tonnes de carburant classique, il faut toujours balancer ces 500 kilos dans l’espace, ce qui coûte cher.
Enfin, le moteur ionique est très peu puissant : pas plus fort que votre souffle sur votre main à bras tendu. S’il fonctionne bien dans l’espace, c’est grâce à l’absence de frottements. Il ne fonctionnerait pas sur un avion de ligne ou une voiture.
Le seul prototype fonctionnel (du MIT) qui fonctionne dans l’air normal est réalisé avec un avion hyperléger, pratiquement en papier, sur 10 mètres, et avec une grosse batterie. Mais la technologie est prometteuse, ça oui.
La faible masse d’air captée est compensée par la très grande vitesse qui est imprimée à ces molécules (autour de 100 000 km/h), ce qui donne donc une poussée suffisante au satellite.
Et puis, ces moteurs sur les satellites servent principalement à compenser la perte de vitesse et d’altitude due à l’air, donc s’il n’y avait pas d’air du tout, ces moteurs ne seraient pas utiles :)