Pourquoi dit-on que l’âme pèse 21 grammes ?

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Selon le médecin Duncan Mc Dougal qui a établi sa théorie en 1907, le poids de l’âme serait de 21 grammes. Il est parti d’une étude sur 6 humains en fin de vie puis morts et sur des chiens. Cette théorie n’a pas été validée mais est devenue malgré tout populaire.

Le docteur Karl kruszelnicki a remis en doute cette étude en arguant le manque de sérieux scientifique en prétextant que tirer des conclusions sur un échantillon de 6 humains paraît trop peu pour en tirer une conclusion scientifique.


Tous les commentaires (47)

a écrit : L'âme d'un salopard pèse-t-elle plus lourd que celle d'un philanthrope, pour peu qu'il en ait une? Vu comme ta phrase est tournée on pourrait croire que tu insinues qu'un philanthrope n'a pas d'âme :O
Ah la langue française...

a écrit : C'est même pire que ça : les deux rejetés font parti des 6 humains testés ! Sur les 6,on en a donc deux tant des résultats inutilisable, car les machines n'étaient pas bien calibré, un qui a perdu du poids puis regagné, et deux qui ont perdu du poids et on continué à en perdre. Seul le dernier semble avoir perdu 21 grammes au moment de sa mort, cette "théorie" se base donc sur un seul cas...

C'est un bon cas à étudier pour voir comment une hypothèse (le mot théorie en science à une définition bien stricte, définissant un modèle solide et valide par la communauté, et ne doit pas être utilisé comme un synonime d'hypothèse) sans aucun fondement scientifique se repend.
Concernant l'expérimentation, elle est bien sur caduque et souffre d'un énorme biais de notification, le scientifique ne donnant que le résultat qui l'arrange. On ne peut même plus parler d'échantillon quand on parle d'un seul cas, et l'expérience n'a pas été répliqué, ni par lui ni par ses pairs.
On a donc un médecin farfelu qui a une hypothèse et veut le prouver à tout pris (bon example de biais de confirmation, alors qu'en science on essaye justement à tout prix de réfuter les hypothèses).
La presse grand public en parle, en faisant du sensationnalisme et présentant ces théories comme vrai. Petit indice : si seul la presse grand public en parle mais qu'aucun papier de journaux scientifiques n'en parle, c'est de la pseudoscience et pas de la science.
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Parce que tu penses qu'une étude publiée dans un journal scientifique ne peut pas être de la pseudoscience?? ^^

a écrit : Vu les biais de cette expérience, je ne la considérerais même pas comme une vrai expérience. Sinon, il faut distinguer deux choses : la qualité d'une expérience et le nombre d'expérience. Le plus bas niveau de preuve est la série de cas, ou on constate un fait sur un échantillon non négligeable. Vient ensuite l'étude de cas témoin, ou on prend un cas précis pour l'analyser, essayer d'en comprendre les cas etc. Si on fait ça sur un grand nombre de cas, on appelle ça une cohorte.
Le niveau de preuve commence à devenir intéressent quand on fait des essais rendomise en double aveugle, pour éviter un maximum d'interférences.
Une fois que tu a fait on expérience, tu publie tes résultats dans une revue scientifique. La revue par les pairs s'appliqu alors, en gros tu es relu par d'autre scientifique pour vérifier qu'il n'y a pas d'erreur. Cette étude peut ensuite être répliqué, c'est à dire qu'une autre équipe de scientifique va lui aussi faire une expérience similaire. Si plusieurs équipes indépendantes arrivent à la même conclusion, c'est du solide. Mais le saint graal reste les méta analyses : en gros, une analyse sur l'ensemble des analyses. C'est une synthèse de centaines voir de milliers de différentes études, donc ça donne un aperçu de l'ensemble des scientifiques. De base, je dirais qu'une bonne méthode est de ne considérer comme vrai que ce qui a été publié dans des journaux scientifiques sérieux, même si on sait que certains cas se sont révélés faux par la suite
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Tu compliques ton explication volontairement? À une question rhétorique en plus effectivement.
En sciences actuellement on considère qu'un résultat est fiable lorsqu'il a plus de 95% de chances d'être retrouvé. En prenant l'exemple d'un traitement, plus l'effet sera fort, moins il faudra d'effectif à tester pour atteindre cette barre statistique et vice versa.
Et si le test statistique ne passe pas, on teste x modèles ou on transforme les données jusqu'à atteindre la fameuse p-value à 5%. Peu importe les résultats ou les biais de l'étude, la priorité d'un scientifique aujourd'hui est de publier à tout prix.
Ce qui fait que plus de la moitié des articles scientifiques sont à mettre à la poubelle aujourd'hui. Je n'ai pas la source sous la main donc je reste modéré sur ce chiffre mais je t'assure qu'on est pas loin de la vérité.

a écrit : C'est même pire que ça : les deux rejetés font parti des 6 humains testés ! Sur les 6,on en a donc deux tant des résultats inutilisable, car les machines n'étaient pas bien calibré, un qui a perdu du poids puis regagné, et deux qui ont perdu du poids et on continué à en perdre. Seul le dernier semble avoir perdu 21 grammes au moment de sa mort, cette "théorie" se base donc sur un seul cas...

C'est un bon cas à étudier pour voir comment une hypothèse (le mot théorie en science à une définition bien stricte, définissant un modèle solide et valide par la communauté, et ne doit pas être utilisé comme un synonime d'hypothèse) sans aucun fondement scientifique se repend.
Concernant l'expérimentation, elle est bien sur caduque et souffre d'un énorme biais de notification, le scientifique ne donnant que le résultat qui l'arrange. On ne peut même plus parler d'échantillon quand on parle d'un seul cas, et l'expérience n'a pas été répliqué, ni par lui ni par ses pairs.
On a donc un médecin farfelu qui a une hypothèse et veut le prouver à tout pris (bon example de biais de confirmation, alors qu'en science on essaye justement à tout prix de réfuter les hypothèses).
La presse grand public en parle, en faisant du sensationnalisme et présentant ces théories comme vrai. Petit indice : si seul la presse grand public en parle mais qu'aucun papier de journaux scientifiques n'en parle, c'est de la pseudoscience et pas de la science.
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ExAmple..? C’est vraiment dommage, je t’ai suivi jusqu’à ce « A »... ^^

a écrit : 21 grammes, un super film à (re)voire ;) Et revoir(e) est à réecrire.

a écrit : Du coup, à partir de combien d'expériences considère t-on un résultat comme fiable ? Compte t’es ex ;-)

a écrit : Qu'est-ce que l’âme? Il faut être croyant dans une superstition moderne pour croire que ça existe.
Mouais, est-ce qu'il a pensé à peser le poids de la bêtise humaine? Je pense que ça doit tendre vers l'infini, quand je vois des théories aussi oiseuses
Croyant ou juste un peu ouvert d'esprit. Superstition moderne ? Il me semble quand même que depuis l'apparition du judaïsme, le concept d'âme existe...
Libre à chacun d'avoir une opinion concernant l'existence de l'âme, mais il me parait un peu gros de se dire qu'on est juste des bouts de chair animés d'intelligence, sans trop se demander d'où proviennent nos émotions, ressentis... Quant à la bétise humaine, elle est bien relative; on est tous le con de quelqu'un.

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a écrit : Parce que tu penses qu'une étude publiée dans un journal scientifique ne peut pas être de la pseudoscience?? ^^ Il y a quand même plus de risques de passer pour un gros nul en publiant les résultats d'une étude scientifique dans un journal scientifique que dans "Voiçi".

a écrit : Tu compliques ton explication volontairement? À une question rhétorique en plus effectivement.
En sciences actuellement on considère qu'un résultat est fiable lorsqu'il a plus de 95% de chances d'être retrouvé. En prenant l'exemple d'un traitement, plus l'effet sera fort, moins il f
audra d'effectif à tester pour atteindre cette barre statistique et vice versa.
Et si le test statistique ne passe pas, on teste x modèles ou on transforme les données jusqu'à atteindre la fameuse p-value à 5%. Peu importe les résultats ou les biais de l'étude, la priorité d'un scientifique aujourd'hui est de publier à tout prix.
Ce qui fait que plus de la moitié des articles scientifiques sont à mettre à la poubelle aujourd'hui. Je n'ai pas la source sous la main donc je reste modéré sur ce chiffre mais je t'assure qu'on est pas loin de la vérité.
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D'où la redondance de l'expérimentation faite par des tiers. Les chinois deviennent très forts à ce jeu là. ;)

Les publications ne sont que des publications, certains médias sont plus sérieux que d'autres, mais le fait est qu'aujourd'hui on est noyés sous des trombes d'informations, il est dur de faire le tri entre le blabla et le sérieux. Même les scientifiques s'y perdent! ^^

Il serait intéressant de faire l’expérience avec des personnes en fin de vie consentante
en employant les normes scientifiques moderne.

a écrit : D'où la redondance de l'expérimentation faite par des tiers. Les chinois deviennent très forts à ce jeu là. ;)

Les publications ne sont que des publications, certains médias sont plus sérieux que d'autres, mais le fait est qu'aujourd'hui on est noyés sous des trombes d'infor
mations, il est dur de faire le tri entre le blabla et le sérieux. Même les scientifiques s'y perdent! ^^ Afficher tout
www.lesechos.fr/21/07/2018/lesechos.fr/0302009416273_la-science-au-rabais---les-fausses-recherches-sur-le-gril.htm

A chacun d'être critique sur ce qu'il lit :). Et d'ailleurs il est souvent inutile d'acheter des revues "sérieuses" scientifiques qui vendent des publications en libre accès.

a écrit : Croyant ou juste un peu ouvert d'esprit. Superstition moderne ? Il me semble quand même que depuis l'apparition du judaïsme, le concept d'âme existe...
Libre à chacun d'avoir une opinion concernant l'existence de l'âme, mais il me parait un peu gros de se dire qu'on est juste
des bouts de chair animés d'intelligence, sans trop se demander d'où proviennent nos émotions, ressentis... Quant à la bétise humaine, elle est bien relative; on est tous le con de quelqu'un. Afficher tout
"Le concept d'âme existe"
Exact, le CONCEPT d'âme existe.
Concept:
1) Idée générale ; représentation abstraite d'un objet ou d'un ensemble d'objets ayant des caractères communs.
2) Idée efficace.

Ton commentaire est intéressant, mais il se base justement sur rien de concret, c'était justement la leçon d'aujourd'hui, où un "pseudo-scientifique" a tenté de prouver l'existence de l'âme en la pesant parce qu'il était persuadé qu'elle existait avant même le début de ses recherches et qu'il s'est vautré à deux mètres du bol de sangria en trafiquant les données dans le but que son expérimentation colle aux résultats qu'il attendait, et ça, ce n'est pas acceptable dans le monde de la science, car une découverte scientifique, ça commence toujours par une observation, et pas par une idée.

a écrit : www.lesechos.fr/21/07/2018/lesechos.fr/0302009416273_la-science-au-rabais---les-fausses-recherches-sur-le-gril.htm

A chacun d'être critique sur ce qu'il lit :). Et d'ailleurs il est souvent inutile d'acheter des revues "sérieuses" scientifiques qui vendent des publications en libre accès.
D'où la redondance des publications dans les médias scientifiques aussi!^^

J'ai souvenance d'un jour où Sciences et Avenir s'était platement excusé d'avoir publié un truc qui s'est avéré faux par la suite, l'affaire a duré deux ans (je crois que c'était sur cette histoire de séquençage du génome humain, le journal a été moqué, ils sont devenus beaucoup plus prudents depuis, la réputation c'est important quoi. Un journal, c'est avant tout un business ;) )

a écrit : Vu comme ta phrase est tournée on pourrait croire que tu insinues qu'un philanthrope n'a pas d'âme :O
Ah la langue française...
Je n'insinue rien et la langue française est assez précise pour exprimer exactement ce que je voulais faire remarquer. Il y a juste plusieurs degrés de lecture...

Et comment il a compté les fluides internés qui s'échappent quand un mort relâche tout les muscles ?.....

a écrit : Tu compliques ton explication volontairement? À une question rhétorique en plus effectivement.
En sciences actuellement on considère qu'un résultat est fiable lorsqu'il a plus de 95% de chances d'être retrouvé. En prenant l'exemple d'un traitement, plus l'effet sera fort, moins il f
audra d'effectif à tester pour atteindre cette barre statistique et vice versa.
Et si le test statistique ne passe pas, on teste x modèles ou on transforme les données jusqu'à atteindre la fameuse p-value à 5%. Peu importe les résultats ou les biais de l'étude, la priorité d'un scientifique aujourd'hui est de publier à tout prix.
Ce qui fait que plus de la moitié des articles scientifiques sont à mettre à la poubelle aujourd'hui. Je n'ai pas la source sous la main donc je reste modéré sur ce chiffre mais je t'assure qu'on est pas loin de la vérité.
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Pour du plus ou moins 3% près, il faut un échantillon de 1000 individus. C'est en effet du plus ou moins 1 sur racine carrée de n.

a écrit : Du coup, à partir de combien d'expériences considère t-on un résultat comme fiable ? En gros, quand on fait de l'échantillonnage, pour avoir un résultat à plus ou moins 1 sur racine carrée de n pour cent près, il faut n personnes. Donc en gros pour du plus ou moins 3 pour cent, il faut 1000.
C'est pour ça que la plupart des sondages en France sont sur un échantillon de 1000 personnes. Interroger plus de personne n'a pas grand intérêt.
Et quand on voit des résultats de sondage, il faut toujours penser "avec une marge de plus ou moins 3% près".

Un poid de 21 grammes non. Peut être une masse de 21 grammes

a écrit : En gros, quand on fait de l'échantillonnage, pour avoir un résultat à plus ou moins 1 sur racine carrée de n pour cent près, il faut n personnes. Donc en gros pour du plus ou moins 3 pour cent, il faut 1000.
C'est pour ça que la plupart des sondages en France sont sur un échantillon de 1000 personnes.
Interroger plus de personne n'a pas grand intérêt.
Et quand on voit des résultats de sondage, il faut toujours penser "avec une marge de plus ou moins 3% près".
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Pour un sondage d’accord mais c’est bien différent d’une expérience scientifique je crois.

a écrit : Selon mon professeur de français/philo, il nous avait expliqué qu'en fait lorsque que l'on meurt, notre sphincter se relache et lâche donc un peu de caca. Du coup ce qu'ils croyaient être le poids de l'âme était en fait le poids de merde évacué !
J'ai pas de source, mais je vais essayer de trouver !
Ton prof n'est pas prof n'anatomie pathologie apparemment ,je ne sais pas où il a lu ces conneries ,il ferait mieux de rester dans son domaine que de raconter de telles fadaises