Un pataquès, avant de signifier une situation complexe et ayant pris de l'ampleur, a pour définition première une faute de liaison ou une erreur grossière de langage. Ainsi, « Donne-moi-z’en ! » ou "Viens-t-en !" sont de véritables pataquès !
Nos applications mobilesFacebookTwitterFeeds16406 anecdotes - 291 lecteurs connectés
Un pataquès, avant de signifier une situation complexe et ayant pris de l'ampleur, a pour définition première une faute de liaison ou une erreur grossière de langage. Ainsi, « Donne-moi-z’en ! » ou "Viens-t-en !" sont de véritables pataquès !
Commentaires préférés (3)
Vivant avec une Grenobloise, je le savais déja car c'est un pataquès vivant :
*pointant la télécommande*
"donnes zy moi que j'te dis"
et j'en passe
On m'a toujours raconté cette histoire pour expliquer l'origine du mot pataquès, personne ne sait si elle est véridique mais on peut la retrouver dans la seconde source:
« Un jeune homme était au spectacle dans un théâtre, à côté de deux dames richement parées mais dont la conversation montrait bien le peu d'éducation qu'elles avaient reçue. Tout à coup, le jeune homme trouve sous sa main un éventail. "Madame, dit-il à la première, cet éventail est-il à vous ? - Il n'est point-z-à moi. - Est-il à vous, reprend-il en le présentant à l'autre ? - Il n'est pas-t-à moi. - Il n'est point-z-à vous, il n'est pas-t-à vous, dit le jeune homme, ma foi, je ne sais pas-t-à qu'est-ce ! ».
Cette raillerie du jeune homme aurait vite couru dans les cercles de l'époque et serait restée.
Tous les commentaires (32)
Vivant avec une Grenobloise, je le savais déja car c'est un pataquès vivant :
*pointant la télécommande*
"donnes zy moi que j'te dis"
et j'en passe
Merci SCMB! Maintenant chaque fois qu’un grammar nazi me dira de faire attention à mon écriture, je pourrais lui dire qu’on va pas en faire tout un pataquès!
"Agglutination de "pas ta-qu’est-ce", sous sa première forme « (je ne sais) pas ta qui est-ce ».
JMCMB.
Quelqu'un sait si le fait de former un mot à partir d'une phrase a un nom ?
Cela me fait penser à la formation du mot vasistas.
On m'a toujours raconté cette histoire pour expliquer l'origine du mot pataquès, personne ne sait si elle est véridique mais on peut la retrouver dans la seconde source:
« Un jeune homme était au spectacle dans un théâtre, à côté de deux dames richement parées mais dont la conversation montrait bien le peu d'éducation qu'elles avaient reçue. Tout à coup, le jeune homme trouve sous sa main un éventail. "Madame, dit-il à la première, cet éventail est-il à vous ? - Il n'est point-z-à moi. - Est-il à vous, reprend-il en le présentant à l'autre ? - Il n'est pas-t-à moi. - Il n'est point-z-à vous, il n'est pas-t-à vous, dit le jeune homme, ma foi, je ne sais pas-t-à qu'est-ce ! ».
Cette raillerie du jeune homme aurait vite couru dans les cercles de l'époque et serait restée.
"Les liaisons dangereuses".
Je la ressortirai celle là, merci pvdu ;)
La 2e source signale deux pataquès qui sont devenus la norme : "entre quatre-z-yeux" et "va-t-en guerre" !
Du coup, le "mets voir la radio" de mon père, c'est un pataquès ?
"donne voir" "montre voir" je le dis aussi par exemple
Je sais pas trop pourquoi mais je croyais un peu (pas a 100%) que ça avait un lien avec : en faire des tonnes et des caisses et pas qu’une seule. « pas qu’une caisse » « pataquès ». C’est tiré par les cheveux mais cela me semblait logique donc j’ai jamais poussé plus loin la réflexion. Je me sens moins bête.
pousse toi-z-y c'est pas ta caisse"... Ou alors de la pâte de bois dont étaient faites les caisses de poissons sur le port de Marseille, où une marchande entretenait une liaison avec un marin qui avait une dent en or - une interjection de surprise : "Peuchère, z'êtes pas mal comme marin vous, pâte à caisse" ! ... Ou alors du Corse "patecas" (pastèques), que ces fichus bobos du continent n'arrivaient jamais à prononcer. Ils disaient "elles ont pas de goût , elles valent pas vingt z'euros vos patacès"... Bref, je suis toujours fasciné par les tentatives d'explications des mots dont on ne connait pas l'origine arf