Le premier essai thermonucléaire français fut aussi le plus puissant

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Le 24 août 1968 eut lieu le premier essai d’une bombe H par l’armée française, sous le nom de code « Canopus » dans l’atoll de Fangataufa. D’une puissance de 2,6 Mt de TNT, elle fit de la France la cinquième puissance thermonucléaire. Cet essai fut le plus puissant mené par la France.

Les bombes H sont bien plus puissantes que les bombes A. Dans les faits, il s’agit de bombes à plusieurs étages : un explosif conventionnel active une réaction de fission dans un noyau supérieur de la bombe, cette réaction produit une immense quantité de chaleur, de pression et de rayons X qui va compresser un noyau inférieur, déclenchant alors une réaction de fusion extrêmement puissante. Le mix de différents matériaux permet d’obtenir des réactions plus ou moins puissantes, et donc également de miniaturiser ces bombes et les rendre plus facilement utilisables dans le cadre d’un conflit armé. Les Américains furent les premiers à mener un essai (Ivy Mike, 1952), avec une puissance de 10,4 Mt. Ce sont cependant les russes qui, avec leur tsar bomba « bridée », créeront une explosion d’une puissance de 57 Mt (record absolu). En effet, la bombe était dotée d’un troisième étage qui n’a pas été activé (la première fusion en enclenche une seconde, 10 fois plus puissante). La capacité théorique de cette bombe était estimée à légèrement plus de 100 Mt. Lorsqu’il fut questionné à propos du choix de brider cette essai, Khrouchtchev expliqua qu'il s'agissait de ne pas « briser tous les miroirs de Moscou ».
Ces bombes peuvent être « propres » lorsque le noyau qui servira à la fission n’est pas enveloppé d’uranium, car la fusion ne crée pas de déchets nucléaires.


Tous les commentaires (61)

franchement j'en ai marre de discuter du nucléaire, Je n'ai jamais dit que ça puait du cul contrairement a certains commentaires mal lus qui le laisseraient croire, je voulais juste dire que c'est une technologie encore mal maîtrisée, c'est tout.
C'est certainement l'avenir, la maîtrise de l'énergie pure, c'est évident, mais pour le moment c'est plus du scotch et des bouts de ficelles que je vois.

Je vous promet une chose, à tous, contrairement à ces enfoirés qui nous ont promis un nucléaire propre au début des années 80, c'est que je ne débattrai plus jamais sur ce sujet ici, quoi qu'il en soit.

Amicalement et s'cousi si j'ai remué la merde, ça ne se reproduira plus. ;)

a écrit : On peut se foutre de ta gueule en boucle, il y a de quoi...^^ fais toi plaisir, pas de soucis.
En attendant, vos conneries qui disent que "la centrale a fusion est propre" alors qu'on en a jamais encore construit une... que veux tu que je te dise, fous toi de ma gueule, c'est pas grave, au moins moi je ne suis pas radioactif. ;)

a écrit : franchement j'en ai marre de discuter du nucléaire, Je n'ai jamais dit que ça puait du cul contrairement a certains commentaires mal lus qui le laisseraient croire, je voulais juste dire que c'est une technologie encore mal maîtrisée, c'est tout.
C'est certainement l'avenir, la maît
rise de l'énergie pure, c'est évident, mais pour le moment c'est plus du scotch et des bouts de ficelles que je vois.

Je vous promet une chose, à tous, contrairement à ces enfoirés qui nous ont promis un nucléaire propre au début des années 80, c'est que je ne débattrai plus jamais sur ce sujet ici, quoi qu'il en soit.

Amicalement et s'cousi si j'ai remué la merde, ça ne se reproduira plus. ;)
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Je ne vois pas pourquoi vous vous énervez, les discussions et les échanges ici sont intéressants, meme si parfois un peu virulents ! On peut ne pas être d'accord, ce n'est pas une raison pour se vexer et claquer la porte, il n'y a pas de perdant ni de gagnant, ni de prix à gagner !

a écrit : Dommage de ne pas parler du secret qui se cache derrière la bombe H française où se mêlent espionnage, bombe atomique et candidature britannique au Marché commun. Car contrairement au Royaume-Uni et à la Chine, qui passèrent du stade nucléaire au stade thermonucléaire en cinq et trois ans respectivement, la France mis plus de huit ans (1960-1968) pour faire de même.


Après le succès du premier tir expérimental de la bombe A en février 1960, de Gaulle fait pression sur les équipes du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et celles de la Direction des Applications Militaires (DAM) pour qu’elles mettent rapidement au point leur bombe "à hydrogène". Un développement d’autant plus prioritaire que la Chine, à l'époque considéré comme un pays sous-développé, avait dépassé les Français en faisant exploser la leur en 1967. L’idée d’une bombe thermonucléaire française n’allait pourtant pas de soi pour les responsables du CEA qui considéraient que la bombe A était suffisante. Opinion que ne partageait pas le Général pour qui posséder une force de frappe nucléaire puissante était la condition sine qua none du rayonnement international de la France. Les physiciens du CEA butaient cependant sur d’importantes difficultés techniques. Ils ne parvenaient pas à mettre au point le déclenchement de la fusion nucléaire. Si bien qu'en 1966, six ans plus tard, les chercheurs français n'avaient toujours pas progressé. Devant cette lenteur, le général de Gaulle s'agace, il apostrophe Alain Peyrefitte, tout frais nommé ministre de la recherche et des questions atomiques et spatiales :
"Cherchez donc pourquoi le CEA n'arrive pas à fabriquer la bombe H. C'est interminable ! (...) avant de partir je veux que la première expérience ait eu lieu ! Vous m'entendez ? C'est capital ! Allons-nous être, des cinq puissances nucléaires, la seule qui n'accédera pas au niveau thermonucléaire ? Allons-nous laisser les Chinois nous dépasser ? - Quel délai me donnez-vous lui demande Peyrefitte - 1968 au plus tard... Débrouillez-vous !"


Et c'est ainsi que la DAM va subir en 1966 et 1967 une pression énorme pour enfin aboutir à un résultat. Le ministre Alain Peyrefitte décide même de changer la direction des équipes de recherche. Mieux, il se charge personnellement de trouver l'individu "adéquat". Il jette son dévolu sur un jeune physicien de Saclay, Robert Dautray, qu'il chercha à imposer au CEA pour diriger effectivement les recherches thermonucléaires. L'histoire officielle voudra que ce soit lui qui ai permis à la recherche française d'avancer rapidement et de parvenir enfin, en moins d'un an et après 20 essais infructueux pendant huit années, à la mise au point de la première bombe H française.


Mais la réalité est un peu différente. En effet, au cours de l'été 1967, un espion français rapporte à la DAM être entré en contact avec un scientifique anglais, Sir William Cook, ancien haut-responsable des recherches H au centre britannique d'applications atomiques militaires d'Aldermaston. Celui-ci lui aurait demandé au cours d'une discussion informelle où en était les expérimentations françaises sur la bombe H, lâchant qu'il fallait simplifier au maximum le processus pour aboutir. Deux semaines plus tard, Robert Dautray, le chef du projet français soumet au scientifique britannique une série de huit questions sur la démarche à suivre. Celui-ci valide alors la méthode produite par un jeune physicien français, Michel Carayol, un an plus tôt mais qui avait été abandonnée par les équipes du CEA. La trouvaille de Carayol consistait à obtenir "le bon rendement thermonucléaire en agissant sur le combustible léger en deux étapes successives bien distinctes, d'abord par une forte compression sans échauffement, ensuite par une montée en température". Il réalisa pour cela la première simulation d'étage H proche de l'objectif et publia au début d'avril 1967 une brève note où il exposait, et justifiait mathématiquement, son idée architecturale, décrivant un dispositif explosif thermonucléaire efficace, compatible avec les données courantes sur les armes H américaines. Mais les réorganisations diverses imposées à la DAM et au CEA avaient retardé l'avancement des recherches et mis de côté certains projets jugés trop fantaisistes.


Cette histoire ne fut révélée que plus de 25 ans plus tard en 1993, après un article du Figaro un peu trop dithyrambique à l'égard de Robert Dautray qui y était présenté comme "le père français de la bombe H". Beaucoup s'interroge sur les raisons de l'aide apportée par le scientifique anglais aux équipes françaises. En effet, à aux moins deux reprises (en 1963 et 1967), les Britanniques avaient proposé aux Français une coopération en matière nucléaire et de reformer l'OTAN en échange d'un accès au marché commun européen, ce que de Gaulle refusa.
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Tout ça de mémoire ou ça vient d'une des sources ?

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a écrit : fais toi plaisir, pas de soucis.
En attendant, vos conneries qui disent que "la centrale a fusion est propre" alors qu'on en a jamais encore construit une... que veux tu que je te dise, fous toi de ma gueule, c'est pas grave, au moins moi je ne suis pas radioactif. ;)
Je comprends ton énervement devant des affirmations un peu trop péremptoires ; en effet, la centrale a fusion "devrait" être plus propre que toutes les sources d'énergie que l'homme exploite de manière non naturelle.
Cela dit, ta dernière affirmation est on ne peut plus fausse: tu es radioactif, comme tout être vivant depuis des millénaires.
Cette radioactivité due au carbone 14 entre autres est d'ailleurs à la base de techniques de datation d'objets très anciens, preuve que la radioactivité du vivant n'est pas due uniquement à notre vie actuelle.

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a écrit : Toute réaction nucléaire génère des ondes électromagnétiques (Gamma, bêta, alpha, radio, micro... et autres) , merci de tenter de me défendre et de comprendre ce que j'essaie d'expliquer, mais visiblement je parle face au vent, que voulez-vous, la physique nucléaire n'est pas à la portée du premier ingénieur nucléaire venu...

C'est encore plus triste quand quelqu'un essaie de m'expliquer que la fusion est l'avenir alors qu'il n'est pas foutu de comprendre que ce qu'est une radiation. (je ne dis pas ça pour vous, tybs, mais pour tous les abrrutis qui sont persuadés d'avoir tout compris aux réactions nucléaires alors que le premier clampin venu qui fait une recherche sur le nucléaire sur internet, et qui a un minimum de cervelle verra qu'au fond, c'est un truc qui nous dépasse complètement.
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Y'a un truc merveilleux avec la science, c'est qu'elle est prédictive. Un certain Einstein a prédit l'existence des trous noir plus de 50 ans avant leur découverte. Son petit cerveau d'humain n'a pu le concevoir et il a refusé d'y croire, pourtant les chiffres lui ont bel et bien donné raison.
Maintenant, pour le nucléaire on sait tout de la fission et de la fusion.
Comparer la radioactivité des deux revient a comparer la fusion a la radioactivité d'une banane.
La fission met en jeu les éléments les plus lourds de la table des éléments, qui en se séparant libèrent des rayonnements (et pas des ondes) bêta et surtout alpha gamma. La fusion met en jeu les éléments les plus légers de la même table, qui eux ne libèrent que des particules bêta.
-Alpha: intrinseque aux éléments lourds, ce rayonnement consiste en un noyau d'helium. Littéralement, le rayonnement de la fission est plus lourd que le carburant de la fusion.
-Bêta: ce sont des éléctrons projetés a haute vitesse. Très ionisants par définitions, ils sont par contre très peu pénétrants.
-Gamma: photons très énergétiques, moins ionisants mais infiniement plus pénétrants (on ne peut le stopper a 100% contrairement aux autres rayonnements) Egalement intrinseque que elements lourds
Alors oui, la fusion est radioactif, mais pas du tout au même degré que la fission. Une autre différence, énorme encore une fois, est que pour la fusion le rayonnement ionisant n'est émis que lors de la réaction, mais le déchet n'est plus radioactif. Alors que pour la fission le rayonnement persiste dans le déchet.
Ce sont vraiment deux technologies diamètralement opposées chimiquement parlant.
Et c'est pas du discours politicard, c'est des faits.

Au passage:
-la bombe H ne sera jamais propre car pour provoquer la fusion on utilise une mini bombe A, et c'est le seul moyen "rentable" d'y parvenir. Et c'est la partie fission a elle seule qui rend la bombe H sale.
-Superphénix, c'est de la fission donc oui forcément c'est sale...
-Ni toi ni moi ne sommes ingénieurs du nucléaires, donc forcément il y a des détails qui nous dépassent. Cela dit il y a aussi des concepts trés simples qu'on apprend dès le lycée, comme la stabilité d'un noyau atomique et ses raisons. Il faut aussi avoir un peu confiance dans la "METHODE scientifique" et ne pas croire que tout ce qu'on lit c'est de "conneries de politicard". Concrêtement j'en ai rien a faire de ce qu'on nous fait miroiter, moi je crois ce que je vois et ce que je vois, c'est que la communauté scientifique ( avec sa "methode scientifique", son peer review, sa mise a l'épreuve constante, son discours pragmatique...) maitrise ces concepts depuis longtemps. Comment croit tu qu'on soit parvenu a la bombe H et au tokamak, en claquant des doigts?

Mais bon c'est toujours plus facile de traiter les autres d'abrutis et de pseudoscientifiques, puis de clore le débat en s'enfuyant.

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a écrit : Je ne vois pas pourquoi vous vous énervez, les discussions et les échanges ici sont intéressants, meme si parfois un peu virulents ! On peut ne pas être d'accord, ce n'est pas une raison pour se vexer et claquer la porte, il n'y a pas de perdant ni de gagnant, ni de prix à gagner ! Ah parce que tu vois des échanges toi? Moi tout ce que je vois c'est qu'on essaie de me convaincre que la fusion civile est propre alors qu'on a pas encore de centrales pour le vérifier et que tout le monde a l'air d'être d'accord avec ça, que voulez-vous que je dise?
Il n'y a rien d'autre à ajouter, nous ne serons jamais d'accord (pas spécialement avec toi, je parle en général sur le sujet de l'anecdote) la discussion est close de mon coté, parce que c'est pas la première fois que ça arrive et qu'à chaque fois c'est le même cirque.

J'ai pourtant essayer d'expliquer plusieurs fois ici que je n'ai jamais été contre le nucléaire, que c'est une énergie d'avenir mais à chaque fois que je dis que c'est dangereux, soit on me fais bouffer du charbon, soit on me sors des équations différentielles à 14 inconnues pour me prouver que ce que je dis est faux, que ça craint pas et que y'a pas de problème majeur.

Au bout d'un moment, ça suffit, ca m'a saoulé c'est tout. Je ne suis pas vexé, je suis épuisé sur le sujet du nucléaire.

Désolé si j'ai été agressif, ce n'était pas mon intention.

a écrit : Y'a un truc merveilleux avec la science, c'est qu'elle est prédictive. Un certain Einstein a prédit l'existence des trous noir plus de 50 ans avant leur découverte. Son petit cerveau d'humain n'a pu le concevoir et il a refusé d'y croire, pourtant les chiffres lui ont bel et bien donné raison.
Maintenant, pour le nucléaire on sait tout de la fission et de la fusion.
Comparer la radioactivité des deux revient a comparer la fusion a la radioactivité d'une banane.
La fission met en jeu les éléments les plus lourds de la table des éléments, qui en se séparant libèrent des rayonnements (et pas des ondes) bêta et surtout alpha gamma. La fusion met en jeu les éléments les plus légers de la même table, qui eux ne libèrent que des particules bêta.
-Alpha: intrinseque aux éléments lourds, ce rayonnement consiste en un noyau d'helium. Littéralement, le rayonnement de la fission est plus lourd que le carburant de la fusion.
-Bêta: ce sont des éléctrons projetés a haute vitesse. Très ionisants par définitions, ils sont par contre très peu pénétrants.
-Gamma: photons très énergétiques, moins ionisants mais infiniement plus pénétrants (on ne peut le stopper a 100% contrairement aux autres rayonnements) Egalement intrinseque que elements lourds
Alors oui, la fusion est radioactif, mais pas du tout au même degré que la fission. Une autre différence, énorme encore une fois, est que pour la fusion le rayonnement ionisant n'est émis que lors de la réaction, mais le déchet n'est plus radioactif. Alors que pour la fission le rayonnement persiste dans le déchet.
Ce sont vraiment deux technologies diamètralement opposées chimiquement parlant.
Et c'est pas du discours politicard, c'est des faits.

Au passage:
-la bombe H ne sera jamais propre car pour provoquer la fusion on utilise une mini bombe A, et c'est le seul moyen "rentable" d'y parvenir. Et c'est la partie fission a elle seule qui rend la bombe H sale.
-Superphénix, c'est de la fission donc oui forcément c'est sale...
-Ni toi ni moi ne sommes ingénieurs du nucléaires, donc forcément il y a des détails qui nous dépassent. Cela dit il y a aussi des concepts trés simples qu'on apprend dès le lycée, comme la stabilité d'un noyau atomique et ses raisons. Il faut aussi avoir un peu confiance dans la "METHODE scientifique" et ne pas croire que tout ce qu'on lit c'est de "conneries de politicard". Concrêtement j'en ai rien a faire de ce qu'on nous fait miroiter, moi je crois ce que je vois et ce que je vois, c'est que la communauté scientifique ( avec sa "methode scientifique", son peer review, sa mise a l'épreuve constante, son discours pragmatique...) maitrise ces concepts depuis longtemps. Comment croit tu qu'on soit parvenu a la bombe H et au tokamak, en claquant des doigts?

Mais bon c'est toujours plus facile de traiter les autres d'abrutis et de pseudoscientifiques, puis de clore le débat en s'enfuyant.
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où t'ais-je traité d'abruti dans mes commentaires?

je vous cite: Ce sont vraiment deux technologies diamètralement opposées chimiquement parlant.
Et c'est pas du discours politicard, c'est des faits.

Donc vous confondez ostensiblement la chimie et la force nucléaire? Et en plus on vous donne raison?

Et en plus vous ajoutez que la bombe H est la maîtrise de la fusion? Et si je vous dit que j'arrive à foutre le feu à de la poudre noire, es ce que je maîtrise sa combustion?

Je vais le répéter une dernière fois et ça sera terminé: j'attends LA centrale à fusion, rentable, propre et facile à démanteler, en attendant, pour moi, ce ne sont que des conjectures.

a écrit : Le procédé de fusion en lui même est radioactive en effet, mais à bien plus faible dose et il peut être facilement contenu. Mais c'est surtout sur le point de vue des déchets que la fusion est très intéressante puisque, comme le dit l'anecdote, à moins d'utiliser de l'uranium, les déchets ne sont pas radioactif. Ce qui est le principal problème de la centrale à fission puisque même si les radiation lors de la fission sont contrôlé, les déchets eux reste radioactif pendant extrêmement longtemps...

Et quant au soleil, tu as bien raison il est radioactif mais encore une fois, à cause de la réaction de fusion, pas à cause des déchets éventuel qu'il pourrait avoir (j'ignore s'il en rejette). Il faut donc bien faire la différence entre la réaction et ses déchets.
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Tout a fait, la réaction nous expose, et les déchets, en plus, nous contaminent si ils sont absorbés (en fines particules), par inhalation, nourriture...
Il ne faut donc également pas confondre exposition et contamination.
(pour complémenter)

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a écrit : où t'ais-je traité d'abruti dans mes commentaires?

je vous cite: Ce sont vraiment deux technologies diamètralement opposées chimiquement parlant.
Et c'est pas du discours politicard, c'est des faits.

Donc vous confondez ostensiblement la chimie et la force nucléaire?
Et en plus on vous donne raison?

Et en plus vous ajoutez que la bombe H est la maîtrise de la fusion? Et si je vous dit que j'arrive à foutre le feu à de la poudre noire, es ce que je maîtrise sa combustion?

Je vais le répéter une dernière fois et ça sera terminé: j'attends LA centrale à fusion, rentable, propre et facile à démanteler, en attendant, pour moi, ce ne sont que des conjectures.
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Effectivement, tu ne m'as pas personnellement insulté cette fois, sauf si tu penses que "je suis persuadé d'avoit tout compris aux réactuons nucléaires" (ta réponse a tybs un peu plus haut) Bref.

Non je ne confond pas la chimie avec la force nucléaire. Tu cherches a me coincer sur de la sémantique et tu compares une discipline scientifique avec une interaction de la matière?? Radiochimie, chimie nucléaire, apelle cela comme tu veux ça reste de la chimie: on prend un élément de la table de Mendeleïev et on l'altère en y ajoutant des trucs
Tu voulais probablement parler de "physique nucléaire". Pas de chance, cette discipline concerne plutot l'étude des particules élémentaires et, justement, des forces fondamentales. Je te l'accorde on est très proches du sujet mais il ne s'agit pas vraiment de provoquer des réactions nucléaires dans le but d'en tirer autre chose que des données physiques. Provoquer ces réactions est une nécessité mais on utilise plutot des accélérateurs de particules et non des réacteurs. La physique nucléaire se rapproche plus de la physique quantique que de la chimie nucléaire.

Dernière chose: les défis qui restent a relever pour parvenir a des réacteurs a fusion sont surtout technologiques: on a beaucoup de mal a maintenir la réaction car il est très difficile de maintenir un milieu propice et stable. Le moindre module du tore supra pour ne citer que lui prend des années a concevoir, a construire, a controler, a corriger, et on espère qu'a la fin il va marcher.
Regarde le temps qu'il faut pour construire des réacteurs a fission sur plan... Évidemment que, en étant encore au stade expérimental de la fusion on prend énormément de temps. On connait la recette mais on arrive pas chauffer le four, voilà tout. On est en train de construire un meilleur four, ITER (les controverses autour d'ITER sont un tout autre sujet) et ca prend beaucoup de temps, mais on y vient.

Je n'ai rien contre toi mais tu as l'air de prendre un tel plaisir a te foutre de la gueule de ceux qui ne sont pas d'accord avec toi (je ne vais pas prendre la peine de citer genre 90% de tes commentaires), ne sois pas surpris qu'on te renvoie l'ascenseur.

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a écrit : Effectivement, tu ne m'as pas personnellement insulté cette fois, sauf si tu penses que "je suis persuadé d'avoit tout compris aux réactuons nucléaires" (ta réponse a tybs un peu plus haut) Bref.

Non je ne confond pas la chimie avec la force nucléaire. Tu cherches a me coincer sur de la
sémantique et tu compares une discipline scientifique avec une interaction de la matière?? Radiochimie, chimie nucléaire, apelle cela comme tu veux ça reste de la chimie: on prend un élément de la table de Mendeleïev et on l'altère en y ajoutant des trucs
Tu voulais probablement parler de "physique nucléaire". Pas de chance, cette discipline concerne plutot l'étude des particules élémentaires et, justement, des forces fondamentales. Je te l'accorde on est très proches du sujet mais il ne s'agit pas vraiment de provoquer des réactions nucléaires dans le but d'en tirer autre chose que des données physiques. Provoquer ces réactions est une nécessité mais on utilise plutot des accélérateurs de particules et non des réacteurs. La physique nucléaire se rapproche plus de la physique quantique que de la chimie nucléaire.

Dernière chose: les défis qui restent a relever pour parvenir a des réacteurs a fusion sont surtout technologiques: on a beaucoup de mal a maintenir la réaction car il est très difficile de maintenir un milieu propice et stable. Le moindre module du tore supra pour ne citer que lui prend des années a concevoir, a construire, a controler, a corriger, et on espère qu'a la fin il va marcher.
Regarde le temps qu'il faut pour construire des réacteurs a fission sur plan... Évidemment que, en étant encore au stade expérimental de la fusion on prend énormément de temps. On connait la recette mais on arrive pas chauffer le four, voilà tout. On est en train de construire un meilleur four, ITER (les controverses autour d'ITER sont un tout autre sujet) et ca prend beaucoup de temps, mais on y vient.

Je n'ai rien contre toi mais tu as l'air de prendre un tel plaisir a te foutre de la gueule de ceux qui ne sont pas d'accord avec toi (je ne vais pas prendre la peine de citer genre 90% de tes commentaires), ne sois pas surpris qu'on te renvoie l'ascenseur.
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bon je viens d'apprendre un nouveau mot: "radiochimie". Je suis allé sur le net voir si ça existait vraiment et je suis sérieux. ;)

Cela dit, je vais te reciter, désolé mais tu ne me donne pas le choix, et en plus tu a l'air vraiment calé sur le sujet mais :
..."Dernière chose: les défis qui restent a relever pour parvenir a des réacteurs a fusion sont surtout technologiques: on a beaucoup de mal a maintenir la réaction car il est très difficile de maintenir un milieu propice et stable. Le moindre module du tore supra pour ne citer que lui prend des années a concevoir, a construire, a controler, a corriger, et on espère qu'a la fin il va marcher...

On ... ESPERE... on est pas sur, on expérimente, on tâtonne, on bricole,, on est pas certains de savoir si ça va nous péter à la gueule où pas! Alors quand on me dit que c'est propre et sans danger alors que la technologie n'existe pas encore, ça me hérisse le poil. Désolé. Ca existe peut être sur le papier et dans des calculettes, mais du concret... on est encore en train de couler le béton, et ça, c'est factuel.
Un jour on a dit à mon père que le nucléaire était absolument sur, et on a déjà trois accidents de niveau 7 en 50 ans alors que normalement on aurait du en avoir un tous les 100 000 ans, ça c'était le discourt de l'époque, et maintenant on me sors à moi le même truc avec la fusion, désolé si je ne fais pas confiance aux mots, je veux des faits, j'EXIGE des preuves, et pour le moment je n'ai que des mots.

C'est hallucinant, tout ce que je dis c'est que je veux des preuves que la fusion tiendra ses promesses, et à chaque fois, je vais me répéter, c'est le même cirque, on me sort des camemberts et du blabla.
La centrale électrique à fusion nucléaire, non seulement n'existe pas encore, mais en plus on ne sait même pas comment elle fonctionnera: avec de l'hélium, de l'hydrogène, par tokamak, par laser mégajoule où avec de la poudre de perlimpinpin... mais les connaisseurs, vous, mesdames et messieurs, vous persistez à jouer de la flûte sur mon épaule en essayant de me convaincre que "c'est propre et sans danger"...

Je sais plus quoi vous dire, moi. Vous êtes tellement persuadés que cette technologie est parfaite alors qu'elle n'existe pas... a moins qu'on ait déjà construit une centrale électrique à fusion nucléaire rentable et relativement fiable sans me le dire?
J'ai beau chercher, je ne trouve que des prototypes.

Allez, on en reparle dans 50 ans. En attendant, je prie Atome de réussir, sincèrement. ;)

a écrit : Tout ça de mémoire ou ça vient d'une des sources ? Ni l'un, ni l'autre. En fait, je connaissais l'histoire pour l'avoir lue dans le livre d'André Bendjebbar, "Histoire secrète de la bombe atomique française" sorti en 2000, ce qui m'avait fortement surpris. J'ai longtemps cru au mythe d'un programme nucléaire français totalement autonome comme raconté par Alain Peyrefitte dans "Le mal français" publié en 1976. En vérité, l'histoire du programme atomique français recèle beaucoup de surprises : les luttes intestines qui minent le CEA lors du développement de la bombe A, les hesitations du monde politique devant l'utilité et le coût de ces armes, la coopération avec les Américains à partir de Nixon (et leur concept de "Negative guidance") et cette histoire improbable entre un espion français et un scientifique anglais francophile. Après, j'ai juste repris quelques notes pour rédiger ce petit résumé.

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a écrit : 100Mt, y a pas qu'à Moscou que les vitres auraient volées en éclats... Volé.
Volé "é".

Put*in! (Rien à voir avec Vladimir)

a écrit : bon je viens d'apprendre un nouveau mot: "radiochimie". Je suis allé sur le net voir si ça existait vraiment et je suis sérieux. ;)

Cela dit, je vais te reciter, désolé mais tu ne me donne pas le choix, et en plus tu a l'air vraiment calé sur le sujet mais :
..."Dernière cho
se: les défis qui restent a relever pour parvenir a des réacteurs a fusion sont surtout technologiques: on a beaucoup de mal a maintenir la réaction car il est très difficile de maintenir un milieu propice et stable. Le moindre module du tore supra pour ne citer que lui prend des années a concevoir, a construire, a controler, a corriger, et on espère qu'a la fin il va marcher...

On ... ESPERE... on est pas sur, on expérimente, on tâtonne, on bricole,, on est pas certains de savoir si ça va nous péter à la gueule où pas! Alors quand on me dit que c'est propre et sans danger alors que la technologie n'existe pas encore, ça me hérisse le poil. Désolé. Ca existe peut être sur le papier et dans des calculettes, mais du concret... on est encore en train de couler le béton, et ça, c'est factuel.
Un jour on a dit à mon père que le nucléaire était absolument sur, et on a déjà trois accidents de niveau 7 en 50 ans alors que normalement on aurait du en avoir un tous les 100 000 ans, ça c'était le discourt de l'époque, et maintenant on me sors à moi le même truc avec la fusion, désolé si je ne fais pas confiance aux mots, je veux des faits, j'EXIGE des preuves, et pour le moment je n'ai que des mots.
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Alors la par contre je vois rien a redire dans tes derniers commentaires on est d'accord. Je persiste quand même a dire que ce sera (relativement a la fission) propre, mais "sûr" alors la rien n'est moins sûr. Quand on voit les énergies en jeu ca reste effrayant.Et la technologie du "four", pareil: y'a plein de méthodes qui peuvent marcher et c'est un peu la course justement ^^

Quant au discours, sur le coup politicard, sur la sûreté de la fission il se veut rassurant face a la controverse tout a fait légitime des risques de contamination sale et sur le long terme, mais effectivement c'est un peu du pipeau: on demande aux ingenieurs (des êtres humains faisant des erreurs) d'êtres extrêmement vigilants mais ca reste une bombe A a réaction "contrôlée".
Je sais plus ou j'ai lu ca mais dans un certain réacteur a refroidissement au sodium (probablement le superphénix, une aberration celui la décidément), les tuyaux du circuit de sodium etaient genre a 5cm des tuyaux du circuit d'eau. Eau+Sodium = boum. Niveau sureté on a vu mieux. "C'est les p'tits trucs" comme disait Arthur.
Le discours sur la sûreté de la fusion est quant a lui beaucoup plus rationnel:

Une différence majeure entre la fusion et la fission:

-dans un réacteur a fusion, la réaction a lieu dans une zone très petite, voire quasi ponctuelle pour le laser mégajoule. Un tout petit tore au centre du plasma pour tokamak (littéralement un mini accelerateur de particules, on cherche a faire s'entrechoquer des noyaux atomiques, donc on doit nécessairement les confiner). Conséquence: on injecte le carburant dans le plasma au "compte gouttes". Une des multitudes de raisons qui empêchent l'emballement donc.

-dans un réacteur a fusion, le combustible est plongé dans un grand bain par dizaines de barres (crayons) de quelques kilos chacune, qui y restent entre 12 mois et 5 ans chacune (ca fait une grosse durée de vie!). Conséquence: au moindre problème, on doit vite vite stopper la réaction avant que ca parte en c*****e.
C'est ce qui s'est passé a Tchernobyl: lors d'un essai "un peu" négligeant, le réacteur a commencé a s'emballer mais le système pour mettre en place les barres de controle (des barres disposées entre les crayons censées absorber tout le produit des réactions et empêcher la reaction en chaine) a été trop lent (déclenchement manuel et montée progressive des barres) et ne rentraient plus dans le faisceau de crayons déjà gonflés par la chaleur. Pas de barre de controle, l'emballement a continué, boum. Les p'tits trucs.
De nos jours en cas d'arrêt d'urgence les barres sont lachées automatiquement au dessus des crayons et tombent, stoppant immédiatent la réaction. C'est chiant car après il faut attendre plusieurs jours pour redémarrer le réacteur mais au moins le risque lié au facteur humain est grandement diminué. Après on n'est pas a l'abri d'une défaillance matérielle ou d'un défaut de conception!

Tout ca pour dire que les risques avec un réacteur a fusion sont plus du domaine énergétique (explosion classique sans contamination radio, liée au fonctionnement du four, ou la projection haute vitesse d'éléments du réacteur comme c'est dejà arrivé sur tore supra) que radiologiques.
Et si contamination il y a, elle restera confinée dans le réacteur/chambre de par la nature peu pénétrante des seuls rayonnements Bêta émis (contrairement aux rayonnements gamma, alpha et bêta de la fission)

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android

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Y’avait pas une limite de 300 caractères?

a écrit : Y’avait pas une limite de 300 caractères? Le second paragraphe, qui n'est pas visible par la communauté lors de la phase de modération (de votes), n'est pas limité. Ce second paragraphe est aussi optionnel, il permet de détailler un sujet jugé trop dense par son auteur pour être réduit à 300 caractères.