Selon l’Académie française, le terme exact pour désigner un « auteur » au féminin est historiquement le mot « autrice » que l’on utilisait déjà au XVIe siècle. La féminisation du mot, par l’ajout d’un e pour former le terme « auteure » est tout à fait récente, mais considérée comme un barbarisme.
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Je connaissais un directeur financier, qui était une femme, et qui ne voulait pas qu'on l'appelle "directrice", ça fait penser à "directrice d'école" disait-elle.
Dans mon administration d'ailleurs, on promeut à l'excès la féminisation des grades et des fonctions. C'est le dogme officiel, et j'avoue que pour tourner en ridicule cet usage, je féminise toutes les fonctions de mes interlocutrices qui ne l'ont pas fait d'elles-mêmes:
"Madame la cheffe du Truc, sur instruction de la contrôleuse Machin..."
C'est mon petit plaisir pervers.
www.paroles-musique.com/paroles-Fatal_Bazooka-Cest_Une_Pute-lyrics,p23382
La difficulté vient du fait que certains mots féminins sont connotés. Par exemple les commentateurs sportifs avaient du mal à parler d'entraineuse comme on parle d'entraineur pour une équipe de foot. Ce cas particulier est en train d'être réglé par l'utilisation massive dans le cadre de la coupe du monde de foot des filles. Mais il reste beaucoup d'autres mots qui posent problème comme illustré par la chanson de Fatal Bazooka :En ce qui concerne les fonctions officielles, la féminisation est proscrite il me semble. En effet, la fonction doit rester neutre étant donné que les mesures prises, par le préfet ou le ministre par exemple, sont destinées à perdurer au delà du mandat : de sorte que la fonction dépasse la seule personne du fonctionnaire en exercice.
Je crois avoir lu ça sur le site de l’Académie française, mais je me trompe peut être.
Je suis surprise de lire ça parce que je vois beaucoup plus « autrice » utilisé que « auteure » dans les articles que je lis ou autre. Et moi-même j’utilise tout le temps autrice ! Mais du coup les deux sont reconnus ?
Donc la boulangère vend d'abord du pain et est en plus la femme du boulanger.
Sinon : je ne comprends pas bien l'argument du poste pour ne pas féminiser les métier comme Ambassadeur : après tout pourquoi "désexualiser" la personne qui l'incarne à un moment T?
;-)
J'ai une amie qui refuse le terme pharmacienne et qui préfère pharmacien car cela représente la fonction et n'a, pour elle, rien à voir avec le sexe de la personne (bien que nous sommes tous conscient que si)
Et pourquoi "la France par ci, la France par là"? Je pense que tout les pays et leur(s) langue(s) évoluent, et heureusement !
N’importe quel linguiste digne de ce nom admettra qu’aucune institution ne peut établir un usage. Seul les locuteurs le peuvent.
D’ailleurs, il n’y a aucun linguiste ni lexicographe parmi les 40 vieillards qui composent ce groupe parfaitement suranné
Entrée dans les mœurs, certes mais quand même une bêtise.