Stéphane Bourgoin est le spécialiste français des tueurs en série. S'il a cherché à partir de 1976 à comprendre la psyché des tueurs en série, c'est suite à un drame personnel : sa compagne de l'époque fut violée, tuée et découpée par un tueur en série lorsqu'il vivait aux Etats-Unis. Edition du 28/05/2020 : voir les commentaires sur l'homme qui s'avère être un mythomane.
Commentaires préférés (3)
Et quand tu dis qu'ils ne méritent pas d'être compris, je ne suis pas vraiment d'accord. Comprendre ne veut pas dire excuser.
Les études de ces individus ont également montré que beaucoup d'entre eux ne seraient jamais devenus de grands tueurs si leur enfance n'avaient pas été fracassée.
Mais on s'en doutait déjà avant j'imagine.
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Ces sous-êtres humains ne méritent pas d’être compris. Le pire c’est que ça leur procure souvent de la satisfaction qu’on s’intéresse à eux. Un peu comme un peintre qui est fier qu’on s’intéresse à sa toile.
La seule plus value à les comprendre est de pouvoir les cibler pour trouver plus facilement ceux qui sévissent dans le monde.
Et quand tu dis qu'ils ne méritent pas d'être compris, je ne suis pas vraiment d'accord. Comprendre ne veut pas dire excuser.
Plus sérieusement, ce que tu dis met précisément en lumière l'intérêt de ces études : par exemple, est-ce que, sans elles, on se serait aperçu que les psychopathes adorent qu'on s'intéresse à et parle d'eux ? Comment se fait-il que cette pathologie combine souvent hypertrophie de l'ego et grande intelligence ? Après, la vraie question, c'est de savoir si ça permet effectivement de coincer les criminels, ou si ça ne fonctionne justement que dans Esprits Criminels, et que dans la réalité la recherche d'indices et de témoignages à la sauce Les petits meurtres d'Agatha Christie est plus efficace.
Si un policier passe par ici, soyez bon, dites-nous tout ! :)
Je ne suis pas certain que les sciences du comportement soient d'une grande utilité dans la recherche des tueurs en série.
D'ailleurs, je trouve ridicules les affirmations que font les protagonistes d' "esprits criminels" sur les tueurs.
Dans les faits, on peut voir que la plupart des arrestations pour ce genre d'individus se font par hasard, soit parce-que le tueur fait une erreur soit parce qu'une victime réussit à s'echapper.
Les études de ces individus ont également montré que beaucoup d'entre eux ne seraient jamais devenus de grands tueurs si leur enfance n'avaient pas été fracassée.
Mais on s'en doutait déjà avant j'imagine.
Après dans notre pays on a quand même un gros problème de communication entre services, voir dans un même service mais dans deux départements différents, à quand un central d'information Européen efficace? On y travaille mais ca aurait du être fait y'a longtemps, quoi! Un système comme ça existe déjà aux U.S, inter-état et inter- services, pour recouper presque automatiquement des affaires qui se ressemblent, et c'est redoutable comme arme contre ces tarés.
ce qui est incroyable, c'est que la notion de crime en série reste l'impensable du système punitif. La police, encore aujourd'hui, répugne à faire des liens entre des meurtres qui pourraient la mettre sur la piste d'un tueur en série. On ne les arrête que quand ils ont déjà de nombreux meurtres à leur actif
L'avantage qu'ils ont c'est d'avoir une police fédérale très largement subventionnée qui s'occupe de ce genre de problèmes.
Mais avant de faire le lien entre des crimes commis dans des États différent il peut se passer beaucoup de temps.
Quant à nous, nous avons Interpol et Europol qui fonctionnent plutôt bien malgré nos peu de moyens financiers.
Il vaudrait mieux employer psychisme plutôt que psyché car, si psyché peut parfois être interprété de la même façon, c'est surtout un mot qui est employé avec un sens bien précis (et différent) en psychanalyse et qui est encore plus couramment employé pour désigner un grand miroir dans lequel on se voit en pied.
J'ai par contre vu toutes les émissions de S Bourgoing et d'autres sur les tueurs en série et il me semble que la police met beaucoup de temps pour les arrêter. À part pour les crimes de masses, tuer 10,20,50 ou 100 personnes comme dans certains cas, ça prend du temps, parfois des dizaines d'années. Sans compter ceux qui ne sont jamais arrêtes.
Alors que les sciences du comportement puissent aider la police... Pourquoi pas? Mais bon je reste dubitatif quant à ce que l'on veut nous faire croire sur leur réelle utilité.
youtu.be/1ELcRlhBtPo si ça t'intéresse. À partir de cette interview je pense qu'il y a moyen de sortir pas mal d'anecdotes à la Bourgoin :D
Par contre il faut s'accrocher pendant les 40 minutes. Il ressort des détails qui ne sont pas très joyeux.
Bouguoin est super compétent. Mais sa dentition a fait jaser
Après, dire que la police répugne à faire les liens, je dirai plutôt qu'elle n'en a pas l'habitude et pas forcément les moyens, les outils... s'il faut qu'un commissariat téléphone à tous les commissariats du pays pour qu'ils aillent retourner leurs archives... c'est juste pas possible, d'où un système informatique, où plusieurs, qui centraliseraient TOUTES les données criminelles, c'est aussi là dessus qu'il faut travailler, nous sommes d'accord.