Stéphane Bourgoin est le spécialiste français des tueurs en série. S'il a cherché à partir de 1976 à comprendre la psyché des tueurs en série, c'est suite à un drame personnel : sa compagne de l'époque fut violée, tuée et découpée par un tueur en série lorsqu'il vivait aux Etats-Unis. Edition du 28/05/2020 : voir les commentaires sur l'homme qui s'avère être un mythomane.
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L'être humain est ainsi fait qu'il est capable de meilleur comme du pire. Cependant je crois pas que les motivations soient les mêmes dans un cas ou dans l'autre et je suis convaincu qu'un homme ou une femme qui s'adonne au meurtre a quelque chose qui déconne. Dès lors je vois pas pourquoi je devrais aller au-delà de ce que la loi, aussi imparfaite soit-elle, a déjà prévu pour ces individus.
Vous refusez de voir certaines réalités en face sous prétexte que c'est pas beau, c'est pas juste, c'est pas ci c'est pas ça... Mais, je le répète : en tant qu'individus, vous n'êtes personne pour décréter ce qui est beau ou pas, ce qui est acceptable ou pas dans la société. Et non ce n'est pas similaire à dire qu'on devrait pas s'intéresser à quelqu'un ou quelque chose.
Si demain je décide d'aller voir Marc Dutroux et revenir avec lui sur ses crimes afin de voir et comprendre les choses comme lui le fait, personne n'a à me dire si ce que je fais est bien ou pas. J'ai le droit d'être fasciné par des mécanismes psychologiques qui poussent à enlever des gamines, organiser un réseau autour d'elles et finalement les laisser crever de faim tout en menant une "vie normale" en parallèle. Ceux à qui ça déplaît, bah je suis pas désolé sauf pour vous-mêmes.
Quelqu'un qui fait des horreurs à ce point gravissimes à un de mes proches:
1) il passera devant la justice des hommes.
2) Ceci fait dans les règles de l'art, il passera devant MA justice dès que je le choppe.
Et en dernier, il passera devant la justice de dieu, s'il existe.
Désolé, je suis plus rancunier qu'un phacochère à qui on a arraché un poil de fesses, je n'y peux rien. ;)
En fait je ne m'attelais pas à ça mais vraiment juste aux techniques d'interrogatoires servant à limiter, empêcher que d'autres fassent la même chose, le jugement, c'est toujours arbitraire, j'en suis parfaitement conscient, et ce n'est d'ailleurs pas le sujet de l'anecdote.
P.S, tu as absolument le droit de ne pas être d'accord avec mon jugement (^^) mais bon, on reste potes, hein ;)
Je vous conseille la série MindHunter sur Netflix. De la très grande psychologie criminelle, extrêmement intéressante et qui plus est, très bien réalisée !
C’est beaucoup plus difficile de ne pas craquer à chaque situation dans la vie où on a envie d’exploser. Ça c’est fascinant. Celui qui, malgré qu’il est pauvre, ne sombre pas dans la délinquance. Celui qui, malgré que tout va mal pour lui, tient le coup et parvient à remonter la pente.
Pour moi la vérité c’est que la grande majorité de ces tueurs en série sont juste de gros ratés qui n’avaient pas assez d’attention de papa maman ou je ne sais quels autres soucis psychologiques. Et les discours ultra-tolérants à la con du genre « les pauvres ils ont pas eu une enfance assez agréable », « ils ne peuvent pas être tenus pour responsables », désolé mais tous ceux qui disent ça vous pouvez bien vous le coller où je pense. Rappelez-moi qu’un gars comme Dutroux mérite de la compassion le jour où vous aurez acquis assez de maturité pour élever des gosses.
T'est complètement à coté de la plaque, là.
Et le pire dans tout ça c'est que j'ai vraiment l'impression que tu te sens équilibré, et de mon point de vue, quelqu'un qui se sent équilibré est potentiellement déséquilibré, beh forcément, on ne peut se juger soi-même que du haut de sa raison, mais si sa raison propre est bancale...
Oui tous ceux qui finissent tueurs en série ont à la base de gros problèmes psychologiques, mais pour moi non ce n’est pas pour ça qu’on doit les excuser, ou qu’on ne peut pas se permettre de les juger. Il faut quand même pas oublier que la plupart des gens qui ont des problèmes similaires ne deviennent pas tueurs en série, et heureusement parce qu’on serait complètement dans la merde !
Au final, on a toujours le choix. Chacun a ses propres « barrières psychologiques » et certains décident de passer au-delà. En réponse au commentaire de Gabben, je répète que ça n’a pour moi rien de fascinant. Attention, je ne dis pas du tout que le travail de recherche sur ces gens ne l’est pas ! Je ne comprends juste pas comment on peut être fasciné par ça.
Je n'ai pas parlé de compassion mais d'empathie, je n'ai pas excusé, je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas juger et condamner (tout le contraire). Je n'ai pas dit "ouin les pauvres ils ont eu une enfance difficile", tu surinterprètes.
Argument de la fausse contradiction : opposer une situation à une autre quand les deux n'ont aucune raison de ne pas pouvoir cohabiter.
Si tu me lisais avec ton intellect plutôt qu'avec tes émotions tu aurais compris que "celui qui, malgré qu'il est pauvre, ne sombre pas dans la délinquance" m'intéresse tout autant que ce dont on parle là.
Et tu ne te contredirais pas en commençant par dire qu'ils "sont des sous-hommes qui ne méritent pas qu'on s'intéresse à eux" pour finalement maintenir que les travaux de recherche sur ces gens sont fascinants...
Allez ça dégage.
Je ne cible pas non plus que tes propos dans mon commentaire (pour ça que je parle de 2-3 personnes), mais c’est mignon que tu penses que je ne me soucie que de toi ! Mon gros petit chou à la crème Gabben !
J’ai personnellement du dégoût pour ces gens, et j’ai du mal à comprendre comment on peut penser différemment. J’ai aussi du mal à comprendre comment on peut avoir de l’empathie pour eux, car avoir de l’empathie passe par la compréhension et la faculté à pouvoir s’identifier à l’autre. Notons tout de même que la frontière entre compassion et empathie est très fine, certains dictionnaires les présentant comme synonymes, mais je ne t’en tiendrai pas rigueur !
Depuis le début tu adoptes un ton inutilement agressif, ce qui est assez dommage car tu as quand même certaines idées à exprimer. Tu te comportes comme un jeunot en pleine crise d’adolescence qui a envie à tout prix de gagner son premier débat sur internet ! Et je le répète, c’est triste parce qu’un tel comportement est anti-productif pour toute forme de débat.
Allez courage Gabben, dans quelques années ça ira mieux, on est tous passé par là. On finit par se calmer avec le temps. On relativise et on se dit que la vie est pas si mal finalement, qu’il y a suffisamment de haine dans le monde que pour en rajouter une couche, surtout sur SCMB !
Allez j’arrête de t’ennuyer promis. Comme tu l’as si bien dit : je dégage. Bises amicales ! :-)
L'imbécile pardonne et oublie, le méchant ne pardonne pas et n'oublie pas, le sage pardonne mais n'oublie pas. Réfléchis bien à cette phrase, peut être que ça fera de nouvelles connexions.
Au final on a toujours le choix, c'est vrai. Le choix d'être un taré psychopathe qui éprouve du plaisir à torturer, où le choix d'être un flic qui tente de les stopper, où le choix d'essayer d'être sympa autant que faire se peut. Nos choix définissent ce qu'on est, un flic, un méchant, où un humain lambda ;)
Et si je réagis à ton commentaire, chose tellement rare qu’on la compte sur les doigts d’une main en une demi-décennie d’utilisation de cette application, c’est parce que beaucoup trop de gens pensent comme toi, et pensent mal.
Oui, je n’ai aucun problème avec le fait de juger les gens qui jugent.
Puisque certains de mes camarades ont très bien répondu précédemment, et je te laisserai le soin de relire tout cela, je te propose juste de t’imaginer ayant quelqu’un de proche (famille, amis) qui a une dissidence mentale telle que celles décrites plus haut, on verra quelle sera ta réaction.
Le tout n’est pas d’être « empathique », ou avoir de la « compassion » ou autre mot totalement inapproprié que j’ai pu lire, le tout est d’être humain, car si vous ne l’êtes pas dans votre façon de pensée et vos choix, alors vous ne valez pas mieux que le poison mental dont ces êtres humains souffrent.
Blague à part, je vais répondre plus sérieusement à ton message. Je trouve ça bizarre dans un premier temps d’annoncer que je fais preuve de peu de réflexion pour mes propos et que la plupart des gens pensent mal. Chacun a le droit d’avoir son propre avis et de le défendre. Ton avis ne prévaut pas forcément sur tous ceux qui sont différents. Enfin bref, commençons.
J’admets être quelqu’un d’assez pessimiste. J’ai du mal à voir du bon dans les autres et je me concentre souvent sur ce qui est négatif. Attention, ce n’est pas pour ça que je n’arrive pas à me remettre en question et qu’on ne peut pas me faire changer d’avis, au contraire. Je sais écouter et je constate bien qu’il y a deux opinions très divergentes sur le débat mené ici. Ton point de vue est partagé par d’autres et il est défendable, chacun ses opinions.
Pour ma part, il y a quelque chose qui m’énerve profondément, c’est l’évolution de la société dans laquelle on vit. J’ai l’impression qu’il y a trop de tolérance à beaucoup de niveaux. Aujourd’hui on a tendance à tout vouloir pardonner, à vouloir comprendre. On a tendance à ne jamais condamner, et à ne jamais se permettre de juger.
Tout le monde ne grandit pas dans un environnement favorable et j’en suis bien conscient, mais je trouve qu’il est indispensable de punir sévèrement de tels écarts de conduite (si on peut les appeler ainsi). Quand je lis qu’un dérangé a ôté la vie à une jeune étudiante qui avait toute sa vie devant elle, je fulmine systématiquement de rage. Pour moi, ces personnes n’ont rien à foutre dans la société.
Et j’ai déjà mené l’exercice de pensée que tu me proposes, qui est intéressant soi dit en passant. Je suis convaincu que si un membre de ma famille commettait des actes de ce type, je réagirais comme la plupart des gens (on lit souvent dans la presse des témoignages de proches de tueurs) : condamner fermement et s’éloigner de ce proche. Le classer au même rang que « les autres ». Bien entendu, ça me détruirait très probablement, mais comment pouvoir même essayer de comprendre tels actes ? Comment rester humain face à l’inhumain ?
À toi à présent de faire un exercice. Imagine que quelqu’un découpe un membre de ta famille en morceaux. Comment réagis-tu ? Je doute que quiconque serait capable de se comporter humainement. Il est vrai que la rancune s’épuise avec le temps, mais la haine ne disparaît jamais quand on assassine sauvagement et gratuitement quelqu’un.
Dans ma vie quotidienne je m’efforce au maximum d’aider les autres, de donner le sourire aux autres, d’apporter du bon là où je peux. J’ai parfois tendance à juger les (petites) incivilités commises par d’autres rapidement mais j’essaie toujours de me remettre en question et de réfléchir aux circonstances dans lesquelles elles se produisent. Et à mon sens, si les gens se forçaient à faire ça, au lieu de privilégier la violence, le monde serait bien meilleur.
Paix et amour pour tous ! :)
Je crois qu'en fait tu ne maîtrises pas les concepts d'humanité, de condamnation, d'empathie, de paix, de pardon, de famille et d'autres encore. Mais bon, chacun son avis...
Quant l'expérience de pensée que tu proposes, t'as un exemple de réalisation filmé juste là : youtu.be/Z8CzB-h0VN0
Pour quelqu’un qui passe juste lire quelques commentaires tu deviens vite l’homme agressif et cynique sans autre argument que « brûlez-les tous », je dis qu’il faut faire attention avec ça car en société on n’est jamais à l’abri de tomber en face de quelqu’un qui vit avec un funeste souvenir en lien avec le débat ambiant, ou quelqu’un dans un groupe qui n’osera pas s’exprimer, et qui souffrera en silence d’une telle rhétorique agressive
Bref, pour en revenir au sujet, je pense que tu t’en doutes mais l’exercice je l’ai déjà mené, et c’est précisément à ce moment-là du débat où l’on revient au début : la formidable leçon de vie de M. Bourgoin qui, au lieu de sombrer dans la démence, l’envie de vengeance, dépression et autres joyeusetés auxquelles on peut être confronté dans sa situation (même si dans un premier c’est peut-être ce qui lui est arrivé), a préféré tout simplement chercher à comprendre la vie au lieu de la condamner
Rares sont les gens capables d’une telle prouesse, et c’est précisément, selon moi, ce qui fait avancer l’humanité (tu parles de s’améliorer tous les jours, et je suis d’accord avec toi)
Comme je le dis souvent, c’est lors de la tempête que l’on s’aperçoit du meilleur capitaine, et j’ai décidé personnellement de suivre ces « capitaines » de nos vies car pour le moment je pense être pas totalement capable d’agir de leur manière, après exercices et réflexions
Alors il ne s’agit pas et il ne s’agira jamais, qu’on s’entende (ou se lise) bien, de pardonner de tels actes, jamais.
Il s’agit de fonctionner de manière différente pour chaque individu, exactement comme le fait la nature à l’origine, et de mon point de vue ça passe par une grande réorganisation du système médical et pénitentiaire : un voleur n’a pas à se retrouver avec un psychopathe dans la même cellule
Une fois qu’on aura mis les petits plats dans les grands (c’est-à-dire dans quelques milliards d’années, je suis pessimiste aussi ne t’inquiètes pas), la société fonctionnera mieux et les individus se sentiront respectés et en sécurité
Donc tout cela passe par de longues analyses et réflexions, une compréhension et maîtrise du sujet dans le meilleur des cas, et non pas le « Gneuh faut les tuer tous! » que tu nous a servi dans tes premiers messages
J'avais vu sur Youtube l'interview de ce monsieur à la conférence "La veillée" avec Patrick Baud. Effectivement les détails donnés sur les serial killer sont effroyables mais le sujet est tout de même très intéressant. Il dit d'ailleurs bien que la plupart de ces tueurs sont assez narcissiques et aiment que l'on s'intéresse à leur histoire. S'il est abjecte que ces assassins se délectent de raconter leurs crimes, je pense qu'il est important d'étudier leur psychologie, mode opératoire etc pour mieux comprendre les mécanismes de déclenchement de tels comportements, voire éventuellement les prévenir et pourquoi pas les "traiter". Je ne veux guère prendre la défense de psychopathes ni excuser leurs actes mais on constate tout de même que ces personnes ont pour la plupart connu des sévices ou de la négligence pendant leur enfance.
Sauf si t'es trop au dessus de ces "sous-être humains" pour voir un film de 1h30 en noir et blanc qui va sûrement te faire changer d'avis.
Ah, et aussi y a d'autres gens qui traitaient de "sous-hommes" en 40 si tu vois ce que je veux dire...