Le son peut littéralement nous tuer. A partir de 160 décibels, les tympans éclatent, et à 200 décibels (à ce stade, il s'agit davantage d'une onde de choc), la pression est telle que nos poumons peuvent se rompre. La dangerosité du son a d’ailleurs été l’objet de recherches dans le domaine militaire afin de créer des armes « à décibels ».
Tous les commentaires (72)
Si mes souvenirs d'étudiant rebelle sont exactes, généralement, on nous dit au mégaphone qu'il faut évacuer les lieux car la manifestation est terminée ou présente un risque de sécurité.
Après plusieurs sommations, on nous annonce que des mesures seront prises. En langage policier c'est grenade détonante ou assourdissante, grenade de désencerclement, gaz lacrymo, voire charge de CRS armé de tonfa qui font mal.
Alors certes, je comprend que quand on est pas content, qu'on veut faire la révolution et que le pouvoir en place ne nous écoute pas, on ne va pas non plus obéir à des policiers qui font leur boulot mais on ne peut vraiment pas dire qu'ils ne préviennent pas. C'est un peu comme se plaindre de prendre un PV sur un radar fixe. Certes c'est embêtant pour ton portefeuille mais le machin est annoncé avec un gros panneau 1 km avant.
Attention je ne dis pas du tout que les méthodes policières sont bonnes. Je dis que pour perdre l'ouïe ou même la vue dans une manifestation voire perdre une main, il faut rester dans des zones où on nous a préalablement dit de partir. Et malheureusement ce n'est pas avec des pétards limités à 80 dB ou des pistolets à bille qu'on réussit à faire partir les gens...
Au delà de 200 décibels, ça s'appelle une onde de choc, une explosion.
Au delà de ça, c'est tout le corps qui est réduit en purée, pas seulement les tympans. ^^
Oui, il se cumulent ainsi, les décibels, un décibel de plus en puissance sonore, c'est une onde deux fois plus puissante.
Source : mon cours d'acoustique de 2014
En plus j’ai quitté le pays alors difficile de râler aujourd’hui sur les conditions de vie françaises.
« A partir de 160 décibels, les tympans éclatent, et à 200 décibels [...], la pression est telle que nos poumons peuvent se rompre »
J'ajouterais qu'à partir du moment où le son devient perceptible, n'importe quel décibel de Jul, Gims ou encore PNL endommage fortement votre cerveau.
Oui, c'était méchant, gratuit et 100% véridique ¯\_(ツ)_/¯
Et les manifestations où les sommations étaient faite, mais les crs avaient laissés aucun échappatoire, avait fermé toutes les voies de sortie.
À quoi servent tes superbes sommations, juste à dire on va te taper sur la gueule...
D’après la police, ils ont chargé (après avoir donné l’ordre de partir une première fois) sur un seul endroit du quai pour justement laisser sortir les gens mais avec les gaz lacrymo (annoncé avant envoi je tiens à le préciser) on ne voyait rien. Après quand on te dit d’éteindre la musique et de partir et que personne ne fait rien, il faut s’attendre à une action policière. Dans une moindre mesure mais le concept est le même, quand le policier vient chez moi à 2h du matin parce que la musique est trop forte et que je continue mon bordel, j’ai une amende pour tapage au deuxième passage.
Je suis contre les violences policières et je préfère de loin le dialogue intelligent mais arrêtons d’accuser la police de faire n’importe quoi. Elle suit la procédure. Alors peut être que les procédures sont mal pensées mais elles sont écrites dans un but d’efficacité pas un but social.
Pour l’anecdote, nos osselets font un sacré boulot pour rendre les sons même infimes perceptibles, en comptant la surface du tympan comparé à la surface de l’étrier ainsi qu’en prenant en compte l’effet levier du marteau, on obtient le gain ahurissant de 57dB. L’échelle logarithmique de l’intensité du son peut s’expliquer par ces rapports de multiplication qu’induisent nos osselets.
Tout ceux qui ont entendu du Jul savent que le son peut tuer...