Le code pénal prévoit des exceptions à la cruauté envers les animaux

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L'article 521-1 du code pénal français réprime la cruauté envers les animaux. Mais il existe des exceptions à cette loi, quand "une tradition locale ininterrompue peut être invoquée". C'est ainsi que sont autorisées les corridas (Sud de la France) mais aussi les combats à mort entre coqs (Nord et Antilles).


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a écrit : Fait intéressant qui montre que protéger les animaux c'est protéger la société toute entière:
J'ai écouté dernièrement un psychiatre, expert judiciaire, qui recommandait aux parents de consulter immédiatement un thérapeute s'ils constataient qu'un de leurs enfants faisait preuve de cruauté env
ers les animaux.
En effet, il avait remarqué en côtoyant et en interrogeant des meurtriers, et notamment des tueurs en série, que beaucoup de grands tueurs, souvent psychopathes, avaient développer dès l'enfance un goût pour faire souffrir les animaux et qu'ils en éprouvaient du plaisir.
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Ou alors il voulait élargir sa clientèle... Sans rire, qui n'a jamais fait du mal à un animal enfant, ne serait ce qu'écraser un insecte ?
Prochaine interviews : un expert nous explique que tous les violeurs avaient des fantasmes, et conseille donc à tous ceux qui ont eu des fantasmes ado de consulter.
Moi qui ai joué à un jeu vidéo violent, à la guerre, au bolide, me suis déguisé en fille, ait conduit des engins avant mon permis, j'ai des chances d'être bagarreur, meurtrier, chauffard et homosexuel refoulé (bon ça, ça va, c'est le refoulement qui me ferait consulter)?

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a écrit : On est toujours le con de quelqu'un oublie pas. "Rien n'est plus voluptueux pour un pas con que d'être pris pour un con par un con." (Frédéric Dard)

a écrit : Ah la loi et toutes ses failles... Sans parler des lois qui n'ont jamais étaient mise à jour !
Je serais curieuse de savoir combien de "faille" de ce genre on peut trouver rien que dans la loi française ?
Désolé du hors sujet mais votre commentaire me fait penser à ce que me disait mon grand père étant petit.
Il me répétait que pour lui, si il y avait des lois pour tout, il y avait forcément une "contre-loi" pour chacunes d'entres elles si on regardait d'assez près.
Je ne rentrerais pas dans les détails, mais il entreprenait souvent des projets que beaucoup trouvaient insensé car il s'attaquait à des organismes ou des personnes que l'on s'imagine intouchable dans la société.
Pourtant, il arrivait toujours à ses fins car il trouvait toujours un moyen de contrer ou contourner les lois avec une persévérance que j'ai rarement vu ailleurs.
Dédicace à ce grand homme qui est un exemple de réussite à mes yeux !
(encore désolé du hors sujet, la nostalgie à pris le dessus..)

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a écrit : Je me suis toujours demandé:
Quel est la définition d'un animal évoqué dans l'article 521-1 ?

Par exemple, si j'organise des combats à morts entre araignées ou entre mante religieuse dans mon salon ou que je ne m'embête pas à enlever les escargots quand je passe la tondeuse ou
que je mette des tapettes à souris dans ma cave, s'agit-il de cruauté animale aux yeux de la loi ? Afficher tout
Je dirais que ça concerne la violence « gratuite » sur un animal, sans but précis, si ce n’est qu’un plaisir égoïste et pathologique.

Si un hérisson déboule devant la voiture et que l’évitement est impossible, ce n’est pas gratuit : c’est un accident.

Si un chien errant m’attaque et que je le blesse ou le tue en le repoussant, ce n’est pas gratuit : c’est de la (légitime?) défense.

Si je tue toutes les fourmis qui sont venues infester ma maison, ce n’est pas gratuit : c’est de l’hygiène et les fourmis sont des nuisibles.

Ce qui serait gratuit serait de mettre des hérissons sur la route et les écraser ensuite, ou de chasser activement les chiens du village pour les tuer ou de brûler une fourmilière en forêt là où elle a sa place.

Dans tous les cas, des animaux sont morts, mais les circonstances varient, et le travail d’un tribunal est avant tout situé à cet endroit : savoir si les circonstances de ce qui s’est passé permettent d’excuser ou non (ou un peu) le mal qui a été fait.

On a cette distinction entre « homicide involontaire » (par exemple un accident mortel), « meurtre » (homicide volontaire, donc pas un accident) et « assassinat » (homicide volontaire prémédité).

a écrit : "Rien n'est plus voluptueux pour un pas con que d'être pris pour un con par un con." (Frédéric Dard) "Le cerveau est un bien étrange appareil,
Quand tu parles avec un con peut être qu'il fait pareil"
(il me semble que c'est un rappeur qui avait écrit ça)

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a écrit : Ou alors il voulait élargir sa clientèle... Sans rire, qui n'a jamais fait du mal à un animal enfant, ne serait ce qu'écraser un insecte ?
Prochaine interviews : un expert nous explique que tous les violeurs avaient des fantasmes, et conseille donc à tous ceux qui ont eu des fantasmes ado de consulter.<
br /> Moi qui ai joué à un jeu vidéo violent, à la guerre, au bolide, me suis déguisé en fille, ait conduit des engins avant mon permis, j'ai des chances d'être bagarreur, meurtrier, chauffard et homosexuel refoulé (bon ça, ça va, c'est le refoulement qui me ferait consulter)? Afficher tout
Il existe une énorme différence entre arracher les ailes d'une mouche, écraser une limace et mettre le feu à un chat dans une cave. Il ne faut pas confondre expérimentation propre à l'enfance et sadisme. Sans rire.

J'ai une question, dans ce cas : pourquoi dès lors avoir interdit la consommation des ortolans ? Hormis que c'est une espèce protégée, mais là encore on pourrait pallier à la consommation par de l'élevage.

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Le développement technologique et industriel servant à fabriquer des fusils afin d abattre un animal sauvage à plusieurs dizaines de mètres sans lui laisser aucune chance de survie au seul loisir de flatter son égaux est elle considérer comme de la cruauté ?

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a écrit : Il me semble que les araignées et les mantes religieuses sont déjà seules et naturellement coupables de cruauté envers leurs semblables et notamment ceux de la gente masculine.. Pour le reste, cet article ne protège que les animaux domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité. L'instinct des araignées ou mantes religieuses n'a pas grand chose à voir avec l'élaboration de la cruauté comme l'Homme peut en être capable.

a écrit : L'instinct des araignées ou mantes religieuses n'a pas grand chose à voir avec l'élaboration de la cruauté comme l'Homme peut en être capable. Ça n’en reste pas moins cruel que de se faire dévorer vivant par sa compagne :)

a écrit : Ça n’en reste pas moins cruel que de se faire dévorer vivant par sa compagne :) Justement non. Ça l’est dans notre société mais de la part de l’araignée ou la mante religieuse, c’est un comportement tout à fait normal et inscrit dans leurs gènes. Il ne faut pas tout transposer, les anthropomorphismes sont à éviter, comparons ce qui est comparable :)

a écrit : Ça n’en reste pas moins cruel que de se faire dévorer vivant par sa compagne :) En fait, pour la Mante Religieuse, à l’état sauvage, elle ne dévore que très rarement son partenaire. En effet ce dernier lui apporte en général une proie que madame va dévorer pendant que monsieur fait sa petite affaire ce qui lui évitera une triste fin et même si il n’a rien à lui offrir pour l’occuper, elle ne le mangera que si elle a un besoin réel de nourriture (pénurie de proies, dernier repas lointain etc...). On pense à tort que c’est systématique car on a observé ce comportement en captivité et on sait très bien que la captivité peut changer le comportement d’une espèce animale du tout au tout quelle qu’elle soit. En l’occurrence pour la Mante, c’est le régime alimentaire qui ne lui convient pas forcément (apport de protéines insuffisant dans la majeure partie des cas).

a écrit : En fait, pour la Mante Religieuse, à l’état sauvage, elle ne dévore que très rarement son partenaire. En effet ce dernier lui apporte en général une proie que madame va dévorer pendant que monsieur fait sa petite affaire ce qui lui évitera une triste fin et même si il n’a rien à lui offrir pour l’occuper, elle ne le mangera que si elle a un besoin réel de nourriture (pénurie de proies, dernier repas lointain etc...). On pense à tort que c’est systématique car on a observé ce comportement en captivité et on sait très bien que la captivité peut changer le comportement d’une espèce animale du tout au tout quelle qu’elle soit. En l’occurrence pour la Mante, c’est le régime alimentaire qui ne lui convient pas forcément (apport de protéines insuffisant dans la majeure partie des cas). Afficher tout Intéressant ! C’est un peu la meme chose avec les araignées. Les mâles de certaines espèces développent des techniques pour survivre à l’accouplement. Le mâle a tendance bondage qui attache les pâtes de madame avec sa soie avant l’acte, celui qui profite que madame soit déjà occupée avec une proie.. Ça prouve qu’ils n’ont pas tous envie de terminer dans un estomac..

a écrit : Ou alors il voulait élargir sa clientèle... Sans rire, qui n'a jamais fait du mal à un animal enfant, ne serait ce qu'écraser un insecte ?
Prochaine interviews : un expert nous explique que tous les violeurs avaient des fantasmes, et conseille donc à tous ceux qui ont eu des fantasmes ado de consulter.<
br /> Moi qui ai joué à un jeu vidéo violent, à la guerre, au bolide, me suis déguisé en fille, ait conduit des engins avant mon permis, j'ai des chances d'être bagarreur, meurtrier, chauffard et homosexuel refoulé (bon ça, ça va, c'est le refoulement qui me ferait consulter)? Afficher tout
Ils ont raison et ils ne disent pas n'importe quoi.
Ce n'est pas à prendre à la légère, ça se nomme la triade Macdonald (ou triade du sociopathe). La majorité des enfants pratiquants des actes de cruauté sur des animaux, énurésie (pipi au lit persistant après avoir eu 5 ans) et la pyromanie présentent une forte probabilité pour devenir des tueurs.

Tous les symptomes ne sont pas toujours présent, mais celui qui est presque toujours la est la cruauté sur les animaux durant leur enfance. En général, les tueurs reproduisent ce qu'ils ont fait aux animaux sur les humains.

a écrit : Ils ont raison et ils ne disent pas n'importe quoi.
Ce n'est pas à prendre à la légère, ça se nomme la triade Macdonald (ou triade du sociopathe). La majorité des enfants pratiquants des actes de cruauté sur des animaux, énurésie (pipi au lit persistant après avoir eu 5 ans) et la pyromanie présentent
une forte probabilité pour devenir des tueurs.

Tous les symptomes ne sont pas toujours présent, mais celui qui est presque toujours la est la cruauté sur les animaux durant leur enfance. En général, les tueurs reproduisent ce qu'ils ont fait aux animaux sur les humains.
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Je confirme, c'est malheureusement vrai, outre l'enfant de 3-4 ans qui va s'amuser à écraser des fourmis par jeu, passer 7-8 ans ce meme comportement peut etre inquiétant, en particulier sur des animaux moins insignifiant.

Attention néanmoins à ne pas tomber dans la paranoia, le comportement doit etre vraiment déviant et ce n'est pas les seuls actes qui doivent mettre la puce à l'oreille
De plus ce n'est pas systématique, mais la probabilité est fortement augmentée dans le cas de ces comportements.

a écrit : Je confirme, c'est malheureusement vrai, outre l'enfant de 3-4 ans qui va s'amuser à écraser des fourmis par jeu, passer 7-8 ans ce meme comportement peut etre inquiétant, en particulier sur des animaux moins insignifiant.

Attention néanmoins à ne pas tomber dans la paranoia, le comporteme
nt doit etre vraiment déviant et ce n'est pas les seuls actes qui doivent mettre la puce à l'oreille
De plus ce n'est pas systématique, mais la probabilité est fortement augmentée dans le cas de ces comportements.
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Dire que tous les psychopathes torturaient des animaux enfants ne veut pas dire que tous les enfants qui torturent des animaux seront des psychopathes. Ce n’est pas une bijection heureusement.
Faire attention je suis d’accord mais comme tu le dis bien, il ne faut pas tomber dans la paranoïa.

Et du coup les traditions d'autres pays, comme la chasse aux dauphins dans les îles Féroé, ou la consommation de viande de chien en Chine, deviennent la cible de pétitions mises en ligne par des Français pour pouvoir permettre à leurs compatriotes de se donner bonne conscience avec un clic, à défaut de pouvoir s'attaquer à des traditions bien de chez eux qui sont protégées par une loi !

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a écrit : En soit je trouve que du point de vu du législateur qui arbitre entre fana de la tauromachie (qui sont pour la plupart non pas des barbares assoiffés de sang mais des personnes voulant faire vivre une tradition) et défenseur des animaux (qui sont pour la plupart non pas des hystériques se croyant meilleurs que tout le monde mais des personnes qui ne supportent pas de voir la souffrance quelle qu'elle soit) cette loi est très bien pensée et permet un bon compromis.
-D'un coté ça laisse les personnes qui veulent continuer à pratiquer leur tradition le faire dans leur coin
-De l'autre ça empêche que ces traditions se répandent et deviennent des phénomènes autre que locaux et traditionnel
-De plus ça indique clairement que si la tradition meurt demain, les futurs locaux ne pourront pas la faire revivre

Donc ça admet le bien fondé de la lutte contre la cruauté animale tout en admettant le caractère particulier de tradition ancestrale, tout en condamnant irrémédiablement à l'oubli ces pratiques à la seconde où plus personne ne s'y intéressera, ce qui arrivera tôt ou tard.

"Un bon compromis laisse toujours les deux partis mécontent"
fuust secouchermointbêteur, Octobre 2019
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Traditionnellement dans ma cité, on organise des combats de molloss type pittbull/boerbull. Ça a toujours été la cas depuis 1967 année de construction des premiers bâtiments et jamais une seule année notre compétition n'a pas eu lieu. On perpétue cette noble tradition en apprenant aux enfants comment dresser un chien de combat. On l'a fête même le 21 septembre avec un combat à mort entre deux anciens champion.

Donc comme c'est une tradition locale, la loi dit que l'on a le droit ! Pourtant j'ai fait deux ans de prison pour organisation de combat. Mais les organisateurs de corrida eux n'ont rien.....

a écrit : Désolé du hors sujet mais votre commentaire me fait penser à ce que me disait mon grand père étant petit.
Il me répétait que pour lui, si il y avait des lois pour tout, il y avait forcément une "contre-loi" pour chacunes d'entres elles si on regardait d'assez près.
Je ne rentrerais pas d
ans les détails, mais il entreprenait souvent des projets que beaucoup trouvaient insensé car il s'attaquait à des organismes ou des personnes que l'on s'imagine intouchable dans la société.
Pourtant, il arrivait toujours à ses fins car il trouvait toujours un moyen de contrer ou contourner les lois avec une persévérance que j'ai rarement vu ailleurs.
Dédicace à ce grand homme qui est un exemple de réussite à mes yeux !
(encore désolé du hors sujet, la nostalgie à pris le dessus..)
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C est intéressant mais je ne comprend pas vraiment concrètement , auriez vous un exemple de ce que faisait votre gand père comme contre-loi?

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a écrit : Et du coup les traditions d'autres pays, comme la chasse aux dauphins dans les îles Féroé, ou la consommation de viande de chien en Chine, deviennent la cible de pétitions mises en ligne par des Français pour pouvoir permettre à leurs compatriotes de se donner bonne conscience avec un clic, à défaut de pouvoir s&#039;attaquer à des traditions bien de chez eux qui sont protégées par une loi ! Afficher tout C’est de mauvaise foi vos propos. Les personnes qui veulent lutter contre les traditions qui tuent les dauphins aux Îles Féroé sont les mêmes qui luttent contre la corrida ou contre tout autre tradition visant à tuer un animal, c’est évident.