Les orbites de la plupart des corps célestes ne sont pas rondes mais elliptiques. Le point le plus éloigné du corps autour duquel gravite l'objet s'appelle l'apogée, et le plus proche le périgée. C'est pourquoi l'on parle de "l'apogée" pour désigner par exemple le point le plus haut d'une carrière. L'orbite ronde existe mais c'est juste une orbite elliptique particulière où l'apogée et le périgée sont égaux.
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Comme beaucoup de gens l'ont fait remarquer on parle d'apoapse en général et les planètes ont un suffixe spécifique associé.
On utilise pour la plupart des planètes les noms de dieux romains mais ce sont les noms des dieux grecs équivalents qui sont utilisés pour dériver ces suffixes. On utilise donc :
Apoarée (Arès) pour Mars
Apozène (Zeus) pour Jupiter
Apokrone (Kronos) pour Saturne
Apoerme (Hermès) pour Mercure
Etc etc...
Je vous laisse donc deviner à quoi correspondent apoposéide, apourane, aphade, apocythère et aposélène
Par contre tu peux faire une approximation suffisamment bonne dans la réalité pour que ça fonctionne grossièrement comme une orbite circulaire et comme mentionné plus haut la plupart des principaux corps du système solaire ont une orbite relativement circulaire.
Si j'ai bien compris une orbite ronde est une ellipse qui à mal tournée, un peut comme le carré est un triangle à 4 cotés.
« Le point le plus éloigné du corps autour duquel gravite l'objet s'appelle l'apogée, et le plus proche le périgée »
Cette phrase n’est vraie que pour tout ce qui gravite autour de la Terre (Lune, satellites artificiels…).
Ça ne marche pas pour une comète ou une planète gravitant autour du Soleil, par exemple.
Les termes génériques sont « apoastre » et « périastre ».
Ensuite, on remplace « -astre » par la racine grecque francisée de l’astre considéré, soit « géo/gée » pour la Terre.
Pour le Soleil, on aura « périhélie » et « aphélie » (-hélie venant de helios).
Pour la Lune : périsélène, et aposélène (sélène étant l’adjectif de racine greque relatif à la Lune).
Pour Jupiter : périzène et apozène (zène venant de zeus)
Pour Neptune : périposéide et apoposéide (poséidon, quelqu’un ? ;)
Au delà des termes techniques, ça donne des mots très jolis, je trouve.
(ÉDIT : ouais pardon, beaucoup ont déjà dit ça au dessus, j’ai pas tout lu…)
Et d'ailleurs il y en a encore pas mal qui pensent aussi qu'un carré n'est ni un losange, ni un rectangle.
Donc quand on leur expliquera qu'un cercle n'est qu'une ellipse dont les foyers sont confondus... je crois que leur tête explosera.
Je le savais déjà grâce à kerbal space program. J'adore ce jeu !
Par contre, mon point était sur les représentations qu'on peut voir de l'orbite elliptique de la Terre, souvent très exagéré (justement pour bien montrer que c'est une ellipse) : avec une excentricité aussi faible, graphiquement, ça ressemble beaucoup à un cercle.
@Nicontrarié @AAPLR : je ne manquerai pas d'essayer avec les moyens du bord, c'est toujours intéressant même si personnellement je visualise déjà bien avec les formules !
Il n’existe aucun orbite rond. Point barre , ce n’est seulement que des ellipses autour d’astres point barre. Et pour info notre système solaire est très très rare , car le plus souvent ce sont des étoiles doubles avec comme orbites des planètes gazeuses et donc rarement rocheuse à une distance pouvant accueillir la vie qui est ni trop proche ni trop loin de l’Étoile. Donc la vraie question n’est pas est-ce qu’il y a de la vie ailleurs mais pourquoi il y a de la vie sur terre. . Je n’ai pas de conviction je lance juste le débat.....
Ou ptêt que je suis fort en géométrie malgré que je sois supernul en maths, c'est possible ça? ^^
Commencer un message avec deux « point barre » et le terminer en prétendant vouloir lancer un débat car on a « pas de conviction ».
En assimilant l’ensemble des conditions requises à l’apparition de la vie à un lancer d’un milliard de dés tombant tous sur la face 6 :
Seul un lancer parfait permettra à la vie d’apparaître et donc à quelqu’un de constater le succès du lancer.
Toutes les fois où les dés ne tombent pas sur 6, la vie n’apparaît pas.
La véritable question devient : combien y a t il de dés et combien de fois ont-ils été lancés ?
Là seulement on pourra discuter de ce qui est probable ou improbable.
La geometrie fait partie des maths. Si on est bon en géométrie on ne peut pas être « supernul » en math.
L’humain déteste le hasard et encore plus quand ce hasard arrive avec une probabilité proche de zéro.
Maintenant, reste à savoir si cette probabilité proche de zéro sera compensée par le nombre de fois où l’expérience est répétée c’est à dire pr le nombre d’exoplanètes existantes.
Par contre, au sujet des systèmes solaires, ton arrogance ne suffira pas à lutter contre l'observation directe, et en plus tu dis n'importequoi, parce que c'est pas parce qu'on détecte en premier les géantes gazeuses qu'il n'y a pas de planètes telluriques plus loin, où plus près des étoiles doubles, triples où simples, vu qu'on a pas encore d'instrument assez puissant pour les voir/détecter.