Les jours fériés locaux et le Concordat sont les spécificités les plus connues de l'Alsace-Moselle, mais il en existe bien d'autres, très variées : absence de carence pour arrêt de travail, taux de remboursement d'assurance-maladie plus élevés, existence du délit de blasphème (récemment abrogé) etc.
Le délit de blasphème a été abrogé seulement en 2017. Des plaintes ont déjà été déposées pour ce motif, mais aucune condamnation n'avait été prononcée depuis la réintégration des 3 départements au territoire français.
Quant au régime local d'assurance-maladie, il est entièrement financé par une cotisation locale supplémentaire, et est globalement à l'équilibre depuis sa création.
Commentaires préférés (3)
Lire "Alsace-Moselle" en lieu et place du sempiternel (et incorrect) "Alsace-Lorraine" suffit à me mettre de bonne humeur pour le reste de la soirée.
Signé : un Lorrain non Mosellan.
Peut-être justement qu'ils devraient s'en inspirer pour le reste du territoire.
Sécu à l'équilibre je rapelle...
Au lieu réfléchir de proposer quelque chose de constructif pour l'ensemble du territoire c'est mieux de rejetter en bloc ce qui semble fonctionner parce qu'on en bénéficie pas.
Les fâcheux ne vous méprenez pas, je ne cherche ni à atteindre le point Godwin, ni à intenter un procès illégitime.
Je pense simplement que reconnaître les particularismes de l’histoire ne nuit en aucun cas à l’unité nationale : cela l’enrichie.
L’alsacien (notre dialecte) à été créé en 1871 au lendemain de la défaite, sous occupation prussienne. Il est suffisamment proche de l’allemand pour faire croire aux occupants que nous parlions leur langue mais suffisamment éloigné pour nous moquer d’eux sans qu ils ne s’en aperçoivent. Devrait-on l’abandonner pour coller davantage au roman national ?!
L’Alsace a été allemande, l’Aquitaine anglaise, la corse génoise, la Savoie libre... et j’en passe.
L’unité d’un pays, ce n’est pas de gommer ses spécificités pour en réduire ses aspérités, c’est d’apprendre à composer avec pour créer une culture riche. Ce qu’on arrive malgré tout assez bien à faire dans notre pays. Je crois qu’on devrait plutôt en être fiers plutôt que d’en avoir marre !
Tous les commentaires (108)
Lire "Alsace-Moselle" en lieu et place du sempiternel (et incorrect) "Alsace-Lorraine" suffit à me mettre de bonne humeur pour le reste de la soirée.
Signé : un Lorrain non Mosellan.
JLSD et je trouve cette particularité totalement insupportable. Il me tarde le jour où un de nos présidents osera rétablir l'égalité au sein du territoire !
Peut-être justement qu'ils devraient s'en inspirer pour le reste du territoire.
Sécu à l'équilibre je rapelle...
Au lieu réfléchir de proposer quelque chose de constructif pour l'ensemble du territoire c'est mieux de rejetter en bloc ce qui semble fonctionner parce qu'on en bénéficie pas.
Et ça c'est une vraie question politique, un vrai choix quand à la manière d'organiser la société. Je pense qu'il s'agit du genre de questions pour lesquels il faut s'épargner les opinions à l'emporte-pièce, d'un coté comme de l'autre.
Serait-ce pour bénéficier de ses avantages qu'un parlement à été fait à Strasbourg ?..;) Par contre sans vouloir troller, si certes le délit de blasphème a été abrogé, il est de facto passible de peine de mort, pas selon la loi française c'est vrai, mais selon une loi s'appliquant tout de même en France. Je ne le reproche pas à une communauté entière. Mais c'est ainsi.
Spécificité autre : pas de péages chez nous (pour le moment)
Le réseau autoroutier en Bretagne bénéficie aussi de la gratuité de sa voierie, et ce depuis et grâce à Anne de Bretagne...!
Lors d’un événement peu connu ayant eu lieu en 1789, les anciens privilèges ont tous été abolis.
En Bretagne il n y a pas d autoroute mais de simple deux voies limitées à 110 et encore. Il n’y en a pas tant que ça.
La gratuité des routes n est pas pour les bretons mais les touristes car jusqu’à maintenant l entretien des routes est du ressort du conseil général et régional.
Merci de ne pas dire tout et n’importe quoi.
Pour l Alsace : les routes sont gratuites en Alsace ou toute la région ? Étant donné qu elles sont du ressort des sociétés autoroutières et qu’elles sont toutes sauf philanthrope cela m’étonne.
Les fâcheux ne vous méprenez pas, je ne cherche ni à atteindre le point Godwin, ni à intenter un procès illégitime.
Je pense simplement que reconnaître les particularismes de l’histoire ne nuit en aucun cas à l’unité nationale : cela l’enrichie.
L’alsacien (notre dialecte) à été créé en 1871 au lendemain de la défaite, sous occupation prussienne. Il est suffisamment proche de l’allemand pour faire croire aux occupants que nous parlions leur langue mais suffisamment éloigné pour nous moquer d’eux sans qu ils ne s’en aperçoivent. Devrait-on l’abandonner pour coller davantage au roman national ?!
L’Alsace a été allemande, l’Aquitaine anglaise, la corse génoise, la Savoie libre... et j’en passe.
L’unité d’un pays, ce n’est pas de gommer ses spécificités pour en réduire ses aspérités, c’est d’apprendre à composer avec pour créer une culture riche. Ce qu’on arrive malgré tout assez bien à faire dans notre pays. Je crois qu’on devrait plutôt en être fiers plutôt que d’en avoir marre !
Mais je peux me tromper. Peut être que Agathe33 viendra nous apporter des précisions.
Et effectivement comme je l'ai évoqué précédemment peut-être qu'on pourrai étudier une généralisation mais le concordat touche à beaucoup de choses et est complexe sur les domaines juridiques impactés par exemple.
Pour ne prendre que 2 exemples simples et touchant directement le contribuable, les gens seraient-ils prêts à accepter le rapprochement de l'église et l'état et donc (je simplifie hein) de rémunérer les prêtres, pasteurs. Accepterons-t-il de payer une cotisation sociale supplémentaire pour financer justement le régime Sécu ?
Les personnes qui envient ce système en connaissent-elles le détail/les contre-parties ?
Faux... il s agit bien de l Alsace Moselle, celle ci ayant d ailleurs été modifiée pour l occasion ( l'annexion), en abandonnant une partie de son territoire à la nouvelle Meurthe et Moselle et en récupérant une partie de l ancienne Meurthe, de manière à mieux coller géographiquement à l Alsace.