Les avions ravitailleurs peuvent aussi faire du remorquage

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Les avions ravitailleurs sont connus pour faire le plein en vol d’autres avions, accroissant ainsi leur rayon d’action. Une utilisation bien moins attendue est qu’ils peuvent, dans certaines circonstances, utiliser leur perche de ravitaillement pour remorquer des avions en détresse.

C’est ainsi que pendant la guerre du Vietnam un KC135 a pris en remorque un F111 gravement endommagé et l’a tiré jusqu’à bon port.

Ceci est possible sur les systèmes à perche (utilisés par les Américains), le système de verrouillage de la perche dans l’embout étant assez robuste pour supporter une certaine traction.


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Quelques chiffres (dispo sur wikipédia) pour illustrer tout ça...

Un Rafale c'est:
Vitesse de (super)croisière à Mach 1.4 soit 1715km/h.
Vitesse Max Mach 1.8 soit 2203km/h.
Plafond 50000 pieds, soit 15240m.
Vitesse ascentionnelle 18290 m/mn.
Rayon d'action armement air/sol 1056km.
Rayon d'action armement air/air 1759km.
Autonomie en vol avec ravitaillement 12h.

Donc ils peuvent gérer des attaques à 1000 bornes sans ravitaillement, si "les méchants" sont plus loin faut être ravitaillé.

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a écrit : La source n'est pas très clair sur le coté intentionnel du design :
Est ce que les concepteurs ont juste fait un embout tellement robuste que les utilisateurs ce sont dit "Tiens, et si on utilisait ça pour remorquer ?"
Ou bien les concepteurs ce sont dit "on va faire un truc super soli
de comme ça, ça pourra en plus servir à remorquer" Afficher tout
Il est à peu près certain que le système a été conçu pour transférer du carburant en toute sécurité et rien d'autre.

Mais quand on conçoit quelque chose, surtout quelque chose qui doit être fiable et sécuritaire, on le conçoit avec une bonne dose de conservatisme. Ca plus le fait que le système est conçu pour pouvoir ravitailler plusieurs types d'appareils, petits ou gros.. Ca fait quelques chose de très costaud succeptible de remorquer un avion.

Pour info dans ce type de cas on doit considérer le poids du plus gros des avions ravitaillable et de gros efforts dynamiques induits par le pire des à-coups envisagé. On dimensionne la résistance en traction du tuyau, celle du mécanisme de verrouillage hydraulique, de la perche, etc. en fonction du pire des efforts dynamiques. Du coup si on connecte un avion, qu'on fait bien gaffe a pas mettre d'à-coups et qu'en plus c'est pas le plus gros possible, on est large.

Tu peux faire le test avec des voitures. Si t'es délicat tu remorqueras sans problème une caisse de 2T avec une corde qui tient 200/300/400kg. Par contre au moindre à-coups la corde cassera net.

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a écrit : *scénarios Scenarii, c'est quand-même plus joli.
Ah la réforme de l'orthographe...

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a écrit : Scenarii, c'est quand-même plus joli.
Ah la réforme de l'orthographe...
Plus joli peut-être mais ce n’est pas du français.

a écrit : Quelques chiffres (dispo sur wikipédia) pour illustrer tout ça...

Un Rafale c'est:
Vitesse de (super)croisière à Mach 1.4 soit 1715km/h.
Vitesse Max Mach 1.8 soit 2203km/h.
Plafond 50000 pieds, soit 15240m.
Vitesse ascentionnelle 18290 m/mn.
Rayon d'action armement a
ir/sol 1056km.
Rayon d'action armement air/air 1759km.
Autonomie en vol avec ravitaillement 12h.

Donc ils peuvent gérer des attaques à 1000 bornes sans ravitaillement, si "les méchants" sont plus loin faut être ravitaillé.
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Rayon d'action armement air/sol 1056km.
Rayon d'action armement air/air 1759km.

Certes, mais avec des réservoirs de carburant additionnels de plusieurs mètres cubes, qui sont largués avant le début de l'opération; même s'il reste du carburant dedans.

Ca bouffe, un rafale, un mètre cube de kérosène toute les 20 minutes en combat où en vol rase-mottes... vive la post-combustion!^^

Post-combustion: injection de carburant dans les gaz surchauffés dans la tuyère d'échappement des turboréacteurs qui adjoignent une poussée supplémentaire, ainsi qu'une consommation supplémentaire.

a écrit : Je me suis toujours posé une question sur les avions ravitailleurs : ils décollent d'où ? Ils font tout le trajet avec les avions de chasse ou ils décollent d'un endroit plus proche de la cible ? Si c'est la deuxième option, pourquoi ne pas faire décoller les chasseurs de cette base plus proche. Pour donner du travail aux ravitailleurs.... !

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Moi j'utilise une barre de traction pour tracter avec ma voiture d'autres véhicules roulants.... Par contre je doute de pouvoir utiliser cette barre pour le ravitaillement. Le mieux reste le jerrycan....

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Pour parler du Rafale soyons précis,... Il peut voler jusqu'à 3h15 en vol patrouille ou en distance a M1.4 et son max en vol avec ravitaillement est approximatif 12h. Ce qui en fait un des avions avec le plus grand rayon d'action de sa catégorie. Donc pour faire simple avec 4.7T de carburant il peut voler jusqu'à 3700kms et ce avec son chargement standard pour une pénétration ou interception.

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a écrit : Il faut bien comprendre qu'un avion de chasse en vol de croisière (aérodrome A vers aérodrome B, pour un transfert par exemple) peut effectivement voler 7 heures... à condition de voler doucement, d'enlever les munitions pour l'alléger et de l'équiper d'énormes réservoirs supplémentaires sous les ailes, ce qui le rend totalement inefficace en opérations et en fait une cible facile.
En zone de combat, les pilotes volent souvent bas et très vite, donc énorme consommation de carburant (une heure d'autonomie ca me parait déjà beaucoup) et contrairement à ce que tu pense, non, on a pas d'aérodromes tous les 300 kilomètres partout sur la planète.
Donc, quand on peut, on fait la mission d'une traite, et quand on peut pas, on ravitaille en vol, pas le choix.
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Les bidons pendulaires ne rendent pas un avion totalement inefficace.
Sinon le Rafale en configuration stratégique (comprendre porteur de l'arme nucléaire, plus d'autres missiles air-air, plus réservoirs additionnels) serait inutile, ce qui n'est pas le cas.

Pour rappel, en cas de conflit, le Rafale en mission d'attaque nucléaire doit pouvoir pénétrer un territoire hostile, y délivrer l'arme nucléaire et revenir.

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a écrit : Moi j'utilise une barre de traction pour tracter avec ma voiture d'autres véhicules roulants.... Par contre je doute de pouvoir utiliser cette barre pour le ravitaillement. Le mieux reste le jerrycan.... J’utilise une barre de traction pour faire du sport chez moi et c’est pareil, je n’arrive pas à faire le plein de ma voiture avec.

a écrit : J’utilise une barre de traction pour faire du sport chez moi et c’est pareil, je n’arrive pas à faire le plein de ma voiture avec. Tu devrais essayer avec une barre chocolatée : "un Mars et ça repart" !

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a écrit : Rayon d'action armement air/sol 1056km.
Rayon d'action armement air/air 1759km.

Certes, mais avec des réservoirs de carburant additionnels de plusieurs mètres cubes, qui sont largués avant le début de l'opération; même s'il reste du carburant dedans.

Ca bouffe, un raf
ale, un mètre cube de kérosène toute les 20 minutes en combat où en vol rase-mottes... vive la post-combustion!^^

Post-combustion: injection de carburant dans les gaz surchauffés dans la tuyère d'échappement des turboréacteurs qui adjoignent une poussée supplémentaire, ainsi qu'une consommation supplémentaire.
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Oula les réservoirs ne sont que TRÈS RAREMENT larguer et ceux lorsque il y a un danger imminent envers l’appareil et que celui-ci a besoin de toutes sa maneuvrabilité

a écrit : Mouais eh bé moi je trouve ça dégueulasse de faire ça au dessus de nos têtes et je laisserais pas mes enfants regarder ce genre de, disons le mot, porno aéronautique. SCMB merci de penser aux mineurs. Ridicule comme commentaire

a écrit : Une autre: un pays en paix mais qui peut pas encadrer le pays propriétaire des avions, et qui est entre l'aérodrome (où le porte-avions) et la cible et qui interdit le survol de son territoire sous peine de missile sol-air dans la truffe, et il faut faire un détour, chef, va falloir la station-service!

/> Anecdote dans l'anecdote: Les américains dépensent des milliards pour mettre au point le statoréacteur, pourquoi?
Pour faire un avion spatial.
Pourquoi?
Pour pouvoir envoyer des avions n'importe où sur la planète en une heure, bombarder/canarder, et revenir... et tout ça sans ravitailler... et éventuellement pour envoyer des touristes dans l'espace, mais ça c'est ce qui est écrit sur le prospectus! ^^
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Un statoréacteur ne fonctionne pas dans l’espace et ne permet pas ce genre de vol.

a écrit : Oui, enfin, il décolle aussi l'avion ravitailleur, donc on a bien deux décollages dans l'histoire. Oui mais il n'y en a qu'un de ravitailleur pour dix avions minimum donc toujours moins coûteux et il faut rajouter que c'est un gain de temps pendant un conflit ou de destruction rapide de cible au sol, grâce au rayon d'action étendu du ravitailleur c'est doublement voir triplement plus que bénéfique

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a écrit : Un statoréacteur ne fonctionne pas dans l’espace et ne permet pas ce genre de vol. J'ai jamais dit le contraire, mais c'est le seul moteur capable de faire aller un avion au delà de mach 4, où 5 je sais plus, ce qui permettrait d'effectuer des vols aux limites de l'espace (plus de 100km d'altitude, où il reste encore un peu d'oxygène à brûler, 120 km est considéré comme la limite de l'espace et c'est à peu près à cette altitude que les statoréacteurs s'éteindraient faute d'oxygène), des moteurs-fusées sont sensés prendre le relais ensuite dans le cas où on veut se mettre en orbite, mais pour juste voler loin et vite, ils seraient inutiles (les moteurs-fusée). l'avion "spatial" atteindrait 150 km d'altitude sur son élan, effectuerait une parabole moteurs coupés, rentrerait de nouveau dans l'atmosphère en rebondissant légèrement dessus, rallumerait ses statoréacteurs, remonterait à 150 km... et de bond en bonds, pourrait (en théorie^^) atteindre n'importe quel endroit de la planète à une vitesse proche de celle des satellites sans ravitailler, tout en franchissant la barrière symbolique des 120 km d'altitude, ce serait donc un avion spatial, même si incapable de se mettre en orbite.

@père-castor, "Les bidons pendulaires ne rendent pas un avion totalement inefficace."
La non plus, c'est pas ce que j'ai dit, relis mon commentaire: pour aller loin avec un avion de chasse, il faut voler doucement, enlever l'armement ET des réservoirs additionnels. SUPER en cas d'interception ennemie. ^^

@zeeri, c'est vrai, exceptionnellement on les utilise pour s'approcher d'une cible lointaine, on largue, on attaque et on rentre, mais en général ces réservoirs ne sont pas utilisés pour ça mais juste pour aller loin et ne sont pas largués (c'est que ça coûte horriblement cher, ces trucs...)

Dans le cas de la remorque , comment les deux avions atterrissent ?...

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a écrit : Dans le cas de la remorque , comment les deux avions atterrissent ?... Ils se sont décrochés avant l'atterrissage. D'ailleurs, l'avion ravitaillé n'a jamais vraiment été tiré par le ravitailleur puisque il l'a alimenté en carburant tout le long.

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a écrit : En fait le ravitaillement en vol est utile effectivement pour accroitre son rayon d'action (on a vu des bombardiers B2 partir des USA, larguer leurs bombes au dessus de l'Afghanistan puis rentrer aux USA en utilisant leur rayons d'action et des ravitaillements en vol), de rester plus longtemps au-dessus du champs de bataille (et ainsi de venir rapidement en aide aux troupes au sol si elles demandent de l'aide) mais aussi d'accroitre leur emports. Un avion est limité dans ses emports à cause de son poids surtout au décollage, il doit donc choisir entre emporter plus d'armes ou plus de carburant. L'avantage du ravitaillement est que l'avion peut par exemple décoller avec moins de carburant et plus d'armements, faire le plein en vol, effectuer sa mission puis revenir à la base. C'est particulièrement vrai pour les avions basés sur un porte-avions.

A noter qu'il existe deux systèmes de ravitaillement: le "probe and drogue" qui est un tuyau muni d'un panier à son extrémité, l'avion (ou l'hélicoptère) ravitaillé doit être équipé d'une perche pour s'y ravitailler. Le deuxième est le "flying boom", l'avion ravitailleur traine une perche qui est guidé par un opérateur. Seuls les américains utilisent ce système et c'est celui-ci qui est évoqué dans l'anecdote.
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C’est surtout à l’atterrissage et non au décollage que le poids est important. Quelques pounds de kérosène seront retirés de l’avion au décollage si l’avion emporte beaucoup d’armement, mais à l’atterrissage, l’avion doit d’office avoir consommé une certaine partie de son kéro et/ou armement pour pouvoir se poser.

a écrit : Il faut bien comprendre qu'un avion de chasse en vol de croisière (aérodrome A vers aérodrome B, pour un transfert par exemple) peut effectivement voler 7 heures... à condition de voler doucement, d'enlever les munitions pour l'alléger et de l'équiper d'énormes réservoirs supplémentaires sous les ailes, ce qui le rend totalement inefficace en opérations et en fait une cible facile.
En zone de combat, les pilotes volent souvent bas et très vite, donc énorme consommation de carburant (une heure d'autonomie ca me parait déjà beaucoup) et contrairement à ce que tu pense, non, on a pas d'aérodromes tous les 300 kilomètres partout sur la planète.
Donc, quand on peut, on fait la mission d'une traite, et quand on peut pas, on ravitaille en vol, pas le choix.
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« Voler bas en zone de combat », que du contraire, les pilotes restent a une altitude élevée pour rester hors d’atteinte des armes sol-air « basiques ».