Le célèbre lycée parisien Janson-de-Sailly fut créé grâce au legs d’un riche parisien éponyme afin de construire un lycée de garçons. Le but de cette manœuvre était de dépenser tout son argent afin de punir son ex-épouse volage en la privant de tout héritage. Cette dernière intenta un procès afin de récupérer cette fortune, mais elle fut déboutée.
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Ne seriez vous pas un peu ultracrepidarienne ?
Cordialement
:-)
Par ailleurs, quand on relit l’histoire de France, on réalise que trois éléments reviennent constamment dans les processus décisionnels : les infidélités ou supposées telles, les héritages et les croyances. Ce qui pourrait être résumé par la règle des trois F* : la fesse, le fric et la foi. Et d’ailleurs c’est bien ces trois F qui gouvernent le monde depuis toujours !
* Pas celle des marins qui parlent du froid de la faim et de la fatigue !
(Ps : j’ai créé mon compte spécialement pour toi, nous pourrons être les Bonnie and Clayde de SCMB ou pas )
Je crois qu'on a compris, elle divise dans la communauté, mais pas besoin de s'acharner dès qu'elle écrit quelque chose !
(Désolé, c'est pas joli mais j'ai pas pu me retenir).
Le problème, c'est que chacun de ses coms ne demande que sa.
Et ça ne concerne pas uniquement cette anecdote.
Mais surtout, il n'y a aucune indication que des bons résultats viennent d'un bon enseignement. Aucun de ces lycées n'a une pédagogie particulièrement différentes, ou des professeurs particulièrement plus reconnus (ils sont tous agrégés ceci étant dit). Par contre, les meilleurs élèves visent les meilleurs établissements, qui peuvent donc se permettre d'aller plus plus vite et plus loin, de couvrir plus de chose, et donc d'avoir une meilleur réussite.
Je ne dis pas forcément que les lycées en haut du classement n'ont AUCUNE différence d'efficacité avec les autres, mais clairement le niveau des élèves au début joue pour beaucoup.
Cela favorise forcément les université ayant beaucoup d'argent car elles attirent avec des salaires attractifs les chercheurs ayant des prix et leur permettent de faire de nombreuses publications. Cela ne veut pas forcément dire que les enseignements appliqués sont de qualité.
Cela me rappelle le directeur de mon école d'ingénieur qui chaque année prend le classement des écoles, choisit 3 ou 4 critères précis et avec ces quelques critères annonce fièrement que l'école est la 1ère de France.
En plus, il est un peu simpliste (et souvent faux) de penser qu'être compétent dans son domaine implique nécessairement de bien savoir l'enseigner (je dis pas que l'inverse est vrai, juste que la corrélation me semble très faible).
Tous ces classements, au final, nous montrent surtout où les meilleurs élèves vont aller, bien plus qu'une quelconque réussite pédagogique...
(Pour précision, les écoles «prestigieuses» sont le top12 : 4 ENS (Ulm, Lyon, Paris-Saclay, Rennes), CentraleSupélec, Centrale Lyon, ENSTA Paris, Mines ParisTech, Polytechnique, Ponts ParisTech, ISAE-Supaéro, Télécom ParisTech ; on peut le remettre en question ou pas, mais globalement ce sont les 12 meilleures.)
Niveau école prestigieuse, j'ai déjà vu des gens considérés uniquement l'X et Ulm, ou en considéré plus que ça, j'avais vraiment l'impression que ça dépendait.
Bref, tout ça pour dire mon point de vue, grands lycées ≠ petits lycées, avec des pédagogies très différentes qui changent beaucoup ta destination post-concours.
Pour les écoles «prestigieuses», en général c’est juste le top 12 qu’on considère pour dire si une école est excellente ou bonne (on retrouve toujours dans les classements ce top 12). Que certains considèrent que l’X ou Ulm ou plus large, c’est des ambitions et l’adjectif «prestigieux» est subjectif.
L'ambiance globale, je te l'accorde, joue aussi beaucoup, mais elle va être globalement la même dans tous les gros lycées (top 20 ou 30, voir plus). Les classement, la pression, les profs qui victimisent certains élèves pour qu'aucun autre n'aient envie de plonger, les sacrifices, tout ça tout ça. Et pourtant, HIV, Louis le grand et quelques autres continuent d'être vers le sommet du classement, alors qu'ils partagent la même ambiance et les même méthodes globales. Ce qui les différencie des autres est, pour moi, bien plus expliqué par le niveau des élèves qui y entrent que par la qualité de l'enseignement qui y est déversé. Sans parler d'une petite prépa, si tu prends une prépa classé entre 10 et 20 et que tu leur file les élèves du niveau de ceux qui entrent à LLG, je pense vraiment qu'ils obtiennent des résultats similaires (après éventuellement un petit temps d'adaptation).
Enfin bref, on va pas polluer plus une anecdote sur une femme qui a trompé son mari, mais au plaisir, nous nous sommes compris ;)
Les prépas, c'est un peu à part, mais je serais curieux s'il existe des classements pour lycées ou fac prenant en compte des métriques différentes que la pure réussite et montrant, par exemple, la progression ou ce genre de chose.
Le MEN essaie depuis de nombreuses années de "chiffrer" son activité, comme n'importe quel entreprise ou d'autres services publics qui ont des objectifs à remplir.
On commence à faire cela avec les "évaluations nationales" mais beaucoup d'enseignants s'y sont opposés lors de leur mise en place (refus de les faire passer, de les faire remonter...) mais cela rentre enfin dans les mœurs.
Mais il faudra quelques années avant que cela soit exploitable.
Et là enfin, on arrivera à dégager de bons et de moins bons établissements dans un même bassin socio-économique, de bons et de moins bons enseignants dans le même établissement. On saura avec quel niveau les élèves sont arrivés et avec lequel ils repartent.
On pourra réellement récompenser les meilleurs, pas ceux qui ont réussi à éblouir un inspecteur pendant 2h.
Mais cela soulève une autre problème: l'autonomie des établissements. Pour blâmer ou féliciter un chef d'établissement et son équipe, il faudrait qu'ils aient une certaine autonomie: dans l'achat de matériel, d'équipements, de manuels, dans le recrutement surtout...
Bref, on en est loin.